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 de omnibus dubitandum (jules&margot)

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Margot Rosier
we elect our rulers

Margot Rosier
Pseudo : vae solis (paula)
Crédits : myself (avatar) | endlesslove (signa)
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Date d'inscription : 13/05/2016
Age : vingt-huit ans qu'elle est venue au monde - vingt-huit ans que le poid d'un lourd héritage s'abat discrètement sur ses frêles épaules ; vingt-huit ans qu'elle fait de son mieux pour honorer le nom qu'elle porte.
Statut du sang : pur - comment cela pourrait-il être autrement quand l'on s'appelle rosier?
Emploi : elle siège à la section britannique de la confédération internationale des mages et sorciers.
Baguette : trente-deux centimètres, bois de hêtre, crin de licorne, souple
Ancienne maison : serpentard - la ruse, la grandeur, la détermination.



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MessageSujet: de omnibus dubitandum (jules&margot)   de omnibus dubitandum (jules&margot) EmptyMer 18 Mai - 15:01



(∆∆∆)
de omnibus dubitandum
(jules & margot)

Elle tapote le coin de ses lèvres avec le bout de sa serviette en tissu, et elle en profite pour faire passer son regard partout autour de la table. Elle entend plus qu’elle n’écoute la conversation entre son père et Marius, qui discutent de son travail fraîchement gagné à Sainte Mangouste. Elle n’est pas concentrée, Margot, comme d’habitude lors des repas de famille. Elle préfère observer les faits et gestes de la Maison Rosier – parce qu’ils en disent bien plus qu’ils n’en ont conscience. Elle remarque que la plupart ont bientôt fini leur assiette alors qu’elles venaient à peine d’être servies, et donc, que tous trouvaient le plat délicieux. Margot, elle y avait à peine touché. Elle n’avait plus faim, en ce moment, ne mangeait que quand son ventre criait réellement famine. Elle redoutait les prochains mois. Elle avait déjà vingt-huit ans, la belle, et elle n’était toujours pas mariée. Elle était toujours là, assise à table avec ses parents, oncles, tantes, frères, sœurs et cousins comme elle l’avait toujours été. La bague entourait toujours son annulaire droit, autour duquel elle la faisait machinalement tourner quand elle s’ennuyait où qu’elle était concentrée. Une obsession devenu automatisme. Plus de dix ans qu’on avait demandé sa main, et elle s’appelait toujours Rosier. Alors, le printemps qui s’installait, l’été qui bientôt lui succéderait, ça ne voulait rien dire de bon. Elle sentait le moment approcher.

Elle tourne la tête à sa droite, regarde les doigts de Jules enserrant sa fourchette bien plus fermement qu’à l’accoutumée. Elle fronce les sourcils, lève les yeux pour les glisser le long des traits de son frère, mais n’arrive pas à y lire quoique ce soit de plus que d’habitude ; rien de plus que cet air qu’elle ne saurait décrire, à la fois dur et tendre, inquiet et détaché. Elle souffle son prénom, lui faisant tourner la tête à son tour, et secoue la tête quand elle se rend compte que ses iris ne lui apprendront rien de plus. Les deux bruns reportent en même temps leurs attentions respectives sur le contenu de leurs assiettes. Mais il y a cette poigne qu’elle ne saisit pas et qu’elle veut comprendre. Il était doué pour garder ses humeurs pour lui-même, mais rien n’échappe au regard d’une sœur aînée ; règle universelle qui s’applique à toute fratrie. Alors elle continue de le surveiller du coin de l’œil, sans omettre de participer aux conversations auxquelles on l’invite. Elle fait comme elle sait si bien le faire – sourit, rit, parle et se tait quand il le faut. Elle ne transgresse aucune des règles avec lesquelles on l’avait éduquée, s’applique à laisser sa soi-disant perfection transpirer par chacun des pores de sa peau de porcelaine. Mais elle ne délaisse pas son investigation pour autant, et lance régulièrement des regards à son frère, à la recherche de quelque chose qui pourrait parler à la place de l’héritier. Elle avait encore les yeux braqués sur lui quand Alix prit la parole – quand les traits de Jules se sont détendus, ses yeux adoucis. Une nouvelle fois, ses sourcils se froncent, et elle tourne la tête vers la jumelle, assoiffée de réponses. Elle les trouve dans son regard à elle, qu’elle ne peut s’empêcher de ramener à Jules, à chaque fois. A chaque fois. Elle savait qu’un lien gémellaire était fort – mais il y avait quelque chose d’autre. Jamais elle ne les avais vus comme ça, Margot, jamais ; et pourtant, elle les connaissait par cœur. Elle retient un sourire en serrant ses lèvres et en feignant d’être soudainement très intéressée par la nourriture devant elle.

Elle finit le repas sans dire quoique ce soit ; et une fois que tout le monde commence à sortir de table, elle n’attend pas que Jules se soit complètement levé de sa chaise pour entourer son poignet de ses doigts, et lève les yeux vers les siens quand elle les sent lui brûler le visage. « You won’t mind sitting with your sister a little longer, will you? » De toutes façons, il n’avait pas de choix. Elle tire un peu sur son bras, le forçant à retrouver sa place. Elle demande gentiment aux domestiques de leur laisser un moment seuls, et attends qu'ils aient tous quitté la pièce pour supprimer son sourire de ses lèvres. Elle retire sa serviette de sur ses genoux, la plie soigneusement à droite de son assiette – et elle ne le regarde pas quand elle prend la parole une nouvelle fois. « What is it? Between you and Alix? And, don’t bother pretending. You’re spotted. »


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Jules Rosier
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Jules Rosier
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Autre comptes : not yet.
Age : 25 ans.
Statut du sang : Pur, et il ne peut en être autrement.
Emploi : Jeune juge au magenmagot, il a été nommé à cette place grâce au ministre lui-même... Ami de la famille Rosier depuis des générations.
Baguette : bois de cerisier, trente-deux centimetres et 34 millimètres. En son coeur se trouve un crin de licorne.
Ancienne maison : Serpentard, mais Jules est un choipeauflou : le choipeau a longuement hésité avant de l'envoyer chez les verts et argent.



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MessageSujet: Re: de omnibus dubitandum (jules&margot)   de omnibus dubitandum (jules&margot) EmptyJeu 19 Mai - 0:47

de omnibus dubitandum
ft/margot rosier

Il y a un temps le bruit des couverts qui s’entrechoquent doucement à la porcelaine quotidienne des Rosier. Tous sont assis à table dans un ordre bien précis. Le père préside, à sa droite se trouve sa femme, et à sa gauche, Jules. La branche majeure a lentement pris la place de l’autre branche, mineure, sur le devant de la table. A côté de Jules se trouve Margot, l’autre ainée, et en face se trouvent Marius, d’abord, près de leur mère, et puis Alix, et Auriane. La branche mineure se garde les autres sièges. Les conversations se font légères, ce soir. Jules lance un regard à sa jumelle, qui regarde Marius pendant qu’elle lui parle, son dos parfaitement droit et ce même sourire qui lui brise le cœur, parce qu’il ne lui est pas destiné à lui. Alors Jules regarde à côté, et il voit Auriane, qui elle, regarde son assiette alors qu’elle coupe consciencieusement son morceau de viande. Le brun serre les dents, le réconfort, même au sein des Rosier il ne l’a pas. Il coupe sa nourriture avec plus de hargne, bien qu’il tente de ne pas la montrer. Mais Margot a du la voir, parce qu’elle souffle son prénom, et Jules se tourne vers elle. Leurs regards noisettes s’entrechoquent un instant, doucement, plus comme une caresse et elle secoue la tête. Les conversations continuent, leur père en lance un, plus général, que Jules n’écoute que d’une oreille et puis une voix qui l’apaise presque autant qu’elle le hérisse s’élève. Jules est comme ensorcelé, il lève les yeux, pose le regard sur la belle en biais de lui, et il sait que quelque chose dans sa mauvaise humeur change, quand Alix pose le regard sur lui, aussi, un millième de secondes avant qu’elle ne regarde ailleurs, vers Margot ou un cousin. La conversation est polie, mais Jules sent les inflexions des convictions d’Alix qui pousse sur sa voix, qui dirige son discours sans que ceux qui la connaissent moins bien que lui ne le sachent. Il lève les yeux sur Marius, voit un léger sourire étirer ses lèvres, et sait que lui, il comprend aussi. Jalousie, encore, au creux de son estomac qu’il a, soudainement, noué. Jules laisse son père répondre, dans sa voix à lui il entend une approbation, mais aussi un ton qui se veut légèrement menaçant quand il signe son désaccord avec sa fille. Il la met en garde de ne pas aller trop loin, même si tout ça reste tout à fait polissé et courtois. Jules crève d’envie de soupirer et de leur demander à tous les deux de dire le fond de sa pensée. Ce moi qu’il refoule depuis des années et qui parfois veut ressortir, il le verrouille encore une fois bien au creux de son être. La conversation se termine bientôt, Jules en a entamée une avec sa mère, qu’il ne quitte pas des yeux pendant qu’ils discutent. Ils discutent de tout, de ce sang-mêlé retrouvé mort chez lui et qui était un de ses collègues. Même les Rosier ne savent pas, que c’est une domestique qui attend derrière lui que les Rosier aient terminé de manger, qui a versé le poison fatal à son ancien collègue. Juri est une des rares personnes que Jules aime savoir dans son dos, sa loyauté est sans failles et elle est un atout de poids pour le petit prince.

Une fois le diner terminé, tout le monde quitte la table. Jules s’apprête à en faire de même, mais Margot a enserrer son poignet entre ses doigts graciles. Pas avec force, mais avec la douceur de la sœur ainée qu’elle est. Jules est sensible aux désirs de sa sœur, surtout elle, il partage avec elle un lien que les autres ne peuvent pas comprendre, pas même Alix. Un poids dû au fait d’être l’ainé, et l’ainée. Si un jour la royauté devait revenir, elle serait reine de Grande Bretagne, et lui roi de France, tandis que les autres ne seraient que des princes. Ils ne pouvaient pas comprendre ce poids. « You won’t mind sitting with your sister a little longer, will you? » Jules se réinstalle sur sa chaise, il s’éloigne un peu de la table et ne regarde même pas le domestiques qui termine de débarrasser les vestiges du dîner. Ils n’ont pas le temps de tout retirer, que déjà Margot licencie ceux qui travaillent pour eux. Juri dans un coin de la pièce, jette un regard à Jules. Le brun hoche doucement la tête, pour lui intimer de suivre le mouvement, et reporte son attention sur Margot. Elle a arrêté de sourire, son expression est sérieuse et Jules sait qu’il doit s’en méfier. « What is it? Between you and Alix? And, don’t bother pretending. You’re spotted. » Jules fronce légèrement les sourcils. Il fallait bien que ça arrive un jour, que l’un d’eux se rende compte que Jules n’avait jamais cessé d’être attiré par sa jumelle. Qu’il avait respecté l’interdiction, certes. Qu’il ne l’avait plus embrassé (si ce n’est une fois, quand Marius l’avait surpris), qu’il n’avait plus chercher à faire d’elle la sienne, d’accord, mais qu’il l’aimait toujours. « I think she pretty much hates me, there’s nothing more to say Margot. It’s been years, ever since we started Hogwarts. Nothing new. » Si ce n’est la promesse de leurs mariages, à tous, plus pressante que d’habitude. Elle arrivait, plânait sur leurs têtes à tous et surtout sur les deux leurs. Parce que c’était soit Jules, soit Margot qui y passerait en premier, mais étant l’ainée fiancée à l’ainé Malfoy, Jules pariait sur elle pour monter à l’échafaud en premier. « Maybe I’ve started hating her as well, that would be just about time, don’t you think? » Sauf qu’il en éait incapable. Pas une Rosier, encore moins cette Rosier et Margot le savait, pusiqu’elle était même consciente que Jules ne détestait pas vraiment Marius.
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Margot Rosier
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Margot Rosier
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Statut du sang : pur - comment cela pourrait-il être autrement quand l'on s'appelle rosier?
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MessageSujet: Re: de omnibus dubitandum (jules&margot)   de omnibus dubitandum (jules&margot) EmptyDim 22 Mai - 13:45



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de omnibus dubitandum
(jules & margot)

La réponse de Jules ne vient pas tout de suite et, alors que les secondes s’allongent, Margot perd le peu de patience dont elle dispose et pose ses yeux sur les traits du jeune homme. Tout ce qu’elle voit, ce sont ses sourcils froncés, ses traits soucieux – et elle ne peut retenir un rictus alors qu’elle se rend compte qu’elle venait tout juste de taper dans le mile. Rictus qui ne disparaît pas alors qu’il lui répond, sur le même ton que d’habitude. Et sa réponse ne lui plaît pas. Les sourcils de la brune se hausse, ses yeux papillonnent deux ou trois fois et son buste recule de quelques centimètres. Poudlard ? Elle n’y croit pas, elle n’y comprend rien, elle ne voit pas en quoi la décision du Choixpeau avait pu détruire leur complicité d’autrefois. Ses traits et son buste se détendent alors qu’il continue, et reste là, à ne rien dire pendant quelques secondes. Parce qu’elle ne sait ni quoi dire, ni quoi penser. Avant d’ouvrir la bouche, de la refermer en pinçant les lèvres, et de finalement la rouvrir pour en laisser sortir quelques mots. « That clearly wasn’t the expected answer, dear brother. » Elle fait reculer sa chaise de quelques dizaines de centimètres, passe ses jambes sur la gauche et se retrouve assise de travers, lui faisant désormais parfaitement face. Et encore une fois, elle ne dit rien. Elle se contente de scruter ses yeux noisette, à la recherche d’elle ne savait trop quoi. De quelque chose qui l’aiderait à réellement saisir ce que Jules pouvait bien avoir sur le cœur. Parce que la grande sœur qu’elle est ne peut s’empêcher de se soucier de lui. Et parce que la fouineuse qu’elle était devenue ne peut s’empêcher de vouloir donner un sens à ses réponses auxquelles elle n’en trouvait aucun. Ils restent ainsi durant plusieurs secondes – longues, probablement interminables pour Jules puisqu’il sait forcément ce qu’un regard pareil de la part de son aînée signifie. Elle se doute, que quelque chose est différent. Que quelque chose a changé, pour que les jumeaux se toisent de la sorte à table, entre autres bizarreries qu’elle avait remarquées. Elle finit par secouer la tête, doucement, rapidement, sans pour autant défaire l’étreinte de leurs iris. « Look, I know you. It doesn’t matter how willing you are to hate someone, you can’t. You cannot hate us. » Elle était assez prétentieuse pour se dire que Jules Rosier aimait ses frères et soeurs, chacun d’eux. Elle se souvenait parfaitement de l’air qu’il y avait eu sur son visage, ce jour où Marius avait été blessé en cours de Potions. Elle se souvenait de l’inquiétude qu’il n’avait pas réussi à dissimuler derrière le détachement qu’il avait tant bien que mal essayé d’adopter. Il avait beau dégager cette froideur, la même que Margot répendait sur son passage, il ne faisait aucun doute qu’ils partageaient tous les deux l’amour pour leur famille – en plus du poids que pesaient sur leurs deux paires d’épaules en particulier. Ils étaient liés par quelque chose que Margot n’arrivait pas à définir. Le fait qu’ils étaient les deux aînés et qu’ils auraient tous les deux régné sur un royaume immense à une autre époque faisaient qu’ils étaient bien plus proches que ce que les gens pouvaient s’imaginer. « Don’t make me believe that being sorted in different houses years ago made you act like strangers. Houses don’t matter anymore. And you could have stayed in touch anyway. » Il n’était pas difficile de se voir, à Poudlard. Pendant certains cours communs qu’ils avaient partagé, les week-ends, les après-midi à Pré-au-Lard – autant de moments qu’ils auraient pu partager ensemble. And yet.  « I really do reckon something happened. Something serious. » Ils n’étaient pas simplement frère et sœur, ils étaient jumeaux. Le plus puissant des liens de parenté. Elle n’en savait rien, Margot, mais elle se doutait qu’il n’était pas aisé de le briser. « You don’t have to hate her if you don’t want to, Jules. »


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Jules Rosier
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Jules Rosier
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MessageSujet: Re: de omnibus dubitandum (jules&margot)   de omnibus dubitandum (jules&margot) EmptyLun 23 Mai - 1:41

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Sa réponse fait mouche, elle distrait Margot. La déstabilise, même. Jules l'observe du coin de l'oeil, avant de franchement tourner son corps vers elle. La brune ouvre la bouche, Jules hausse doucement les sourcils, comme pour lui demander ‘alors quoi ? Qu’est-ce que tu vas faire ?’. Elle ferme la bouche, pince les lèvres, et un début de sourire satisfait naît sur les lèvres de l’héritier. Sourire mort né quand Margot trouve à répliquer. « That clearly wasn’t the expected answer, dear brother. » Jules fronce les sourcils, l’observe bouger sa chaise, et prendre une position qui ferait probablement pincer les lèvres de leur chère mère. Et là, elle l’observe. C’est long. Trop long, Jules déteste ça, il ne supporte pas quand Margot utilise son pouvoir magique de sœur ainée sur lui. Il aura un jour le pouvoir de régner sur cette famille, et peut être même sur plus de monde et pourtant Margot prendra toujours un malin plaisir à vouloir lire en lui, comme si il était un livre ouvert. Mais Jules est comme tous les purs : secret. Il garde en lui des choses qu’elle ne sait pas, et ne saura jamais. Outre l’amour démesuré qu’il porte à Alix, il y a ses fautes et son crime. Celui d’un homme, celui pour lequel il est certain que Margot aurait du mal, cette fois, à le pardonner. « Look, I know you. It doesn’t matter how willing you are to hate someone, you can’t. You cannot hate us. » La vérité coule sur lui comme une douche glacée. Il ne sait bien, et se tend en y pensant. Le brun a la main posée sur la nappe qui recouvre l’immense table en bois massif des Rosier. « Maybe I can, things change. Brothers kill each other, wives poison their husbands,… Family doesn’t mean a bloody thing in our world and you know it as much as I do. » Il a fermé son poing, sur la table, la colère de cette vérité assumée consume le calme qu’il a généralement en public, quand il parle aux autres, à ceux qui ne sont pas Rosier. Lui ne pourrait jamais toucher un de leurs cheveux, mais il sait qu’Alix le tuerait si ça pouvait lui garantir la couronne. Il se demande encore comment ça se fait qu’elle n’y soit toujours pas parvenue, parce qu’elle est celle qui pourrait le plus facilement lui prendre la vie.

« Don’t make me believe that being sorted in different houses years ago made you act like strangers. Houses don’t matter anymore. And you could have stayed in touch anyway. » Jules soupire et lâche un léger rire, comme si c’était ça… Et pourtant. Et pourtant c’était ça. La déchirure avait été nette, précise. Il avait voulu rejoindre gryffondor pour toutes les mauvaises raisons, et le choipeau le lui avait interdit. Non, lui avait-il dit, ce désir égoïste est la marque des serpents, alors serpent tu seras. « I really do reckon something happened. Something serious. » Aussi sérieux que la mort elle-même. La mort de ce lien précieux, tranché d’un coup précis par deux parents qui avaient trop peur de ce que cet amour pourrait apporter sur le fabuleux, le royal, l’immaculé nom Rosier. « You don’t have to hate her if you don’t want to, Jules. » Exaspéré, Jules se lève. Il ne bouge pas beaucoup, fait quelques pas, revient près de Margot mais se retourne pas sur sa chaise. L’impulsivité qu’il se permet n’est pas habituelle, mais Margot est sa sœur et il ne joue pas de rôle face à elle. « It is not a question of will. » Jules soupire, encore. Las, il glisse une main sur son visage, et pose l’autre sur le dossier de la chaise qu’il a quitté quelques secondes auparavant. « Yes, something serious happened. She realized I’d get everything while she – while you, and Auriane and Marius – would not get anything, but a forced wedding. And she hates me for that, and that’s probably just a matter of time before I end up dead, thanks to Alix. » Il était très sérieux, le regard posé sur Margot, depuis la hauteur qu’il avait pris en se levant. Le prince reprend contenance, il lâche la chaise, son dos se fait plus droit. « So this is not about wanting or not to hate her. This is about not letting her win. » Ce qui était de toute manière impossible, à cause de sa situation de femme.
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Margot Rosier
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Margot Rosier
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MessageSujet: Re: de omnibus dubitandum (jules&margot)   de omnibus dubitandum (jules&margot) EmptyVen 27 Mai - 17:26



(∆∆∆)
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(jules & margot)

Il n’y a qu’à voir la manière dont l’échine de Jules se tend pour comprendre que Margot avait piqué à l’endroit exact où il le fallait. Il ne devait pas se rendre compte que les avoir vu grandir, tous les quatre, avait donné à l’aînée toutes les cartes dont elle avait besoin pour qu’aucun détail ne lui échappe. Rien ne passait inaperçu. Peut-être même sans s’en rendre compte, elle stockait la moindre information pour s’en servir ultérieurement et briser les carapaces que tous se forgeaient – parce qu’il était clair qu’au sein des Neuf Sacrées, personne n’était réellement sincère. Leurs générations à tous, pour commencer, n’étaient que mensonge puisque basées sur des accords et des promesses qui n’étaient bénéfiques que pour les plus anciens. Tous n’étaient en vérité que des acteurs extrêmement doués pour cacher leurs pensées et leurs sentiments. Elle ne savait pas tout, Margot, loin de là. Mais elle avait le pouvoir de creuser plus loin que quiconque. Elle sourit une fois encore, parce qu’il ne réalise pas que plus il parle, plus Margot en apprend, alors même qu’il se donne tant de mal à rester celui qu’il prétend être à longueur de journée. Elle lève son index, le pointe droit vers son frère et le secoue de gauche à droite à quelques reprises avant de l’appuyer contre le creux de son épaule. « See, all relies in the maybe. » Preuve que lui-même n'était pas certain de pouvoir haïr sa soeur autant qu'il le "voulait". Parce qu'il n'en avait pas la moindre envie ; c'était lisible, partout sur son visage et dans ses gestes. Oh, il en avait dit, des choses. Mais c’était tout ce que la sorcière avait retenu des phrases qu’il lui avait lancé. Ça, et le contrôle qu’il avait perdu, la contenance qui l’avait quitté. Ça et sa main sur le rebord de la chaise dont il s’était levé, soudain gagné par une colère qui, visiblement, avait été refoulée pendant trop longtemps. Elle n’avait que faire de la prétention qui transpirait des pores de son cadet, de l’ambition malsaine qu’il attribuait à Alix. Parce que ça ne l’affecterait en rien. Comme il l’avait si bien souligné, elle n’aurait rien d’autre qu’un mari fourni, une vie réglée comme du papier à musique – et éventuellement le trône d’Angleterre, si les avides de pouvoir qu’étaient la majeure partie des sang-purs de ce pays parvenaient à leurs fins. « You feel threatened, which is absolutely fair if the horrible things you just said about your twin are true. » Elle avait insisté sur ce dernier mot, comme pour le lui rapeller – comme s’il avait pu l’oublier. « But whatever the flaws and harmatias you give her, there is one thing you cannot deny – she is far from being stupid. None of us are. We've all known for a long time that if, and only if, the monarchy had to be back again, you’d be the one sitting on the throne of freaking France. Don't you think she would have acted by now? » Don't you think y'oud already be dead? Elle se lève à son tour, se plante juste devant lui, se tenant aussi droite que possible. Il fut un temps où il était un réel petit frère, où il devait lever les yeux pour pouvoir la regarder. Les rôles avaient été inversés, mais ça ne réduisait en rien le pouvoir d’une aînée. Elle pose ses deux mains sur ses épaules, et soudent une fois encore leurs yeux foncées. « And I don’t give a dragoncrap about what you think about family : it matters to me, and there is no way I’m letting ours tumble down. » Elle retire ses mains des épaules de Jules, détend ses jambes pour désormais se dresser d’une manière plus décontractée – posture qu’elle ne se permettait qu’en face de ses frères et sœurs et autres êtres aimés, parents mis à part. Elle ne laisse cependant pas l’étreinte de leurs iris se défaire. « She’s not winning. Ever. What is more, I really would like to join this little game of yours. » Elle avait laissé un air faussement amusé se glisser sur ses traits, mais elle reprend très vite son sérieux. « Tell me how I can help. And don’t you dare keep on hiding bloody secrets from me. »
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Jules Rosier
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Jules Rosier
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MessageSujet: Re: de omnibus dubitandum (jules&margot)   de omnibus dubitandum (jules&margot) EmptyVen 27 Mai - 18:26

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« See, all relies in the maybe. » Fait-elle après avoir agiter son index devant elle, avant de le pointer sur son épaule. Elle lui fait la leçon, et Jules déteste ça. Qu’est-ce qu’elle a en plus que lui pour lui faire la leçon, hein ? Trois ans, trois malheureuses années qui ne lui garantissaient même pas l’héritage de cette famille. Prétentieux, Jules l’était véritablement, c’était ancré au fond de lui, posé là par son père, imprimé et ré-imprimé et encore et encore au fil des années, si bien que c’était impossible de faire marche arrière. Et pourtant, elle touchait juste. Peut être, peut être qu’il détestait Alix, peut être que la famille ne signifiait rien au sein des neuf, peut être, oui, mais non. Non la famille ne signifiait pas rien, la famille était son tout, le clan passait avant tout le reste. Non il ne détestait pas Alix, il l’aimait, et son amour était plus fort que sa haine, quoi que retranché toujours pour loin, par la vigueur utilisée par la jeune femme pour le repousser toujours plus loin. « You feel threatened, which is absolutely fair if the horrible things you just said about your twin are true. » Jules la regarde, aucune émotion ne semble réellement venir changer son expression. Il l’écoute, attend d’entendre ce qu’elle va dire, et l’expression qu’il a est précisément celle qu’il a quand il écoute les gens se défendre, dans les salles d’audiences. Neutre. « But whatever the flaws and harmatias you give her, there is one thing you cannot deny – she is far from being stupid. None of us are. We've all known for a long time that if, and only if, the monarchy had to be back again, you’d be the one sitting on the throne of freaking France. Don't you think she would have acted by now? » Jules inspire une grande bouffée d’air, énervé par ce genre de discours. La brune se lève, et se fait haute devant lui. Pourtant, il lui manque quelques centimètres. Pas beaucoup, mais assez pour faire la différence. Les deux hommes de la fratrie sont plus grands que toutes les filles, et c’est normal dans un sens. L’ainée pose ses mains sur les épaules de l’héritier, comme pour prendre l’ascendant sur lui. « And I don’t give a dragoncrap about what you think about family : it matters to me, and there is no way I’m letting ours tumble down. » Jules lui lance un regard qui veut tout dire. Crois-tu vraiment que c’est ce que je veux ? Que notre famille s’écroule ? Elle sait très bien que non, qu’il ne l’admettrait pas. « She’s not winning. Ever. What is more, I really would like to join this little game of yours. » Désormais plus déntendue, la brune avait lâché ses épaules et Jules poussa la chaise à sa place, avant de glisser ses mains dans ses poches et de se mordre la lèvre avant d’écouter la suite. « Tell me how I can help. And don’t you dare keep on hiding bloody secrets from me. » Il marche, s’approche de la fenêtre et regarde un instant le parc de leur domaine. Il y voit Marius, et Alix, qui discutent en marchant dans le parc. Jules les regarde un instant, les émotions qu’il ressent sont claires à son esprit, mais il ne peut pas en parler. Pas même à sa sœur. Obligé de mentir à son propre sang, Jules hoche la tête et se tourne à nouveau vers elle. « She is not stupid indeed, I think she’s very clever, actually. » Peut être plus que lui, même. « It is not my attention to see our family tumbling down. Nor is it my attention to keep secrets from you, sister. » Il la regarde, il ment, mais pas vraiment. Il ne continue pas sa phrase, c’est tout. « Maybe, and yes I’m using that word again, maybe she is waiting for the right time… Maybe she doesn’t want to have me dead, maybe she just wants to be the queen and nevermind for us all. » Et pourtant, il était l’héritier légitime, mais après lui venait Marius, puis leur oncle, puis Daerios,… Alix était si loin dans la ligne de succession que c’était idiot de penser qu’elle pourrait avoir le trône en se contentant de tuer ceux qui étaient dans son chemin, oui… Mais elle savait que Jules ne la laisserait jamais faire, alors peut être que l’éliminer, lui, du chemin, était un bon début. « You know Juri, right ? » Il prononçait le prénom de la japonaise presque à la perfection, elle avait passé des heures à le lui apprendre, et en retour il lui avait appris des mots d’anglais. « I asked her to keep an eye on Alix. Whatever she’d do to go against me, Juri would told me. What puzzles me is that… » Jules fronce les sourcils, et retourne près de sa sœur. « She found nothing. I don’t get it. She may be my twin, she may have loved me once but now there’s nothing in the world she loves more than the promise of a crown on her head. » Et c’était là leur différence, car Jules aurait donné la couronne au premier venu si il pouvait avoir la promesse de vivre avec elle, si il pouvait la posséder à jamais. Mais c’était peine perdue, alors à quoi bon ? Fâché de l’avoir perdue, il préférait l’empêcher d’accéder à cette chose qu’elle voulait tant, et que lui avait l’opportunité d’avoir. « She may know I’m the heir, she won’t take it and you know it. She doesn’t care about rules, and if there’s a way for her to sit on the throne, she’ll seize it. »
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