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 You can't wake up, this is not a dream ~ Cléophée/Eliott

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Eliott Windsor
we elect our rulers

Eliott Windsor
Pseudo : Judge
Crédits : Lylou
Messages : 133
Date d'inscription : 17/05/2016
Autre comptes : On est bien assez dans ma tête déjà, alors sans façon !
Age : Trente et un ans.
Statut du sang : Son sang est impur, et pour cause, des mariages dont l'amour est la seule ligne directrice.
Emploi : Batteur chez les Flèches d'Appleby, et vendeur chez Quidditch & co.
Baguette : Trente quatre centimètres sculptés dans du bois de cèdre rendant la baguette rigide, avec en son cœur une griffe d'hippogriffe.
Ancienne maison : Gryffondor, le courage, la force.



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MessageSujet: You can't wake up, this is not a dream ~ Cléophée/Eliott   You can't wake up, this is not a dream ~ Cléophée/Eliott EmptySam 21 Mai - 12:31

You can't wake up, this is not a dream
Cléophée & Eliott
But for now we stay so far, ‘til our lonely limbs collide. I can’t keep you in these arms, so I keep you in my mind. But for now we stay so far, ‘til our lonely limbs collide. I can’t keep you in these arms, so I keep you in my mind. We can meet in the middle. Bodies and souls collide. Dance in the moonlight when all the stars align for you and I. For you and I. ▬ PVRIS

Il était là, assis sur l'un de ces bancs devant l'hopital magique de Sainte-Magouste. La matinée était déjà bien avancée, il se faisait bientôt midi, et il n'y avait guère foule. Cela faisait bien une heure qu'Eliott patientait devant l'édifice. Attendre, il n'avait que ça à faire à vrai dire... Il voulait des réponses. Une semaine déjà qu'il ressassait les moments passés avec Cléophée, avant qu'elle ne parte sans lui laissé un mot. Il fallait simplement qu'elle parte. Elle ne lui donnait plus signe de vie. Pendant une journée, il s'était demandé si réellement, on ne l'avait pas enlevée, ou bien encore, s'il ne lui était pas arrivé quelque chose d'autre. Il n'en savait rien après tout, lorsque sa petite amie est une Sang-pur, on peut s'attendre à tout dans ce monde magique ! Mais de source sûre, on lui avait dit que rien ne lui était arrivé. Qu'elle allait bien. Triste information qu'il avait reçu, il rumina le reste de la semaine. S'était-il mal comporté ? Les questions se bousculaient dans son esprit, n'arrangeant en rien son mal-être. Non, il n'allait pas bien. Tout se passait pour le mieux non ? Pourquoi ce revirement de situation ?! Il n'en savait rien. Il est vrai que la condition de vie du jeune homme était bien autre que celui de sa compagne de part sa nature de sang-mêlé, mais tout de même. Rien n'expliquait vraiment l'acte de la demoiselle. Sa petite étoile...

Les coudes appuyés sur ses genoux, sa tête dans les mains, il patientait. Il avait mis du temps pour se décider à passer à l'acte. Il l'aime, mais il ne voulait pas pour autant lui causer des soucis à son travail. D'ailleurs, peut-être le prendrait-elle mal. Sûrement qu'elle voudrait être tranquille, surtout lors de sa pause méridienne... Il ne savait pas. Il ne savait plus si sa venue était une bonne idée, ou si cela déclencherait un conflit entre eux deux. C'était dur... Se redressant, il tire sur les manches de son long manteau noir, sous lequel se cache son pull en coton bleu marine. Il est anxieux, il n'y a pas de doute. Qui ne le serait pas ? Il fait sursauter ses jambes, enroulées dans ce pantalon sable. Il est vraiment trop anxieux. Regardant autour de lui, il essaie d'apercevoir un visage familier, une connaissance, qui lui permettrait à son esprit de s'évader quelques minutes, histoire de faire passer le temps. Mais non. Rien de cela n'arrive. Il regarde sa montre, son regard bleuté suivant la trotteuse quelques secondes. Onze heure quarante -cinq. Un quart d'heure, et il pourra la voir. Le plus long de sa vie. Une semaine qu'il ne l'a pas vu, son coeur palpite autant qu'il ne se resserre.

La brise légère s'engouffre dans la ruelle devant l'hôpital. L'air printanier raffraichit doucement les passants. Peu se prélassent couchés dans le petit parc empli de verdure à l'entrée de l'édifice. Mais le peu qui s'y trouve affichent désormais un petit sourire en coin. Sur le visage d'Eliott, rien ne laisse paraître, sinon l'angoisse... Un enfant s'approche de lui, des journaux en main. Un billet laissé aux mains du jeune garçon, et le sang-mêlé se retrouve à lire les nouvelles du jour. Les images animées de la gazette du sorcier amusent toujours autant Eliott, et ce, depuis son arrivée dans le monde magique. Il ne s'attarde guère sur les articles parlant de politique, pensant que tout cela n'est qu'idioties. Neuf familles qui se tirent dans les pattes pour se faire sa place, le peuple magique a bien d'autres chats à fouetter..! Eliott, lui, préférait de loin la partie sport. Connaître les dernières folies des Frelons de Wimbourne, c'était son dada. Il partait du principe qu'en apprenant tout de son ennememi, son équipe serait mieux préparée pour les battre. Il y voyait un grand avantage. Mais ce qu'il préférait le plus, c'était bien les articles scandant les nouvelles victoires des Flèches. La photographie animée de son équipe affichée en bas de page lui réchauffait le coeur. Se trouvant aux côtés de son entraineur, Eclair de feu en main, équipement complet aux couleurs de l'équipe, il affichait un sourire étincelant. Leur dernière victoire contre les Faucons de Falmouth leur avait valu de prendre la première place au classement britannique, une bonne place disons pour accéder à la sélection pour l'équipe britannique. C'était en quelque sorte son rêve. Un rêve de gamin depuis son entrée dans l'équipe des Gryffondor. Son père en était d'ailleurs très fier, et il avait de quoi.

Les immenses portes en bois de l'hôpital s'ouvrèrent en grinçant, attirant l'attention d'Eliott dans cette direction. Il regardait avec attention le petit groupe d'infirmières tandis qu'il se redressait en posant son journal sur le banc. Pas un instant il ne la quitta des yeux. Elle était là, dans ses habits blancs, ses cheveux relevés en un chignon strict. Entourée de collègues, elle ne l'avait sûrement pas vu, au désespoir de l'homme qui la fixait. Il s'avança alors. Doucement, ne voulant pas la brusquer. Il s'approchait petit à petit de son objectif qu'elle était devenue. Il n'était désormais plus qu'à deux mètres, et allait l'attraper de dos. Sa main se glissa sur son bras, la coupant net dans son avancée. Il fit en sorte qu'elle soit face à lui, sans pour autant lui faire de mal. Ce n'était pas son but, loin de là. Et là, il planta son regard bleuté dans ses yeux. "Cléo... Ne t'en va pas..." dit-il dans un souffle. Son coeur frappait fort dans sa cage thoracique. A chaque battement, il avait l'impression que son organe allait se faire la malle, et partir à des kilomètres. "Je t'en pries..." La seule vue de son visage d'ange le calma légèrement. Le contact avec sa peau lui rappela leurs moments passés ensembles, ceux dont le simple souvenir lui déchirait le cœur. Elle était enfin là.



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Cléophée Greengrass
we follow the regime

Cléophée Greengrass
Pseudo : lolise.
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Autre comptes : aucun, les centaines de gens dans ma tête me suffisent.
Age : belle petite fleur aux pétales rouges née il y a maintenant vingt-huit années, dans un monde pleins de magie où tu appartiens désormait.
Statut du sang : jolie fleur possède du sang pur. famille qui le possède depuis plusieurs centaines d'années. ce sang t'oblige à t'unir très prochainement avec un inconnu, seulement pour avoir une descendance, elle aussi, de sang pur.
Emploi : aider les autres, tel est ton métier depuis plusieurs années. infirmière à saint mangouste, tu passes tes journées à t'occuper de patients qui ont besoin de ton aide. ça l'aide à te rendre utile quelque part, et aussi à t'occuper l'esprit.
Ancienne maison : grande sorcière de son temps, tu a été scolarisée dans la maison de rowena serdaigle. tu es donc une ex bleu et bronze, comme certains membres de fa famille.



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MessageSujet: Re: You can't wake up, this is not a dream ~ Cléophée/Eliott   You can't wake up, this is not a dream ~ Cléophée/Eliott EmptySam 21 Mai - 18:44



tu avais beaucoup réfléchie, avant de le faire. avant de partir sans donner l'explication. tu n'avais pas réellement le choix. c'était la meilleure chose à faire à tes yeux. ou du moins, tu essayais de t'en convaincre depuis quelques jours. voilà donc une semaine que tu l'évites, que tu ne veux pas lui parler. tu sais très bien que tu risques de fondre en larmes si tu revois son visage, mais aussi qu'il ne pourrait pas comprendre ta réaction : que tu es partie parce que tes géniteurs ont décidés de te marier, seulement pour faire une alliance avec la famille bulstrode, l'aîné de la branche majeure de la famille, dont tu ne connais seulement le prénom. ça à toujours été comme ça, dans les familles sang-pur, les enfants se marient avec une personne que leurs parents ont choisit pour eux, et non par amour. l'amour n'a rien à faire dans ces histoires-là, dans des histoires surtout politiques. neuf familles, cherchant toutes à dominer les autres. famille dont tu fais partie, étant une grengrass. tu n'as d'ailleurs jamais réellement compris pourquoi beaucoup de familles se haïssent. comme la tienne et les rosier. enfin, tu sais seulement que les greengrass les ont pratiquement tous massacrés, mais tu n'en connais pas la raison. tes pensées se perdent de nouveau, en pensant à eliott. sur le moment, tu pensais alors bien faire, en le quittant du jour au lendemain, sans explication. mais, quelquefois, tu te demandes même si tu n'as pas fait une erreur. et la seule chose qui t'évitais d'y penser, c'était le travail. bizarrement, ton travail à saint mangouste te permets de ne plus y penser. et ces derniers, temps, tu entrais dans le bâtiment à l'aube, à la grande surprise de tes collègues. c'était le seul endroit dans le monde sorcier où tu pouvais vivre ta vie sans tes parents sur ton dos.

ce matin, comme beaucoup d'autres depuis plusieurs jours, tu t'es mises au travail assez vite, une fois arrivée dans le bâtiment. tu naviguais dans les couloirs, entre les chambres de différents patients, dans prendre une minute pour te reposer. c'est l'une de tes collègues qui a pris l'habitude de t'amener de force à la machine à café, pour ne pas que tu travailles comme une malade, alors que tu n'étais dans l'hôpital que depuis trois heures. le seul problème, c'est que tu n'avais pas l'envie de te reposer. tout simplement, parce que si tu te reposes, tu repenses à tes moments passés avec eliott, et dans ces moments-là, la seule chose que tu as envie de faire est de pleurer toutes les larmes de ton corps. donc non, tu n'avais pas envie de te reposer. en vérité, le repos était le dernier de tes problèmes. évidemment, tu n'étais pas la seule de la famille à avoir un mariage en vue : tes deux frères ainsi que ta sœur ont, eux aussi, eu la joie de découvrir qu'ils étaient fiancés à différentes familles. donc c'est un peu la course, chez les greengrass. enfin, surtout pour la maîtresse de maison. elle essaie de préparer quatre mariages en même temps, sans oublier de le rappeler toute les deux minutes à ses enfants. tu évites donc un maximum le manoir, et restes de plus en plus longtemps à saint mangouste, pour rentrer le plus tard possible, ne voulant pas parler une fois de plus des futurs mariages à venir dans la famille.

quand tu regardes sur ta montre, il est bientôt midi. tu regardes alors autour de toi. il ne te restes que deux patients à voir avant de pouvoir prendre ta pose déjeuné, histoire de sortir quelques heures de l'établissement. le premier, ou plutôt la première, est une femme enceinte qui devrait, normalement, bientôt accoucher. rassurer les patients est l'une des choses que tu as appris, lors de ta formation. le deuxième patient avait fait une chute, tu ne te rappelles plus très bien comment il a fait, mais il était cloué sur un lit d'hôpital depuis trois semaines. toi, tu ne pourrais jamais rester ainsi : allongée pendant des semaines sans rien faire qu'attendre que le médecin puisses te t'annoncer que tu veux enfin sortir. tu secoues la tête. lorsque qu'il devait être midi moins cinq, tu rejoints tes collègues dans les vestiaires, pour prendre vos sacs. tu poses son regard sur un miroir, regardant longuement ton reflet avant de rabattre tes cheveux blonds en chignon une nouvelle fois, comme ce matin, et de passer la main que tes vêtements blancs. perdues dans tes pensées, tu te fais rappeler à la réalité pour partir. tu secoues la tête pour te remettre les idées en place. tu n'as rien à craindre, après tout, tu ne vas très certainement pas le revoir d'aussi tôt. Alors, après un sourire à ta collègue, vous quittez toutes deux la pièce.

quand tu regardes sur ta montre, il est bientôt midi. tu regardes alors autour de toi. il ne te restes que deux patients à voir avant de pouvoir prendre ta pose déjeuné, histoire de sortir quelques heures de l'établissement. le premier, ou plutôt la première, est une femme enceinte qui devrait, normalement, bientôt accoucher. rassurer les patients est l'une des choses que tu as appris, lors de ta formation. le deuxième patient avait fait une chute, tu ne te rappelles plus très bien comment il a fait, mais il était cloué sur un lit d'hôpital depuis trois semaines. toi, tu ne pourrais jamais rester ainsi : allongée pendant des semaines sans rien faire qu'attendre que le médecin puisses te t'annoncer que tu veux enfin sortir. tu secoues la tête. lorsque qu'il devait être midi moins cinq, tu rejoints tes collègues dans les vestiaires, pour prendre vos sacs. tu poses son regard sur un miroir, regardant longuement ton reflet avant de rabattre tes cheveux blonds en chignon une nouvelle fois, comme ce matin, et de passer la main que tes vêtements blancs. perdues dans tes pensées, tu te fais rappeler à la réalité pour partir. tu secoues la tête pour te remettre les idées en place. tu n'as rien à craindre, après tout, tu ne vas très certainement pas le revoir d'aussi tôt. Alors, après un sourire à ta collègue, vous quittez toutes deux la pièce.

malgré le fait que le mois de mai soit bien avancé, un air frais viens faire valser les quelques mèches de tes cheveux qui ne sont pas attachées. pour une fois, depuis une semaine, tu as vraiment envie de sortir et d'oublier le travail. tu as seulement envie de passer un déjeuner tranquille avec tes collègues. depuis ton arrivée à saint mangouste, vous avez pris l'habitude de manger ensemble tous les midis, et aussi de vous retrouver pour les poses cafés. en vérité, tu penses vraiment qu'elles sont ta deuxième famille. alors que tu remontes son écharpe sur ton nez, de peur d'attraper froid, tu sens une main t'agripper. sans comprendre réellement pourquoi, tu te retrouves en face d'eliott. La première chose que tu aurais voulu faire : c'est fuir. mais quand tu as croisée son regard, tu es juste restée paralysée. après quelques secondes, tu réalises enfin que c'est une mauvaise idée pour toi de rester plantée devant lui comme une idiote, alors tu dégages doucement ton bras avant de commencer à tourner les talons. « cléo... ne t'en va pas… » tu ne dis rien. tu ne sais pas quoi dire. tu n'es pas en colère, ni même triste, tu te sens seulement lâche. « je t'en pries… » tu aurais pu partir, sans te retourner, retrouver tes collègues et faire comme si de rien n'était. mais non. à la place, tu te retournes pour lui faire face. « je... je suis désolée... » les seuls mots que tu as réussis à sortir, et encore, tu n'oses pas le regarder dans les yeux. tu as trop mal, tu t'en veux, et tu voudrais même être dans le manoir de tes parents plutôt qu'ici.

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Eliott Windsor
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Statut du sang : Son sang est impur, et pour cause, des mariages dont l'amour est la seule ligne directrice.
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MessageSujet: Re: You can't wake up, this is not a dream ~ Cléophée/Eliott   You can't wake up, this is not a dream ~ Cléophée/Eliott EmptySam 21 Mai - 21:13

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But for now we stay so far, ‘til our lonely limbs collide. I can’t keep you in these arms, so I keep you in my mind. But for now we stay so far, ‘til our lonely limbs collide. I can’t keep you in these arms, so I keep you in my mind. We can meet in the middle. Bodies and souls collide. Dance in the moonlight when all the stars align for you and I. For you and I. ▬ PVRIS

A peine l'avait-il entre les mains, que l'oisillon tentait déjà de reprendre son envol. Non. Il ne voulait pas qu'elle reparte. Coute que coute, il aurait son explication. Le regard vide, elle tourna les talons. L'avait-elle compris ? Non, peut-être pas. Elle allait donc faire preuve de lâcheté ?  La rage montait, bien qu'elle redescendit aussitôt qu'elle était montée. Elle se détacha de l'étreinte du jeune homme, et alors qu'elle allait reprendre sa marche pour s'éloigner de lui, elle se retourna. "Je... Je suis désolée..." Son cœur se serra. Eliott avait ressenti son envie de partir d'ici, de ne plus être en sa seule présence, mais pourtant, elle était encore là. Devant lui, le regard perdu dans le vide, elle resta plantée. Eliott eut un pincement au cœur. Le regard du jeune homme était-il aussi lourd que le regard d'un père sur son enfant délinquant ? Eliott était-il si injuste, ou égoïste que cela ? Il ne le pensait pas, il ne pensait pas avoir fauté en quoi que ce soit. Et pourtant, elle n'osait le regarder.  Ses doigts allèrent se poser sur la mâchoire de sa douce, remontant doucement la tête vers lui, imposant à la blondinette de plonger son regard dans le sien. Allait-elle voir le désespoir et l'incompréhension qu'il portait en lui ? Ou seulement l'énervement d'un homme lâchement abandonné ? Il n'en savait rien. Mais dans les deux cas, il savait que ses sentiments étaient emplis de sincérité. Elle n'allait pouvoir le nier.

"Sais-tu à combien cela m'a fait mal de te savoir loin de moi ? De ne pas savoir pourquoi tu ne me donnais plus de tes nouvelles ?" Une pointe d'amertume dans la voix, une fin de phrase partie s'évanouir dans le fond de sa gorge, Eliott avait du mal à garder pour lui ses sentiments. Il espérait qu'elle ressentirait la détresse qu'il éprouvait. Elle était celle qui avait passé quelques mois seulement au creux de ses bras, tout près de lui, mais dont l'amour était déjà grand. Il avait vraiment du mal à comprendre ce revirement de situation. Si seulement elle lui avait expliqué, il ne se serait pas posé de questions, il aurait tout simplement abandonné... Sûrement avec regret, et douleur, mais que faire ? Il le sait très bien, l'amour ne marche pas dans un seul sens. Il observa ces cheveux, ces yeux, ces joues, et ce nez qu'il aimait toucher, s'attardant un peu plus longtemps sur sa bouche qu'il ne put s'empêcher de caresser. Il aurait voulu les embrasser. Toucher de ses lèvres, cette chair si tendre et si appréciée. Leur seul contact aurait pu le soulager d'un poids énorme. Le cœur y était, mais l'esprit, lui, semblait quelque peu rancunier. Et pourtant, de ses caresses survint instinctivement un geste qu'il aurait aimé stopper avant. Il avança sa tête, s'arrêtant à quelques millimètres seulement de la peau de la Greengrass. Il sentait son souffle chaud sur sa peau. Il pouvait humer son parfait délicatement fleuri qu'il appréciait tant. Un frisson lui parcourut l'échine. Eliott aurait voulu poser ses lèvres sur les siennes. Il en mourrait d'envie. Et pourtant, il se résigna. La fierté ? L'indécision ? Si elle était partie, si elle ne lui avait donné aucune nouvelle, c'est qu'elle ne voulait pas le voir. Alors il se recula, lâchant la mâchoire de la jeune femme de sa douce emprise. Deux pas les séparaient, alors qu'il aurait aimé être tout près d'elle. Il avait fait ça à contre-cœur, comme beaucoup d'autres choses à cet instant là.

Oui, à ce moment-là, le pêché l'appellait. L'embrasser à en perdre haleine, la serrer contre lui comme l'on sert une épouse perdue de vue durant des années de guerre... Il ne devrait pas se tenir trop près d'elle. Et puis, la colère ressurgit. Il veut comprendre. "Il y a quelques jours de cela, j'aurais tué n'importe qui pour seulement te voir. Je te pensais morte, ou je ne sais où, peut-être blessée, agonisant dans un coin. Je me suis inquiété Cléophée. Plus aucun signe de vie de ta part. Tu peux le comprendre ?" Ses poings se crispèrent tant sa colère montait, même s'il essayait de cacher cela en croisant les bras sur sa poitrine.

Désormais, autour d'eux, la petite foule s'amenuisait, tout autant que la brise. Le soleil les caressaient de ses rayons chauds, comme une couverture auprès d'un feu de bois. Eliott aurait aimé se trouver auprès d'un feu, réconcilié avec sa douce amie, partageant la même couverture. Enchevêtrés l'un l'autre dans une étreinte, écoutant le crépitement des flammes.


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Statut du sang : jolie fleur possède du sang pur. famille qui le possède depuis plusieurs centaines d'années. ce sang t'oblige à t'unir très prochainement avec un inconnu, seulement pour avoir une descendance, elle aussi, de sang pur.
Emploi : aider les autres, tel est ton métier depuis plusieurs années. infirmière à saint mangouste, tu passes tes journées à t'occuper de patients qui ont besoin de ton aide. ça l'aide à te rendre utile quelque part, et aussi à t'occuper l'esprit.
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MessageSujet: Re: You can't wake up, this is not a dream ~ Cléophée/Eliott   You can't wake up, this is not a dream ~ Cléophée/Eliott EmptyDim 22 Mai - 0:12



enfant, tu n'y aurais jamais songé une seule fois, de regretter quelque chose. tu as toujours été habituée à être forte, à être digne de ton nom de famille. mais maintenant, tu te demandes si cela en valait réellement la peine. c'est peut-être pour cela, que les mariages entre sang-pur sont toujours arrangés ? la peur de perdre l'autre. avant ce jour, tu n'as jamais regretté tes actions, les trouvant toujours juste mais aujourd'hui, tu as l'impression que ta vision du monde change. tu n'aurais jamais dû le quitter. tu n'aurais jamais dû rester sans rien dire sur le sujet du mariage. tu n'aurais jamais dû être cette petite fille sage et obéissante. tu secoues la tête, chassant ses pensées de ton esprit déjà tourmenté. depuis toute petite, ce moment est très certainement la seule fois où tu ne trouvais pas tes mots, où tu n'osais pas regarder quelqu'un dans les yeux. tu voudrais seulement être invisible, ou même n'avoir jamais existé pour ne pas vivre ce genre de situation. mais c'est de ta faute, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même pour ça. tu es seule responsable de tes actes. mais, là cet instant, tu regrettes des actions de ces dernières semaines. tu regrettes tellement que tu es incapable de le regarder dans les yeux, sous peine de fondre en larmes en moins de dix secondes. en vérité, tu sens déjà les larmes te monter aux yeux, mais tu te retiens de les laisser couler. quand tu remarquas que ta tête remonte seule, sans que tu ne la commandes, tu croisas le regard d'eliott. tu te sens incapable de lui expliquer cette raison débile du pourquoi et comment tu l'as laissé.  

« sais-tu à combien cela m'a fait mal de te savoir loin de moi ? de ne pas savoir pourquoi tu ne me donnais plus de tes nouvelles ? » tu te sentais faible, impuissante face au mal que tu as dû lui faire. comme un reflex, tu baissas la tête, honteuse avant de la relever quelques secondes après. tu ne sais pas quoi dire. tu ouvres la bouche plusieurs fois sans pour autant sortir un sons. et tu fais cela au moins deux minutes, avant d'enfin trouver les mots. « je sais que je n'aurais jamais dû te faire ça … je sais que je suis horrible et que tu dois très certainement me détester pour cela. mais, je me suis sentie perdue et la seule chose que j'ai trouvée à faire était de partir sans donner d'explication … » tu plongeas ton regard dans le sien, arrêtant de parler quelques instants avant de reprendre où tu en étais rendue. « si tu savais à quel point je suis désolée… je sais que ça ne va rien arranger, et ça va peut-être devenir pire entre nous… » tu n'avais pas le courage de continuer de parler. les larmes commencèrent à couler sur tes joues rosés, sans même que tu puisses les contrôler. au même moment, ton coeur s'emballa quand vous n'étiez qu'à quelques centimètres d'écart. instinctivement tu voulais poser tes lèvres sur les siennes, comme vous le faisiez il y a encore une semaine. et ton coeur se brisa un peu plus quand il recula. mais c'est logique, à sa place, tu aurais eu la même réaction. la seule chose dont eu à peur, maintenant, c'est de le perdre à jamais, de savoir qu'il va te détester jusqu'à la fin de tes jours.  

comme une enfant, tu essuies les larmes sur tes joues avec la manche de sa veste. elles ont cessé de couler, ou du moins, pour le moment. « il y a quelques jours de cela, j'aurais tué n'importe qui pour seulement te voir. je te pensais morte, ou je ne sais où, peut-être blessée, agonisant dans un coin. je me suis inquiété cléophée. plus aucun signe de vie de ta part. tu peux le comprendre ? » tu te sens honteuse, comme si tu venais de commettre l'irréparable, et peut-être que c'est le cas après tout. « je suis désolée, vraiment. je sais que répéter ça ne va pas arranger les choses, mais c'est la vérité … » tu ne peux pas t'empêcher de jeter un œil sur eliott. pourquoi ? tu ne serais dire. « et le truc c'est que la raison est totalement débile, parce que j'ai paniquée et que je ne savais pas quoi faire d'autre …» tu t'arrêtas de nouveau, sachant que tu fais cela encore : tu parles assez vite parce que tu paniques. c'est comme ça depuis toujours. tu soupires, sachant très bien qu'il doit te trouver stupide. tu paniques seulement parce que tu ne sais pas quoi faire d'autre, c'est tout. maintenant, la seule chose que tu voudrais est d'oublier tout ça, de revenir comme avant où tu te lovais dans ses bras comme si ta vie en dépendait.
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