⤜ De l'enfance...
"Il faut que l'on parle mon fils. Retrouve moi dans mon bureau." Maximilian, du haut de ses 11 ans, savait parfaitement qu'il ne fallait pas faire attendre son père. Tout les deux avaient le même sens de la patience. Aucune. Ce dernier n'avait pas besoin de dire maintenant ou tout de suite. L'enfant le savait. Il entra à sa suite dans le bureau et ne prit surtout pas place sur une chaise. Il avait envie de se tordre les mains. Il respira profondément pour ne pas le faire. "Père ?" Il ne savait pas si l'interrogation était une bonne chose ou non. Dernièrement il n'avait pas fait de bêtises. Ou du moins, rien de grave. "Tu as reçu un hibou ce matin. De l'école Poudlard." Pour la seconde fois en quelques minutes, le jeune homme respira profondément, l'école de sorcier de Poudlard. L'une des plus grandes dans la monde de la magie. Il avait de quoi être fier, même s'il se savait inscrit depuis le jour de sa naissance, il avait attendu le courrier avec impatience tous l'été. Il avait envie de saisir le papier, de lire le contenu de la lettre et la liste de fourniture comme tout enfants sorciers du pays. Patience. Il fallait faire preuve de patience. "Il est important que tu fasses honneur à ta famille, tout au long de ta scolarité. Aucune erreur ne sera accepter. Tu comprends, n'est ce pas ?" Comment ne pas comprendre ? La famille Greengrass avait nom, un honneur, Maximilian ne serait certainement pas le premier de cette noble famille à salir ce nom sir précieux à ses yeux. "Oui père, je comprend." Ce dernier se leva de son bureau et approcha de l'enfant. Maximilian ne bougea pas d'un centimètre. "Pendant les 7 ans à l'école tu vas te faire des relations. Amis et ennemis. Souviens-toi quelle te poursuivrons pour le reste de ta vie. Prend bien soin de choisir l'un comme l'autre." Le jeune garçon connaissait parfaitement les alliées et ennemis de sa famille. Etre bien avec les Bulstrodes ou encore les Lestrange. Avoir une haine sans fin pour les Rosier ou encore les Malfoy. Bien qu'être plus que stratège avec eux. "Je le sais père." Ce dernier s'approcha du bureau et ouvrit le meuble, en sortant l'enveloppe, il hésita une seconde. "Laisse moi maintenant." Le jeune enfant prit le courrier et remercia poliment son père. Calmement, il se retira du bureau et ferma docilement la porte. A travers l'enveloppe, il pouvait sentir le parchemin épais. La lettre, avec la date et l'heure du train. La liste. Une baguette. Un chaudron. Des ingrédients et livres. Un balai. Un hibou peut-être. Ou alors une chouette. En silence, il quitta le couloir et décida de se rendre dans sa chambre, là-bas, il pourrait faire l'étude du tout.

Le Chemin de Traverse, une allée pleine de boutique, tel que Le Chaudron Baveur, Gringotts ou encore la boutique d'Ollivander, le vendeur de baguette magique. Une façade haute et délabrée, Maximilian jeta un coup d'oeil à sa mère et la suivi à l'intérieur de la boutique. Un désordre sans nom régnait dans la boutique. Des boites de baguettes partout. "Monsieur Ollivander, mon fils entre à Poudlard nous venons pour sa baguette." Le propriétaire de la boutique s'approcha et examina l'enfant. Puis soudainement tendit la main vers lui. "Votre bras jeune homme." Lentement, Maximilian tendit son bras et le sorcier prit une mesure en examinant rapidement sa main. Il marmonna quelques mots que Maxim ne comprit pas. Il s'en moquait. "Bois en chêne blanc, crin de licorne, 37.8 cm, assez rigide. Voyons ?" Le jeune homme fit un léger mouvement. Une catastrophe. "Non, non. Plutôt du sorbier et un coeur de ventricules de dragon, 34.2 cm de souplesse. Je vous en prie." Maximilian grimaça quand il n'eue pas l'effet désiré. Le vendeur savait il ce qui faisait au moins ? "Toujours pas ? Peut-être que... Oui, essaie celle-ci jeune homme." En prenant la baguette, Maxim eu l'impression de sentir une chaleur l'envahir. Sa baguette. Il venait juste de la trouver. "Chêne rouge, il s'agit d'une baguette assez rigide qui mesure 27.7 cm et possède en son coeur un crin de Sombral." Maxim n'écouta pas le reste de l'échange entre sa mère et le propriétaire de la boutique. Il ne fit pas attention non plus au règlement de la baguette. Pour une baguette le prix n'a pas vraiment d'importance. Non. Le jeune homme rêvait à ses futurs exploits à l'école de magie. "Ton père est navré de ne pas être là aujourd'hui. Pour tes premiers achats. Les élèves de premières années n'ont pas le droit d'avoir un balai. En revanche, tu peux choisir l'animal de ton choix. Viens." Ils n'eurent à parcourir qu'une dizaines de pas avant d'entrer dans une autre boutique, Au Royaume du Hibou. "Tu as le choix Maxim." Hiboux grand-duc, chouettes effraies, chouettes lapones ou encore chouettes hulottes Maxim ne savait plus où donner de la tête. S'approchant du vendeur, l'enfant écouta les différents récits de ce dernier concernant les différents animaux. Il voulait une chouette ou un hibou. Un moyen de transmettre du courrier. Rapidement, son choix se porta sur une chouette effraies. "Bon choix mon garçon, cette chouette à déjà un nom Athéna." Athéna. Le garçon aimait bien. Il caressa la chouette qui roucoula doucement. Alors que Madame Greengrass effectuer la paiement de l'animal et de divers produits utile à l'entretien de ce dernier, le vendeur continua. "Athéna est le nom d'une déesse. Celle de l'intelligence et de l'habileté. Celle de la stratégie guerrière aussi de l'artisanat et de la sagesse également. Qu'en penses-tu, fiston ?" "Que nous allons faire de grandes choses. Encore une chose, je préfère Monsieur Greengrass." Sur c'est derniers mots, les deux Greengrass quittèrent la boutique et retournèrent au Manoir de la famille.

Une falaise. Le lac. Le château. Immense. Magnifique. Magique. Il patientait avec une multitude d'autres enfants de son âge. Maximilian ne savait plus quoi penser. Le trajet dans le train ? Ou celui en barque ? Peut-être les premiers pas dans le château ? Ou encore aux moments à venir ? La chanson du Choixpeau magique. La répartition. L’excitation. Gryffondor. Serdaigle. Poufsouffle. Serpentard. Enfin le professeur leur fit signe de le suivre. La grande salle. Son plafond. Comment respirer ? Il ne le savait pas. Il ne savait plus. Jamais il n'aurait imaginé être aussi à bout de mots ou de souffle ou d'autres choses pour ce grand moment. Il écouta à peine la répartition quand son tour arriva. "Greengrass, Maximilian." La tête haute, l'enfant de 11 ans grimpa sur le tabouret où le Choixpeau fut mis sur sa tête. Soudainement, il n'était plus seul. Il entendait une voix. A l'intérieur même de sa tête. Une voix qui lui parlait de lui. Sa détermination. Ses forces. Ses faiblesses. Pour, très rapidement, le choix fut fait. Le choix de sa maison. "SERPENTARD." La maison des verts et argents. Sa maison pour les 7 prochaines années de sa vie.