AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

Partagez
 

 can't pretend anymore.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Carwyn Avery
we elect our rulers

Carwyn Avery
Pseudo : eachann.
Crédits : (ava) furiedheart
Messages : 33
Date d'inscription : 13/05/2016
Age : vingt-quatre ans.
Statut du sang : aussi pur que la neige.
Emploi : employé du cabinet du ministre.
Baguette : rigide et parfois capricieuse. vingt-sept centimètres, ventricule de dragon, bois de frêne.
Ancienne maison : serpentard.



can't pretend anymore.  Empty
MessageSujet: can't pretend anymore.    can't pretend anymore.  EmptySam 28 Mai - 5:28

and all you say are things that I don't want to hear. ☆ Il observe sa chouette s’effacer entre les immeubles de Londres. Elle s’en va rejoindre Renly, une lettre à sa patte, qui disparaitra très certainement dans les poubelles du manoir des Black. Un énième parchemin qui restera probablement sans réponse. Il ne les compte plus, les laisse s’envoler, en s’imaginant déjà les prochains mots qu’il couchera sur le papier pour le convaincre de l’écouter juste une fois. Une heure. Quelques minutes. Il lui promet même de le laisser partir dès qu’il le souhaitera. Carwyn ne se fait plus d’illusion quant au sort que son meilleur ami réserve à ses belles déclarations. Pourtant, il recommence. Inlassablement, il lui propose les mêmes rendez-vous, les mêmes soirées, celles qui lui permettraient d’arranger les choses. Il voudrait pouvoir lui prouver qu’il n’en avait jamais rien su, qu’il s’était lui-même senti terriblement démuni en apprenant ses fiançailles. Il voudrait lui raconter sa colère qui l’a submergé face à une Phébé impassible. Il voudrait l’épauler, consoler son chagrin et dissiper ses doutes. Mais Carwyn se sent impuissant face au destin qui ne cesse de se jouer de lui. Amarantha lui avait promis, elle lui avait conté leurs belles aventures, lui avait dévoilé les plans de leurs parents en lui assurant qu’ils finiraient ensembles. Et elle s’était jouée de lui, comme s’était jouée Phébé de son vieil ami. Carwyn, il voudrait lui montrer qu’il n’est pas l’ennemi de l’histoire, qu’il n’a été qu’un pantin, comme lui. Dans cette mascarade, ce sont les meurtris. Pourquoi doivent-ils donc se déchirer pour elles ? Et ainsi, il comprend l’inimitié que partageait sa famille à celle des Black, et qui continuera très certainement de planer au-dessus de leur mariage. Carwyn s’éternise sur la contemplation des nuages gris qui recouvrent la ville, puis revient distraitement ranger ses affaires. Il termine sa journée au Ministère, se prépare à rejoindre le lieu du rendez-vous sans attendre une quelconque réponse de la part de Renly. Il n’en aura pas. Il n’en aura peut-être plus mais il s’obstine, le sorcier. Il ne cessera jamais. On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher. Et comme chaque soir depuis le début de la semaine, il abandonne les bureaux pour les rues froides de Londres, et rejoint le pub dans lequel il a pris l’habitude d’y boire un verre en attendant un miracle. Seul Merlin pourra l’aider cette fois-ci. Renly ne viendra pas, et Carwyn finira la soirée seul. Il fera mine d’en être satisfait, rentrera dans ses appartements et ne la quittera qu’au lendemain, quand l’espoir renaitra dans son esprit, avec l’idée saugrenue que ce sera la journée de toutes les possibilités. Avec le temps, il apprendra à reconnaitre les habitués des établissements qu’il fréquente, les connaitra bien mieux que Renly, qui ne sera plus qu’un souvenir au fin fond de son esprit. Ils se croiseront lors de grands événements, ne se salueront plus que par de simples gestes de la tête, les mêmes qu’on offre aux autres, ceux qu’on ne considère que lorsque ça leur semble judicieux de les notifier. Leur amitié n’existera plus que sur les lettres que Carwyn finira par ranger dans un placard, entre deux dossiers poussiéreux qu’il n’ouvre plus depuis une décennie. Et naturellement, ils ne verront plus rien en l’autre. Et soudain, la cloche chantonne à l’entrée à l’arrivée d’un nouveau client. Ses pas claquent sur le bois, le blond les entend s’approcher de lui, puis s’arrêter à sa hauteur. L’ombre dévore sa table, et Carwyn lève finalement les yeux vers l’homme qui se dresse devant lui. Renly, qui semble avoir lu sa lettre, lui fait face. Une once de sourire se dessine sur les lèvres du sorcier, surpris mais ravi de voir que ses efforts sont recommencés. « J’t’en prie, » lui lance-t-il en lui montrant la place qui lui est toute adressée. Son verre est quasi-vide, il ne l’attendait plus, mais il ne s’en formalise pas. Le revoilà. Peu importe le temps qu’il lui aura fallu pour le rejoindre, il est enfin là. « Tu m’honores de ta présence, » plaisante-t-il, sarcastique néanmoins d’avoir eu à user de toute sa patience pour le faire venir jusqu’ici. Il ne lui a jamais caché ses humeurs, ce n’est pas ce soir qu’il le fera à ses côtés. « J’ai l’impression que ça fait des années qu’on n’a pas eu l’occasion de se voir. » Il a l’habitude de le côtoyer à chaque instant de sa vie, comme s’il était parfois devenu sa propre ombre. Renly rythme son quotidien, et sa présence signe très souvent la fin de ses propres soucis. Carwyn serait presque sentimental, si seulement il n’avait pas la sensation d’être jugé par le regard de son meilleur ami, qui le scrute, et qui ne semble pas perdre de sa rancœur. « Ce n’est pas ma faute, Renly, » alors cesse donc de me fusiller du regard. Carwyn aurait souhaité y mettre les formes, mais le naturel revient vite au galop.
Revenir en haut Aller en bas
 

can't pretend anymore.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» used to play pretend (la)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The purest of them all :: game on, make a move :: London :: Diagon Alley-