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 - killer from a gang -

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- killer from a gang - Empty
MessageSujet: - killer from a gang -   - killer from a gang - EmptyDim 8 Mai - 16:32

phineas orion black
ici un sous-titre ici un sous-titre
nom(s) ⤜ Le sang bleu qui émane de ce puissant nom, de cette famille si célèbre, si riche, si pourrie jusqu'à la moelle. Il respecte son nom, il respecte sa grandeur et sa prestance, pourtant il ne pense pas que l'héritier puisse le hisser jusqu'aux monts qu'il mérite. Black, noir comme leurs âmes, ils sont connus, trop connus. Un pas de travers, une société magique en émois. Si au court des années ils ont récolté plus d'ennemis que d'alliés, ils ont toujours eu le courage de garder la tête haute, menton levé. Il aime son nom, il aime les droits qu'il lui procure, il hait en revanche le fait qu'il ne pourra jamais accéder au trône, qu'il ne pourra jamais toucher de ses doigts l'ultime objectif de sa vie. L'ombre, l'ombre du nom, de la foi, de la royauté impénétrable. Il veut plus que le nom, il en veut l'héritage. prénom(s) ⤜ Phineas, il n'est ni le premier, ni le dernier Black à porter cet ancestral prénom qui ne fait que puer de la prestance et de la gloire. Un roi s'appelait ainsi, un roi, ce que lui-même tend à devenir. Son second prénom, patronyme oublié avec le temps et par précaution est Orion, un prénom qu'il a refilé à son propre fils espérant pouvoir la façonner à son image, cette image pourtant que celui-ci détruisit sans ménagement. date et lieu de naissance ⤜ Un cinq septembre qu'il naquît, un cinq septembre que l'enfant vulnérable brailla pour la première fois. Une naissance difficile, un enfant frêle, fragile, presque fébrile, un homme s'en développa, un homme qui se veut fort, qui se veut puissant, qui se veut roi de son royaume. Une naissance qui ternit immédiatement la posture de son frère aîné, lui-même espérant avoir une énième soeur. Il a vu le jour au manoir Black, sous la tutelle d'une des meilleures sage femme du royaume. âge ⤜ Quarante-quatre ans qu'il écume à son actif, quarante-quatre ans de douce labeur et de fière hypocrisie. Il a appris, il a tant appris sous la tutelle d'un père méprisant, et d'une mère trop aimante. Quarantre-quatre ans pourris qui se compte par ses méfaits secrets et par ses sourires se voulant enjoliveurs. Il est grand Phineas, il est grand et il le sait, il est conquérant, il est conquérant et ça la société ne fait que le remarquer à présent. statut matrimonial ⤜ Marié, marié à une femme qu'il n'aime que par alliance, si l'amour n'a jamais été présent, le profond respect qu'ils se vouent et l'ambition immense qu'ils partagent  les ont véritablement lié. Ils sont mariés oui, mais la loyauté n'y est pas, il lui a offert un bâtard, un énième garçon qu'elle a pourtant refusé d'accepter, parce que si lui ne l'aime pas, elle serait prête à mourir pour lui, pour ce roi, son roi qu'elle a laissé filer entre ses doigts. Phineas est volage, Phineas est une âme libre, une âme tendre quant aux plaisirs charnelles, il n'aime personne d'autre que lui-même, sa réelle reine est son ambition et l'héritage qu'il veut offrir à ses enfants. orientation sexuelle ⤜ La femme, ses courbes, ses doux murmures, rien, jamais rien n'a su le déporter de son attention pour ces créatures féminines, il est hétérosexuel et n'en a jamais douté. statut monétaire ⤜ Les Black n'ont jamais manqué de rien, si leur fortune s'est amoindrie après les guerres, ils ont toujours des comptes bien remplis. Il n'est pas question qu'un Black soit pauvre ou qu'il ne manque de quoi que ce soit. travail/occupation ⤜ Il a voulu une position de force, une position qui insufflait pouvoir et prestance, une position qui ferait de lui teneur de secrets. Directeur du département des mystères, une position qui le met en avant, qui prouve qu'il vaut bien plus que l'aîné. Il est têtu Phineas, il est si têtu, qu'il a obtenu sa place il y a quatre ans, quatre ans qu'il règne sur son département, qu'il joue au roi sans couronne. statut familial ⤜ Une femme qu'il aime plus ou moins, dans la mesure du possible et pour laquelle il voue simple respect amical. Deux filles aînées qu'il apprécie, qu'il veut éduquer sans réellement leur prouver son amour. Un bâtard pour qui il voue son temps, digne fils, digne sang malgré l'impur qu'il représente. Puis Orion, son cadet, ce fils qui n'a jamais réussi à faire ses preuves, qui n'a toujours été que honte. Puis un frère, un frère qu'il hait, un frère qu'il veut tuer, assassiner pour prendre sa place. statut du sang ⤜ écrire ici. baguette ⤜ écrire ici. patronus ⤜ écrire ici. epouvantard ⤜ écrire ici. don ⤜ écrire ici. amortentia ⤜ écrire ici. groupe ⤜ écrire ici.

pouvoir Le pouvoir a toujours été la faiblesse de l'homme. Il a toujorus voulu s'accaparer la gloire et la richesse, ainsi que la force, la force de pouvoir commander, de pouvoir user de son autorité. Phineas est un avare, il ne laisse personne toucher à sa fortune, à cette position qu'il insuffle au monde magique. Il veut devenir roi, roi de tous, il n'hésite pas même à comploter contre son frère et à orchestrer son assassinat. Il n'y a plus de coeur dans cette cage thoracique, il n'y a que noirceur et ambition, l'ambition de créer monarchie à son nom, à son effigie, le garçon si discret deviendra lion. discrétion
pseudo/prénom ⤜ ice and fire. aka manon. âge ⤜ 19 balais azy  - killer from a gang - 2167727226 . pays ⤜ l'allemagne maggle. temps de connexion ⤜ souvent wesh. scénario/inventé/pré-lien ⤜ ta mère. avatar choisi ⤜ andrew lincoln. commentaire ⤜  - killer from a gang - 3827697345  - killer from a gang - 542659044   crédits ⤜ écrire ici.  smiley préféré ⤜  :
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Dernière édition par Phineas Black le Ven 13 Mai - 20:02, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: - killer from a gang -   - killer from a gang - EmptyDim 8 Mai - 16:32

haunted memories
one, two three, dead.

w e a k
( 1978 || 1983 )


Il tousse le gamin. Parce qu'il est fragile, c'est comme ça que papa l'appelle: le fragile. Il est trop petit pour comprendre, mais sa mère ressent le mépris de son mari, alors elle se contente de serrer l'enfant dans ses bras, plus fort que jamais. Parce qu'elle ne veut pas le laisser tomber, elle veut le couver jusqu'à ce qu'il soit fort, fort comme le reste de ces enfants cruels. La mère sait, elle sait que si elle le laisse gambader accompagné de son frère, Phineas se ferait abandonner ou pire encore tuer par les bêtises de l'aîné. Alors elle le tient, ça fait trois ans qu'elle ne le lâche pas, qu'elle l'aime ce fils, ce garçon parfait, ce garçon qui n'est qu'à son image bien loin de celle de son père méprisant. L'enflure se racle la gorge alors qu'il pose ses billes sur le corps de son fils endormi contre le torse de l'ange maternel. "Nous aurions dû nous en débarasser quand nous avions encore le temps." La femme lève les yeux et fusille de ceux-ci la silhouette de son mari. Jamais, jamais personne ne toucherait à l'enfant, jamais personne n'oserait lui faire du mal, car la dragonne était là, la dragonne le protègerait. "Ne dis pas ça." Elle a l'air autoritaire maman, parce qu'elle l'est, parce qu'elle est la seule à répondre au grand homme, au patriarche, elle est la seule à pouvoir le défier. Si elle pouvait elle partirait, mais elle ne peut pas. Elle est ici et elle doit assumer n'être que femme, n'être qu'alliance. Sa position lui donne au moins un atout, au moins une chose à quoi se raccrocher: son fils. Son enfant, son petit garçon, fragile, fébrile, mais si beau. "Tu es aussi faible que lui, je ne suis même pas sûr que c'est mon fils." La mère regard abasourdie l'homme et se lève presque pour coller sa main contre sa joue. pourtant elle reste assise, serrant l'enfant dans ses bras. il est son père, aucun doute là-dessus pourtant elle souhaiterait qu'il ne le soit pas, qu'ils puissent partir, qu'elle puisse s'évader. Elle a perdu l'aîné, elle a perdu l'aîné dans les paroles du patriarche, elle ne fera pas la même erreur avec Phineas. Phineas sera son fils, fier, malin, hypocrite, impulsif, violent s'il le fallait, mais il serait comme elle. "C'est ton fils Acturus." Elle dit ça sur un ton de reproche, elle ne l'aime pas, elle le hait, mais elle est fidèle, elle est fidèle malgré ses désirs assassins. Parce qu'elle souhaite le voir crever, dague dans le coeur, sans souffle, blanc comme un linge étendu sur ce grand tapis. Mais elle se tait la mère, elle se tait parce qu'elle n'a d'autre choix que de se taire. "On aurait dû s'en débarasser." Il secoue la tête, parce qu'il désespère. Un fils faible, un fils très loin de son image. Pourtant Phineas est fort, il entend, il comprend, il se tait tout simplement, parce que c'est son secret. C'est son secret bien profond, celui qui veut voir ce père mort, ce père qui ne l'aime pas, qui maltraite l'ange maternel. Il mourra. Il mourra parce que Phineas le veut.

L'aîné regarde le frère de ses yeux assassins, il est jaloux, jaloux parce que maman s'occupe du cadet, bien plus que de lui. Phineas hausse les épaules comme simple geste d'excuse, il a pas besoin de ça, pas besoin de la haine de son sang, il supporte déjà son père, fatalité qu'il accepte enfin. Sa mère s'approche de lui et pose sa main sur son front, la fièvre est tombée, il peut enfin gambader librement. Maman poule, maman parfois agaçante, mais si douce, si gentille qu'il ne peut que l'aimer. Il pousse un petit sa main, puis s'en va très vite suivi par son frère. Il arque un sourcil alors qu'il regarde l'aîné s'approcher de lui. Un regard qui fusille, qui refroidit comme la glace, l'amertume s'y lit, mais Phineas ignore, il sait si bien ignorer. "Arrête toi morveux." L'aîné dit ça sur le ton impétueux, il dit ça sur le ton de reproche. Tu dois l'attendre Phineas, c'est ton grand frère, tu dois l'attendre. Mais Phineas continue, parce qu'on ne lui dicte rien, il a l'air si faible le garçon, et pourtant, et pourtant il n'est pas de ceux à se voir ordonner des ordres. On l'attrape par le col et le frère le fait soudainement tomber en arrière. "J'ai dit quoi?" Phineas lève les yeux et hausse les épaules, ignorant, gamin passif, ou du moins c'est ce qu'il a l'air d'être. Avec ses bras maigrichons, son petit caractère effacé, ces yeux rêveurs et pourtant récalcitrants. "Tu n'as pas d'ordre à me donner." Ca claque. On entend plus que ça, on voit plus que ça, la main qui vient s'écraser sur la joue du cadet. Phineas lève les yeux avant de se masser le visage, il ne pleure pas, parce que Phineas ne pleure plus. Il ne pleure jamais, parce qu'il a appris que ce n'était pas nécessaire, que c'était faiblesse. Il se contente de fusiller son frère du regard, de le tuer de ses pupilles dilatées par l'étonnement. "J'ai le droit de faire ce que je veux. Je suis l'héritier, je suis ton grand frère." Il a envie de lui crier à la figure, il a envie de lui dire qu'il ne le sera pas éternellement, que Phineas mérite sa place, qu'il a le droit, lui aussi, d'être l'héritier, d'être l'aîné le court d'un simple instant. Mais il se tait, il voudrait aller voir maman, parce que maman elle a les mots, elle sait caresser les maux de ses doigts fins et les effacer. Pourtant rien. Ils restent là, les deux frères, à se regarder comme des chiens de faïence prêt à se sauter à la gorge. Ils se haïssent, ils se haïssent à cause d'un père, deux frères qui devraient pourtant s'aimer. Phineas se dit que s'il avait deux garçons, jamais, ô grand jamais voudrait-ils qu'ils se détestent, il voudrait qu'ils s'aiment et accomplirait absolument tout pour qu'il en soit ainsi. "Respecte tes aînés Phineas. Ou ils t'écraseront de leur poids." Il rit à présent. Il rit parce qu'il se souvient de ses plans, il se souvient de la mort qui se profile si loin, de celle qui arrachera père, frère, ennemi.

iii. son père qui le rabaisse
s n a k e
( 1988 || 1991 )


Elle le regarde de ses yeux de harpie. Elle est peut-être jolie, mais elle sait pertinemment qu'elle aura jamais son affection. Elga s'approche du jeune homme, elle a la panache d'une future reine, peut-être que c'est pour ça qu'elle lui semble sympathique. Il s'avance à son tour, elle lui tend la main, il embrasse le dos de celle-ci, avant de se poster droit face à elle. Elga, future femme, fiancée actuelle, dont il ne connaît pratiquement rien. Alliance sur alliance, mariage par intérêt, elle sourit. Elle sourit parce qu'elle a l'air d'en savoir un peu plus que lui. Rien d'étonnant, les Lestrange aimaient comploter pour les Black. Il est le fils malheureux, le chien galeux, la paria, le sournois, l'anti-héros, et pourtant elle a l'air de vouloir comprendre l'effarouché. « Je vous prie de m'excuser Monsieur, mais j'ai l'ultime conviction que vous n'êtes pas très heureux d'être là. » Il regarde autour de lui à la recherche des yeux scrutins de son père, mais ne les voit pas. Il s'avance vers la belle, vers sa fiancée et attrape son bras, il pose sa main sur son coude et commence à avancer. Elle le suit, animée par la curiosité. « Vous vous trompez Mademoiselle. » Elle ne se trompe pas, mais ça serait trop facile que de lui avouer. Ils continuent à avancer, dans un silence complet. Elle veut peut-être déceler le mystère. Il veut simplement profiter de cette sérénité profonde. Il ne l'aime pas, amoureusement, il n'en connaît pas même les sentiments. On lui avait jamais tordu les tripes pour ce qu'était l'amour, les filles c'était comme le sang, un bel ornement sur son bras, la royauté extrême, perdu sous l'hypocrisie fulgurante d'une société à bout de souffle. Il sourit. « Pourquoi souriez-vous ? » Elle a l'air intrigué. Tant mieux. Il la regarde, elle est belle, trop belle peut-être. Aucune imperfection sur son visage, un simple regard noir, un regard qui élève ses sens. Peut-être, peut-être qu'ils s'entendraient, peut-être qu'ils pourraient coopérer. "Que pensez-vous de la monarchie?" Franc. Il sait être franc, il sait obtenir ce qu'il veut, il sait tendre à ses buts, à ses objectifs. Elle le regarde d'abord étonnée, puis elle réfléchit, elle réfléchit la donzelle parce qu'elle veut poser ses mots, elle veut être à la hauteur, elle veut même prouver quelque chose. "Les Black ont toujours été destiné à régner, beaucoup y croient encore, je ne déroge pas à la règle." Il sourit. C'est ce qu'il veut entendre, peut-être qu'elle ment, peut-être qu'elle cache la vérité, mais il prend ses mots à la lettre, se concentre sur la signification, il se concentre sur chaque parcelle de ses dires.

Peut-être qu'il entend encore le souffle de son fils, le souffle coupé par l'adrénaline. Il rit. Il rit comme un fou. Parce que c'est peut-être ce qu'il est. Un assassin, un incapable capable.

Le père tousse, il attend peut-être qu'on vienne l'aider, mais Phineas ne bouge pas. Pas encore une fois. Son père est mourant, il le sait, il voit déjà la Mort l'emporter, pourtant il est resté fidèle à son chevet, il est resté si fidèle qu'il ignore l'énième remarque désobligeante lancée à son égard. Ce n'est pas grave, le bougre crève déjà. Pourtant, son sérieux s'impatiente, il a envie de pouvoir fêter le cadavre du patriarche, danser sur sa tombe, bouteille en mains. Il lève les yeux vers son aîné, et y voit de la peine. Comment peut-il ressentir la peine alors que le père est un malfrat ? Comment peut-il sentir de la pitié pour cet être devenu si misérable ? Il exerce une légère pression contre le drap pour que son poing ne vienne pas rencontrer le visage de son frère. Sa mère pleure, elle pleure depuis bien des semaines maintenant, elle est triste. Phineas ne comprend pas pour une seconde fois. Elle vaut mieux, bien mieux que le bougre, que le diable, elle vaut tous les soleils du monde. Son père, son père est une enflure, plus de doute là-dessus, sa mère en revanche est la gentillesse incarnée, la douceur, l'amour maternelle. La seule femme de sa vie. L'être qui l'a materné, qui l'a aidé, qui a apaisé ses maux, qui a apaisé l'ouragan affranchit. « Je dois m'entretenir avec Phineas. » Une voix qui s'élève, des mots qui pénètrent jusqu'à son cerveau. Il tourne la tête vers sa mère, puis son frère, ils hochent délicatement de la caboche, avant de se lever et de s'en aller. Le garçon regarde son père, il essaye de comprendre, de voir la cruauté dans ses yeux. Il sait si bien cacher, trop bien cacher, ça fait peur. Peut-être qu'un jour il saurait dissimuler comme lui, mais pas aujourd'hui. Parce qu'il craint son père, après dix-neuf ans, il en a toujours peur. Il veut le voir crever, ô oui, c'est tout ce qu'il souhaite voir, pourtant la once de respect qui lui reste pour cet homme l'empêche de forcer sa main contre le coussin et de l'étouffer sous le poids des plumes. « Je vais mourir Phineas. » Le garçon arque un sourcil, rien qu'il ne sait pas déjà. Il s'en réjouit depuis l'annonce de la maladie. « Je suppose que tu dois te réjouir de cette fatalité. » Honnêtement, il se frotte déjà les mains, mais comment le dire à son père, alors que ce seront les derniers mots qu'il entendra avant sa mort ? Il ne dit rien, il reste discret, comme toujours, le fils effacé, le fils méprisé, le fils qui souffre, mais qui ne dit rien. Peut-être qu'à un moment il l'avait aimé, il l'avait aimé comme un nouveau-né aimait son père. Puis il avait grandi, il était devenu un garçon, puis un homme, et l'amour, ô l'amour avait disparu depuis bien des années. « Je ne vois pas de quoi vous parlez père. » Innocent. Quel menteur ! Il sourit à l'éloquence de ses propos, il se doute que son père sait qu'il ment, mais il aime jouer, il a toujours aimé jouer. Le patriarche lève soudainement la main et attrape le poignet de son fils. Il sert, usant peut-être de ses dernières forces pour soumettre le fils. Le fils qu'il n'aurait jamais voulu. « J'ai découvert les lettres de ta correspondance avec ta fiancée. » Phineas recule. Il force son père à le lâcher et fait la moue. Merde. C'est la seule idée qui lui vient à l'esprit, se rétracter et mentir, mais à quoi bon ? Son père sait, à quoi bon mentir ? A quoi bon s'enfoncer s'il peut tout simplement avouer ? Son elfe avait dû montrer les écrits à son père, acte qu'il regrettera plus tard. « Un phoenix qui renaît de ses cendres. Si tu ne complotais pas à assassiner ton propre frère, peut-être que je serais fier. » Il tousse, le pauvre bougre. Il a les poumons en feu, la parole comme simple indicateur de sa soit-disant prestance. Pourtant il n'a plus rien de très glorieux, il a des cernes, une mine fatiguée, un corps flétri par l'âge. « Pas si raté que ça finalement. » Des mots qu'il dit avec effort, avec grandeur, menton levé, torse bombé. Il est fier, fier de ses mots, de ses dires, de ses actes et surtout de ses alliances. Sa fiancée n'est qu'intérêt, n'est qu'amitié, ils sont immortels ensemble, ils sont chien et chat, lune et soleil, liés par l'ambition. « Tu vas échouer Phineas. » Des mots froids, des mots durs, des mots favorisant l'aîné, l'héritier. Le jeune homme secoue la tête comme pour contredire l'ancêtre, ne trouvant pas bonne parole pour répondre à l'affront. « Si tu n'étais pas un incapable, si tu n'étais pas toi, alors peut-être que tu réussirais. Malheureusement tu n'es rien d'un Black, tu n'es rien de mon fils, de ma chair et de mon sang. » Des dagues qui s'enfoncent dans sa peau. Des mots. De simples mots. Qui déchirent. « Laissez-moi vous contredire Père. Il est peut-être temps de tirer votre chapeau et de vous en aller. Qu'avez-vous fait de notre nom ? Rien, rien de comparable à ce que je compte exhausser. » Il marque une pause, posant sa main sur la bouche de son père. Il s'approche de son oreille. « Mes enfants auront un vrai héritage, un roi comme père. Vous ne serez pas là pour le voir, mais comptez sur moi pour cracher sur votre tombe quand je vaincrais. » Phineas attrape le coussin à ses côtés, il l'empoigne fermement. « Peut-être même que j'urinerai sur vos restes. Maintenant, il est temps de faire vos adieux. Un dernier mot? » Le père regarde son fils comme s'il le voit et le comprend pour la première fois. « Tu n'es pas mon fils. » Un rire ; Un rire s'échappe des lippes du jeune homme. Il rit parce que c'est les mêmes mots, les mêmes qu'il entend depuis bien trop longtemps. « Je crains que oui. » Puis il pose délicatement l'amas de plumes sur le visage blafard de son père. Il appuie. Il appuie trop. Le corps se tortille pendant quelques secondes avant de devenir simple épave. Le sourire qui se forme sur ses lèvres n'est pas superficiel, Phineas est heureux. Il est bien heureux pour la première fois de sa vie.
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Dernière édition par Phineas Black le Lun 16 Mai - 18:54, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: - killer from a gang -   - killer from a gang - EmptyDim 8 Mai - 16:32

blood
ici un sous-titre ici un sous-titre

b l o o d
( xxxx || xxxx )


Elga pose délicatement sa main sur son ventre. Elle regarde son mari tendrement, ils ne s'aiment pas, ou peut-être que si, la nature de ces sentiments que seuls eux connaissent. Ils sont jeunes, jeunes et cons, et pourtant, pourtant ils s'attachent comme des gamins. Ils n'ont après tout que dix-sept ans, c'est des gamins, des enfants, des enfants qui s'aiment plus ou moins à leur façon. "Je suis enceinte Phineas." Il lève la tête de son livre et s'approcha précipitemment d'elle, il penche sa tête contre son ventre, parce qu'il croit peut-être pouvoir entendre le coeur de son fils battre. Il est naïf, il est si naïf que ça en devient presque mignon, que ça devient presque puéril. "Un fils. Orion. Notre fils." Elle sourit, parce qu'elle est heureuse, heureuse qu'il soit heureux, son mari, il lui a passé la bague au doigt, ils se sont dit oui, presque trop rapidement. Mais c'est comme ça, le jeu, la roulette, ils n'ont pas eu le choix. Mais le duo, eux, ce duo presque parfait était imbattable, ils étaient imbattables. "Orion? Vraiment?" Elle grimace presque, il ignore son insolence et sourit à son tour. Il veut l'appeler comme ses ancêtres, il veut l'appeler comme ces anciens rois, roi qu'il deviendra à son tour. "Il sera roi." Elle sourit, parce qu'elle sait qu'il a raison, tout ce qu'ils font, tout ce qu'ils planifient, c'est pour eux, pour ces gosses qu'ils auront, un héritage digne de leur gloire. Il s'asseoit à côté d'elle, pose son bras sur son épaule et embrasse son front avec tendresse, peut-être même amour. Elle vient après tout de lui offrir son premier rejeton, un garçon qui plus est.

Le sang. Le sang coule. Il coule, et il n'y comprend rien. Il entend les cris, il voit les gens s'agiter, les cris s'entremêler, mais lui, il est là, assis par terre. Parce qu'il ne comprend pas ce qui vient de se passer. Peut-être qu'il est bête, ou trop con, mais il ne comprend tout simplement pas. Pas, parce que tout allait si bien, tout était si bien, tout était si facile, trop facile. Il voit le regard de son aîné se poser sur lui alors qu'il secoue la tête. Il voit le regard de sa mère se poser sur lui, elle s'approche de lui, pose sa main sur son épaule, alors que ses cheveux lui tombent en travers de son visage à présent paralysé par la peur. Son premier fils, son premier fils mourrait avant même d'avoir vécu. Tristesse, mais vérité, réalité prenante et trop amère. Il mérite mieux, il mérite tellement mieux. "Tout va bien se passer." Il lève les yeux vers la matriarche, l'ange maternel, et se détache d'elle, c'est un homme à présent, il n'a plus le droit de se cacher dans les jupons de celle-ci. Il doit lever le menton, bomber le torse et rester tête haute. Il voit la femme de chambre sortir du bain de sang, elle a la mine triste, presque déconfite et elle s'approche trop lentement, il court vers la porte, elle essaye de l'en empêcher. Mais il voit. C'est trop tard. Il voit l'enfant, la créature à peine née, qui n'a jamais pleuré. Elle est là, blanche, allongée dans ce lit, elle a les yeux fermés, elle refuse de regarder le bébé, son enfant mort à ses côtés. Phineas lève les yeux, sert les poings et s'approche. Il est prince. "Débarassez-nous de ça." Il pointe du doigt le gamin mort, leur enfant qui ne verra jamais à quel point ses parents auraient pu l'aimer. Il s'approche de sa femme, mais usant du peu d'énergie qui court le long de son corps, elle lance un coussin, puis un objet qu'il n'arrive pas à éviter. "Pars. PARS. DEGAGE." Il entend le sanglot, il entend la tristesse. Mais il insiste pas, il part. Il est spectateur dans le fossé, mari indigne, il s'enfuit, il tourne les talons, il part. Il discute même pas, il a pas le choix, il choisit pas. Alors il dévale les escaliers, il descend dans la cave, il attrape des bouteilles de vin, les frappe contre le sol, il crie presque, il grogne, il se transforme en bête cruelle. C'est la souffrance, souffrance qu'il ne comprend pas. Il a perdu un fils, un fils qu'il n'a même pas eu la chance de voir, il ne devrait pas l'aimer, il ne devrait pas s'attacher, ça rend vulnérable, trop vulnérable. "Monsieur Black?" Il entend la voix, la voix qui ne s'impose pas. Il tourne la tête, le visage couvert de vin rouge, il a l'air fou, il est sûrement fou. Phineas s'approche d'elle, attrape son cou, la plaque contre le mur. "Qu'est-ce qu'il y a?" Il marque une pause; "QU'EST-CE QU'IL Y A? Comment oses-tu venir me déranger sale sang-de-bourbe?" Il la lâche, il se rend même pas compte qu'elle est devenue violette, qu'elle respire difficilement alors qu'elle pleure presque. Il s'en fout. Il ne pleure plus. Il s'énerve, il est plus que haine et colère. "Maître.. je" Il se rapproche d'elle, une bouteille en verre cassée dans les mains, s'approche tellement près qu'il enfonce délicatement les bouts de verre dans sa chair. Phineas la regarde agoniser, perdre son sang. Le sang. Il ne voit que du sang. Le sang. Liquide rouge, bordeau, presque noir qui se vide de ces veines inutiles. Il rigolerait presque, il rigole, il ricane, puis il se laisse tomber contre le mur, il met sa tête entre ses mains, et il respire, parce qu'il ne sait plus que faire ça. Respirer.

Il entend des cris, des pleures et une mère, une mère qui souffle. Phineas entre dans la chambre, se précipite vers le lit et laisse ses yeux tomber sur l'enfant. "Une fille." Elga a l'air déçue, mais elle ne l'est pas vraiment, parce qu'elle est si heureuse d'avoir une enfant, d'avoir une seconde gamine, une gamine qui n'est pas un fils. Phineas regard l'enfant, il sourit, mais il fulmine, il fulmine parce que ce n'est pas un descendant, un fier héritier. Il doute, il doute que sa femme puisse lui offrir ce qu'il veut. Il embrasse l'enfant sur le front. Reste planter là pendant quelques minutes, avant de faire signe aux femmes de chambre de s'occuper de sa femme, du nouveau-né pendant qu'il sera absent. Parce qu'il sait faire que ça, s'occuper, se chager de trucs qui ne feront pas oublier les maux qui se sont nichés dans sa gorge. Il a trompé sa femme, plus d'une fois, plus de dix fois peut-être, il est allé voir ailleurs, parce qu'elle est détruite, elle a perdu un fils, elle a perdu sa vertue, elle a perdue sa réputation. Elle s'occupe de Malicia, elle s'occupe de Phébé, et elle doute elle-même de ses capacités, elle doute presque de Phineas. Mais il ne doute pas de lui. Il arrête de douter de ses actes, de ce jugement qu'il croit bon. Alors il va voir ailleurs.


l o v e ?
( xxxx || xxxx )

Il sert la lettre dans le creux de sa main, avant de lever la tête pour s'assurer que personne ne regarde par-dessus son épaule. On le fait chanter. Mais personne ne fait chanter un Black, pas même le cadet, pas même le futur roi. Il chiffonne le bout de feuille, et grimace, il doit se débarasser d'elle et du garçon. Mais c'est un garçon. Un descendant, un héritier, un héritier que sa femme n'est pas capable de lui donner. Son sourcil droit s'arque, alors que ses doigts jouent avec sa bague de mariage. Se dépêchant, il écrit une réponse concise, droite, sans chercher à utiliser des tournures de phrases qui ne sont qu'euphémisme. Un endroit de rendez-vous où lui et elle se retrouveraient, le gamin bâtard ancré dans ses bras. Il récupèrerait l'enfant, tuerait la femme, et se chargerait de l'éducation de son seul fils. Elle veut argent pour son silence, mais Phineas n'avait pas besoin de silence, il est fier, fier d'avoir fait naître un fils, on ne douterait ainsi plus de sa capacité à engendrer les gênes masculins à sa progéniture. En revanche, il n'accepte pas le culot, pas le culot que quelqu'un puisse penser qu'il pouvait lui faire peur. Parce que Phineas n'a jamais peur, il est grand, puissant, affolant, et froid, froid parce qu'il tue sans sourciller, il tue sans même user de sa force et de son énergie. Monnaie courante, monnaie qu'il rendrait à l'impétueuse. Alors qu'il attend une réponse, quelques minutes plus tard le hibou revient, une réponse rapide griffonnée à l'encre indélébile, son coeur s'emballe, il transplane. Alors que la pluie s'abat sur ses yeux, il voit une silhouette au loin, la silhouette de tous ses adieux, d'une vie normale, d'un homme respecté au sein de la société. Pourtant il veut un fils, il veut ce bâtard qui est de son sang, de sa prestance et de sa gloire. Il le veut tellement qu'il clamera haut et fort qu'il est sien, son héritier, son descendant, effaçant chaque menace, chaque rumeur du revers de sa main. Phineas s'avance et regarde le visage de la femme, elle est belle, pas plus que sa femme, pas plus que le reste, trois sous dans un lit chaud, et voilà, voilà qu'il avait procréé. "Donne-moi le gamin." La dinde l'observe mais ne répond pas. Elle tient le bâtard dans ses bras maternels tout en ayant ambition de le garder. Parce qu'elle ne veut pas laisser son fils dans les mains du cruel, du démon. Mais elle n'a pas le choix, il s'approche déjà, attrape sa nuque et arrache l'enfant. "Mon fils, mes règles." Il regarde la femme et fait signe à son elfe de maison de prendre le gamin et de l'emmener dans l'antre sombre qu'était son manoir. "Personne ne me fait chanter souillon." Elle arque un sourcil et recule un peu face à la silhouette de l'homme intransigeant. Il fait peur Phineas, il le sait, il en joue. C'est un Black, ce n'est pas n'importe qui. Pourtant un sourire féroce se forme sur les lèvres de la femme. "Tu ne peux rien contre moi Black." Elle crache son venin, elle le crache comme une gamine. Parce qu'elle a tort, elle le sait, elle a même peur, mais elle veut garder la tête haute, et le menton levé. Mais pendant combien de temps? Pendant combien de temps peut-elle penser qu'elle a la main sur lui. "Tu crois?" Il approcha sa main carnacière vers son cou, approche son visage du sien et sourit, il sourit comme un cruel tortionnaire, parce que c'est ce qu'il est. Il a envie de la bouffer toute crue, de la voir crever dans ses bras. Elle recule, ou du moins elle essaye, mais elle échoue, parce qu'il la tient à la taille, par le cou, sa nuque qui trésaille sous le toucher violent du loup. "Je le dirais à tout le monde. Je dirais que tu as un bâtard, on verra ce que ton frère en pense." La colère qui surgit comme un doux rappel; elle vient s'immiscer dans sa tête, ses veines, son corps entier. Il soupire. Il soupire parce qu'il lui aurait laissé la vie sauve si seulement le mot aîné n'était pas venu entraver sa bouche. Phineas approche sa deuxième main de sa nuque. "Donne mon salut au diable. Peut-être qu'on se reverra en enfer." Puis il appuie, il appuie comme un fou, il la voit se tortiller, il la voit bouger dans tous les sens, la douleur, la douleur qui s'émancipe de ce corps frêle. Puis plus rien. Pas une once de mouvement, pas même un dernier souffle. Cadavre dont il se débarasse trop facilement. Mais c'est une leçon, une énième leçon: on ne tient jamais tête à un Black encore moins au futur roi.

Elle casse le vase. Il explose en quelques morceaux et se disperse dans le grand salon du manoir. Si elle pouvait, elle le tuerait de son regard meurtrier. "TU AS AMENE CETTE CHOSE DANS MA MAISON?" Elle gueule presque, parce qu'elle se souvient qu'elle n'a jamais eu de fils, qu'elle n'a jamais réussi à offrir à son mari ce qu'il souhaite tant. Assis derrière son bureau, seule barrière derrière les dagues mortelles envoyées par sa femme, il secoue la tête lentement, difficilement, parce que ça lui fait mal comme ça le délecte. "Tu n'es pas chez toi Elga, tu es chez moi. N'oublie pas que tant que je n'ai pas de descendant, tu es toujours une Lestrange." Il marque une pause le vile, il marque une pause parce qu'il veut provoquer le drame, il assume pleinement les conséquences. "C'est mon fils. Fils que tu n'as pas réussi à enfanter, traite le comme le tien." Peut-être qu'elle est en train d'hyperventiler, ou peut-être qu'elle évite de sortir sa baguette pour le frapper avec. Elle reste stoïque, elle cherche son regard et le tient, parce que ce qu'il aime chez Elga, chez cette femme qu'il s'était promis de ne jamais aimer, c'est qu'elle savait trop bien lui tenir tête. Cracher à sa figure, jeter objets sur objets dans sa direction, sans aucun regret, sans peur, sans émoi. "Tu es un salaud." Elle marque une pause, croise ses bras sur sa poitrine. "Te rends-tu compte de la position dans laquelle tu nous mets?" Il lève les yeux au ciel, parce qu'il sait être désinvolte, il sait si bien mimer la nonchalance. Il vient de tuer une femme, la mère de son bâtard, pourtant c'est la colère de sa femme qui l'éveille, qui éveille ses sens, ses émotions, ses émotions froides, discrètes, mimiques qu'il faut analyser, qu'il faut reconnaître. "Je sais ce que je fais Elga. Ne doute jamais, ô grand jamais de mon jugement et de mes actions." Menace, ou simple affirmation, lui-même ne sait pas. Il ne sait pas s'il a le coeur à ça, à menacer sa plus fidèle alliée, sa plus fidèle amante. Elle a le coeur serré, parce qu'elle veut riposter, mais elle sait, elle sait si bien qu'il est trop calculateur pour laisser cet incident briser leur complot maintenant devenu trop grand. Elle sait également qu'il lui voue respect et loyauté, peut-être pas amoureusement, mais au moins, au moins elle pourrait compter sur sa future couronne. "Je ne veux pas de ce fils." Il ricane, parce qu'elle peut vouloir autant qu'elle veut, elle n'a pas mot à dire. Il n'est peut-être pas son fils, mais elle reste femme, femme dans un manoir appartenant aux Black, nom qu'elle porte seulement par alliance. Elle se résoue à ne plus rien dire, à garder le silence, alors qu'elle fulmine. "Seule la reine peut vouloir et tu n'en es pas encore une. Puis t'ais-je déjà donné un raison de douter de mes décisions?" Il marque une pause, pose ses coudes sur son bureau et l'observe pendant quelques secondes. "Non, c'est ce que je me disais." Elle veut tourner les talons et partir, mais Elga n'a pas tout dit, elle n'a pas encore cracher tout son venin. Elle veut dire plus, tellement plus, elle ne veut pas de ce bâtard, elle ne veut pas que son mari aille voir ailleurs, elle le veut près d'elle, elle le veut là où elle peut le surveiller. "Tu peux disposer à présent. Et l'enfant, mon fils, s'appellera Benjen." Elga grimace, elle courbe l'échine comme pour faire ses adieux, mais avant même de partir, elle riposte, murmure presque inaudiblement. "Il porte même le prénom d'un bâtard." Puis tourne les talons, et s'en va dans la direction opposé. On entend le soupire de Phineas, ce soupire qui signifie que ce n'est que le début.

iii. naissance orion

+ voit que c'est un 'raté' encourage benjen

iv. bordel

Son regard se tourne vers la Madame des lieux, elle a une cigarette délicatement posée entre ses lèvres et un sourire narquois nuançant avec sa posture. Si elle avait été jolie dans le passé, elle n'est que le reflet d'une jeunesse dépassée. Il essaye de marchander avec elle depuis déjà quelques mois, elle rebute contre l'idée et refuse de s'allier à un Black. A chaque fois elle lui propose les services d'une de ses nymphes, service qu'il ne peut accepter. Il veut, mais ne peut pas. "Alors vous voudriez que je travaille pour vous?" Phineas hoche de la tête, il ne serait pas à proprement parlé son patron, en revanche il lui faudrait des informations chaque semaine. Ils sont des alliés, des amis qui s'entraident, il pourrait l'aider à faire de ce bordel un truc plus présentable, elle pourrait l'aider à obtenir des informations qu'il ne pouvait pas avoir au sein des manoirs. "Plus ou moins. Disons que nous sommes des alliés et qu'en partie chacun obtient ce dont il a besoin." Elle fronce les sourcils la Madame, elle a pas l'air convaincu, pourtant c'est la centième fois qu'il lui explique. Elle est stupide, ou peut-être que la fumée de ses cigarettes l'a rendu abrutie. Il a peu de patience et elle court sur le dernier fil, celui qui évite que le vase ne déborde. "Non." Il lève les yeux au ciel, se frotte les mains, et s'en va, il tourne les tâlons, mais avant même de pouvoir sortir de l'établissement crasseux, une tête blonde vient lui barrer la route. "J'ai entendu ce que vous avez dit à Madame. Je peux vous aider." Elle a des grands yeux bleus, une silhouette presque parfaite et un regard trop pétillant. Phineas réfléchit, il pourrait s'en servir, monter ces nymphes contre leur maîtresse et prendre le contrôle de ce bordel crasseux. Il savait si bien prend le contrôle, il savait si bien obtenir ce dont il avait besoin. "Pas ici." Elle lui fait signe de le suivre dans une petite chambre. Il n'est en général pas très enclin à se qu'une femme le commande, mais il la suit, conscient qu'il n'avait pas réellement d'autre choix. "Alors mademoiselle..." "Biggs." Une Impure, il n'est pas étonné. Ca ne l'étonne pas de la voir là, si elle a un visage innocent, il sait qu'elle est une harpie, ambitieuse, déterminée, elle est dangereuse, peut-être que c'est d'ailleurs ça qui l'encourage à rester. "Comment pensez-vous pouvoir m'aider?" Il s'asseoit, sort sa baguette et se sert un verre de whisky, il l'observe, décele le mystère bien encré, il essaye de comprendre, de savoir, mais rien n'y fait. Elle est secret. Elle s'asseoit à son tour et fait mine de jouer avec une mèche de ses cheveux. "Madame est plutôt sympathique, elle nous traîte bien. Et elle est têtue, on peut au moins lui donner ça." Elle marque une pause. "En revanche, elle ne sait pas comment mener un bordel, elle ne sait pas comment le mettre en valeur, ni comment gagner des alliés." Elle se sert à son tour un verre d'alcool et fait mine de le siroter. Elle sait peut-être marchander, elle est peut-être plus qu'une simple prostituée. Phineas sourit, il aime les mystères, il aime les secrets et son visage fait plus que simplement l'intriguer. "Et vous pensez pouvoir faire mieux?" Elle relève le menton, elle a plus l'air si innocente, au contraire, ce n'est plus étincelles dans ses yeux, ce sont flammes, flammes qui consument monts et montagnes à leur passage. "Oui. Beaucoup mieux. Faîtes-moi madame de ce lieu, et je vous donnerai tout ce dont vous avez besoin." Phineas rit. Il rit parce qu'il aime son répondant, il aime sa détermination, mais surtout, surtout cette douce ambition. Cette ambition qui lui semble primordiale dans les yeux d'une femme. "Très bien." Il pose le verre de whisky sur la petite table à sa gauche, et force ses yeux dans les siens. "Vous serez donc la Madame, et mon espionne. Sachez en revanche que je mènerais cette petite entreprise."


v. tuer amant d'elga

+ confrontation

vi. enfants + couronne
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