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 (fifteen years ago) to pick the pieces up (ft. helios)

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Ulysses Livingstone
we elect our rulers

Ulysses Livingstone
Pseudo : djesus getnaked. / swann
Crédits : opale essence (avatar).
Messages : 850
Date d'inscription : 13/05/2016
Age : vingt-deux années que tu foules la terre de tes pieds de bâtard. une innocence enfantine qui ne t'a jamais été permise.
Statut du sang : sang-mêlé. bâtard d'un sang-pur, plus précisément amphitryon yaxley, et d'une née-moldue. tu es né d'un viol.
Emploi : domestique. destiné à une vie de merde à cause de l'héritage de ta mère. tu rêves de pouvoir t'envoler.
Baguette : trente-deux centimètres huit. taillée à-même un cerisier. en son cœur un crin de licorne. parfaite pour la métamorphose.
Ancienne maison : gryffondor. tête brûlée qui rêve de grandeurs, cette maison est parfaite pour toi.



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MessageSujet: (fifteen years ago) to pick the pieces up (ft. helios)   (fifteen years ago) to pick the pieces up (ft. helios) EmptyDim 22 Mai - 14:32


come take my heart of glass
and give me your love
i hope you'll still be there
to pick the pieces up
cause baby I'm fragile


« If you ever find yourself stuck in the middle of the sea,
I’ll sail the world to find you. »



Il y a quelques jours de cela, tu as soufflé les bougies de ton gâteau d’anniversaire, dans ta petite chambre, pendant que la famille Yaxley célébrait traditionnellement Noël en bas, dans la grande salle, un feu brûlant dans l’imposante cheminée. Tu viens juste d’atteindre l’âge de raison, qui est une expression étrange pour désigner les sept ans, et étonnamment tu es tout excité. Usuellement, chaque année tu n’as qu’un cadeau, en commun avec ton anniversaire et Noël, toutefois, cette fois-ci, ta mère t’a offert deux cadeaux, bien distincts, décidant que l’occasion le mérite. Alors tu as déballé tes cadeaux, pour y découvrir la bannière des Flèches d’Appleby ainsi qu’un souaffle. Tu n’aurais pu rêver mieux, être plus heureux. Quelques jours plus tard, tu joues encore avec ta grosse balle, néanmoins ta petite chambre n’offre pas tout l’espace nécessaire pour pouvoir s’entraîner, à même le sol, correctement. Cependant, tu n’oses pas non plus descendre. Bien que ta mère t’ait avoué, lors de ton anniversaire, décidant à présent que tu es assez grand pour comprendre, que tu es le frère de tous les enfants de la maison, tu ne te sens toujours pas à ta place. Oui, tu viens de réaliser que tu es un bâtard, et que ton père est l’homme de qui tu as le plus peur, qui hante tes cauchemars la nuit. Toutefois, étonnamment, tu le vis plutôt bien. Tu te doutais déjà de quelque chose, et cela ne change rien à la situation. Tu ne fais toujours pas partie de la famille que tu côtoies tous les jours. Alors, tu les observes à travers ta petite fenêtre, fantasmant sur les rejoindre en bas, dans le grand jardin. Même pas forcément avoir un tendre câlin de leur part, juste être parmi eux. Surtout que tous les enfants sont rentrés – Helios de sa formation de chercheurs, Zénon et Rhea de Poudlard – pour passer les vacances de Noël. C’est festif, et tu te sens terriblement frustré. Surtout qu’il se met à neiger à présent.

Alors que le soleil est entrain de descendre dans le ciel, les flocons continuent de tomber, et toi tu les regardes avec envie. Tu te décides enfin à sortir de ta petite pièce, pour lancer quelques balles, et aider ta mère en cuisine. À cette heure-ci, il y a peu de risques pour que tu croises un membre de la famille, chacun vaquant à ses propres occupations en attendant l’heure du souper, surtout pas Amphitryon Yaxley, très certainement occupé à boire son scotch dans son bureau. Une fois en bas des escaliers, comme prévu, il n’y a personne à l’horizon. Alors, serein et guilleret, tu pousses la porte de l’immense cuisine, où seuls les domestiques y posent les pieds, et va faire un bisou sur la joue de ta mère. Contente de voir ta joie constante depuis quelques jours, elle esquisse un sourire à ton geste affectueux, toutefois elle te pousse tendrement en dehors de la pièce, pour que tu ne restes pas dans ses pattes.  Tu te retrouves alors à l’extérieur, le jardin envahi d’une fine mais résistante couche de neige. Le souaffle toujours en ta possession, tu lèves la tête et tires la langue, essayant d’attraper quelques flocons au passage. C’est une belle fin d’après-midi, et tu veux vraiment en profiter à fond.

Bien trempé de la tête aux pieds, de transpiration et de neiges fondues, il est enfin temps de rentrer, prendre une douche avant de te cloitrer de nouveau dans ta petite chambre, pour manger ton ridicule dîner, tout seul, pendant que la famille Yaxley, ta famille officieuse, se réunit autour d’une table bien garnie. Tu rentres donc à l’intérieur du manoir, laissant, contre ton gré, une trace mouillée sur ton passage. Tu comptes remonter discrètement les escaliers lorsque tu entends deux pré-adolescents s’amuser ensemble. Assailli par ta curiosité et ton envie grandissante de jeu, tu renonces rapidement à ton idée initiale, pour aller voir ce qui se trame. C’est Zénon et Rhea, entrain de se chamailler ensemble, d’une manière qui se veut presqu’un peu brutale. Tu les observes de loin, dans ton coin, dans l’entrebâillure de la porte, un léger sourire attendri et envieux sur les lèvres. Puis soudain, c’est le drame. Dans leur excitation, ils ne font guère attention, et les deux enfants renversent un vase antique, qui vient se fracturer violemment, et dans un bruit sourd, au sol. Un objet dont tu as tant entendu Amphitryon vanter sa valeur. Personne n’ose plus bouger après le grand fracas. Et, bien entendu, c’est à ce moment que le chef de famille, suivi par le reste des membres, décide de débarquer en trombe. À la vue de son vase brisé en mille morceaux, son regard devient instantanément noir, annonçant un orage terrible. Cherchant des yeux un coupable, il se retrouve face à toi, t’apercevant trempé et avec le souaffle dans la main, ce qui fait de toi le coupable idéal. Une grimace haineuse sur son visage, déformé par la rage, et la baffe part toute seule. Sous la violence du coup, tu te retrouves à même le sol, la joue en feu et le cœur qui bat la chamade. Tu sers alors les dents, appréhendant les autres coups.
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Helios Yaxley
we follow the regime

Helios Yaxley
Pseudo : ex libris (alex)
Crédits : ex libris (avatar) et alaska (signature).
Messages : 306
Date d'inscription : 13/05/2016
Age : trente-et-un ans à l’horloge du temps.
Statut du sang : pur, bien que le voyant n'y accorde que peu d'importance.
Emploi : chercheur pour le ministère de la santé magique. il était autrefois guérisseur à sainte mangouste.
Ancienne maison : serdaigle, les érudits.



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MessageSujet: Re: (fifteen years ago) to pick the pieces up (ft. helios)   (fifteen years ago) to pick the pieces up (ft. helios) EmptyDim 22 Mai - 22:06



" Me and the dragon can chase all the pain away...
My sweet prince, you are the one."

ft. ullios
2001.

L’ainé des Yaxley est assis en tailleur dos à la cheminée crépitante. Il jette un regard furtif à son père, affairé à lire la Gazette avant de replonger dans son livre. Depuis plusieurs heures, l’adolescent parcoure d’innombrables ouvrages sur la biologie magique, qu’il a éparpillés tout autour de lui. Il s’arrête de temps à autres pour coucher quelques notes sur un parchemin, et regarde parfois dans le vide tout en réfléchissant aux rétrovirus lymphotropes, -fléau des sorciers atteints de lycanthropies depuis une quinzaine d'années. Typiquement le genre de lectures qui n'intéressent que lui et son géniteur dont le terrible secret est bien gardé. La pathobiologie est un des centres d'intérêt du serdaigle. Les oncoviridae, lentiviridae et spumaviridae forment autant de micro-organismes qui le fascinent. Depuis sont intégration à l’école de magie, cette passion incomprise deme un atout. Helios, à à peine dix-huit ans, vient d’intégrer Sainte Mangouste en qualité d’apprenti-guérisseur. Il profite des vacances de noël pour se murer dans un silence solitaire, loin des chamailleries habituelles de sa fratrie. Ces premiers mois loin de Poudlard ont été difficiles. Il a fait une croix sur la compagnie journalière de sa soeur, Rhea, qu’il aime tant, ainsi que sur le doux visage de Phaedre Malfoy qui lui souhaitait une bonne journée, chaque matin. Il ne cesse de songer à la jeune fille et à ses grands yeux azurés, et s’efforce de l’oublier depuis son départ. Une tâche quelque peu compliquée, mais avec laquelle il a appris à vivre. Ignorer l’existence de la reine des glaces ne peut être plus sorcier que ses examens de septième année.

Bien loin de son premier baiser avec Phaedre, Helios tourne calmement les pages de son journal de médicomagie. Il préfère encore s'attarder sur une multitude de virus plutôt que d’entendre parler de l’atrocité que représente la perte de la pierre philosophale pour son alchimiste de père. Sa lecture vaut mille conversations avec lui. Il lève sa baguette et s’apprête à poursuivre sa prise de notes quand un frisson lui parcourt l’échine. Il réajuste ses lunettes et réalise soudain que le sol sous ses pieds l’aspire tel du sable mouvant. Il retombe dans la même pièce à un moment suspendu dans le temps. Helios se relève et balaye la bibliothèque du regard. Il se voit lui, une dizaine d’années plus tard. Il s’adresse à Amphitryon au sujet d’Ulysses, le fils de cette domestique qui toujours lui a apporté cette affection maternelle qu’il n’a pas connu auprès de sa propre mère. Il fronce les sourcils et essaye de comprendre leur conversation. « Père, j’aimerais beaucoup qu’il m’accompagne à Londres. » « Londres ? Et que veux-tu que cet empoté fasse là-bas ? » « Il sera mon domestique. » Amphitryon lui lance un regard méfiant. Il connait son fils comme sa poche. Ses intentions sont trop pures pour faire d’Ulysses un simple serviteur. « Il n’est rien de plus que cela, tu m’entends ? Si j'apprends que tu traites mon bâtard comme un Yaxley, je l’exécuterai de mes mains. » À ces paroles, Helios revient au présent. Son manuel tombe de ses mains dans un fracas sourd, tandis que sa famille est agglutinée autour de lui. Il bat des cils un moment et réalise en une demi-seconde ce qu’il a vu. Il est encore jeune, et ne peine pas à jongler entre le futur et le présent. L’idée de maîtriser le temps l’excite.

Il pousse son père et son frère et sa soeur et se dirige vers le couloir. Il trébuche sur la porcelaine brisée et le marbre mais se relève sans rechigner devant le petit Ulysses esseulé. Il voit les larmes qui perlent ses joues et comprend que les Yaxley étaient occupés à le punir. Helios le prend par le bras et l’entraine dans sa chambre. Une pièce remplie d’ouvrages, de schémas du corps humain et de cartes du ciel. Un univers de savoir dans lequel il se sent en sécurité. Un endroit dans lequel il n’est pas venu depuis plusieurs mois. Le jeune homme prend le souaffles des mains de l’enfant et le lui envoie en plein ventre. Il veut jouer avec lui. « Je viens de faire une découverte extraordinaire. » Un sourire malicieux pendu au coin des lèvres, il approche son visage du sien et lui souffle : « Ulysses, tu es toi aussi le fils d’Amphitryon, je l’ai vu. » Un silence. « J’ai toujours su que nous étions demi-frères. » Il essuie ses larmes du bout des doigts et le prend dans ses bras. « N’aies pas peur de l’avenir. Tu es sous ma protection, je te promets que tu feras de grandes choses. »
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