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 armor yourself in it, and it will never be used against you. (jolyat)

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Golyat Yaxley
we follow the regime

Golyat Yaxley
Pseudo : florian.
Crédits : avatar (c) laughinearlydied.
Messages : 51
Date d'inscription : 15/05/2016
Age : vingt-quatre ans.
Statut du sang : aussi pur qu'un diamant brut.
Emploi : chargé des relations publiques au cabinet du ministre avery.
Baguette : bois de noyer (ingéniosité, dangerosité), écaille de sirène (vanité, ambition, narcissisme), vingt-neuf centimètres (force de caractère), relativement rigide. magie flamboyante, spectaculaire, gestes vifs et de grande ampleur. particulièrement adaptée pour l'offensive.
Ancienne maison : serpentard.



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MessageSujet: armor yourself in it, and it will never be used against you. (jolyat)   armor yourself in it, and it will never be used against you. (jolyat) EmptyDim 22 Mai - 21:06



"armor yourself in it, and it will never be used against you"
ft. jules rosier


L’imposante horloge en ébène d’un noir de jais et à l’armature d’or sonna minuit. Enfoncé dans son siège à la manière d’un vrai politicien, les jambes croisées, feuilletant attentivement le dossier qu’il avait entre les mains, Golyat releva le chef pour observer l’objet qui venait de le sortir de sa frénésie professionnelle. Il balança le dossier sur son bureau, également taillé dans de l’ébène noir, et porta ses mains à son visage, comme pour tenter de faire disparaître les marques de fatigue qui commençaient à apparaître. Il avait perdu toute notion du temps et ne savait pas depuis quand il était entré ici.

Le bureau de Golyat était situé à l’étage réservé au Ministre de la Magie. George Avery était un homme doté d’un certain charisme, avec un nom de famille qui lui valait bon nombre d’ennemis. Chacune des huit autres Sacrées était après tout un rival potentiel. Cet étage était donc certainement celui qui était le mieux gardé de tout le bâtiment. En cette heure tardive, il n’était pas rare de voir un ou deux gardes du corps se promener dans les couloirs, attelés à leur ronde respective. Golyat ne savait aucunement si George continuait à travailler à cette heure-ci. Sa secrétaire était rentrée chez elle depuis belle lurette. Le Yaxley décida qu’il en avait assez fait pour aujourd’hui. Les prochains dossiers pouvaient attendre le lendemain matin.

Ses yeux perçants toisèrent les aiguilles de l’horloge qui indiquaient minuit passé. Pour autant, le jeune homme n’était pas enclin à rentrer tout de suite. Il avait bien trop de choses en tête pour espérer dormir paisiblement. Les temps qui courraient étaient incertains, tout comme son avenir au Ministère, ou l’avenir de George à la tête de la communauté magique anglaise. Être constamment sur ses gardes était quelque chose que Golyat avait assimilé. C’en était épuisant, il le reconnaissait volontiers, mais sa survie en dépendait. Les seuls moments de répit qu’il s’accordait était auprès de Faustin, ou auprès de tout autre homme qui partageait parfois sa couche. À cette pensée, le jeune homme ne put s’empêcher d’y attacher le doux visage de Jules Rosier, l’ainé de sa famille, si l’on oubliait sa sœur Margot.

Le jeune Yaxley savait que tous le vénéraient pour sa prestance et son nom de famille. Il était de notoriété publique que si la royauté magique avait perduré par-delà la Manche, en France, Jules aurait été le dauphin, jeune Roi en devenir, Monarque d’une dynastie de renom, Souverain puissant faisant ployer les genoux des pontes de notre monde. Les Malfoy et les Rosier auraient alors régné en Maîtres sur les deux puissants pays du monde sorcier. Mais les choses étaient autrement, et à présent que les Rosier avaient posé pied sur le continent britannique, la grandiose partie d’échecs ne faisait que se poursuivre. Golyat, quant à lui, avait toujours apprécié Jules, même si celui-ci avait mis un terme brutal à leur amitié d’adolescents. À Poudlard, après cet éloignement, ils ne faisaient plus que se croiser et n’avaient plus jamais réellement échangé davantage que de banales mondanités. Aucun mot n’avait été mis sur cette rupture soudaine, et le Yaxley ne s’était pas embarrassé de regrets ou de remords : dans le monde dans lequel les jeunes gens évoluaient, il n’était pas rare que les alliances se faisaient et se défaisaient sans raison apparente. Golyat l’avait compris et assimilé. Il n’avait cependant gardé aucune rancœur à l’encontre du Rosier.

Ce charme à la française, Golyat l’avait toujours remarqué chez Jules. Cette prestance lui avait encore davantage sauté aux yeux lorsqu’ils avaient eu leur toute première conversation lors de leurs retrouvailles. Le Yaxley était tombé nez-à-nez avec le Rosier au détour d’un couloir au sein du Ministère. Golyat ne fut pas réellement surpris de voir Jules arborer une robe de juge du Magenmagot. Après tout, comme tout héritier d’une puissante famille, un poste de choix l’avait attendu depuis sa plus tendre enfance. « Je ne doute pas que vous ferez un excellent Juge, Votre Honneur. » avait plaisanté le Yaxley avant d’inviter Jules dans son bureau. Ce tête-à-tête fut l’occasion pour les deux jeunes hommes de se retrouver, après toutes ces années à se croiser sans jamais plus s’intéresser l’un à l’autre.

Et ce soir, Golyat avait envie de voir Jules. Ni amis, ni ennemis, les deux jeunes gens ne faisaient que se côtoyer après des années de séparation. Une protection mutuelle s’installait petit à petit, urgé par leurs petits secrets, ces petits secrets qui pouvaient causer leur perte à tous les deux. Les deux jeunes gens en avaient conscience, et ils s’étaient entendus sur la teneur de leur «collaboration». Une bien étroite collaboration qui faisait sourire le Yaxley. Jamais, Ô grand jamais, il ne s’était imaginé un jour se retrouver de nouveau complice avec Jules – ou complice de Jules, c’est selon.

Après être resté quelques minutes à observer l’horloge, perdu dans ses pensées, Golyat se leva et la porte de son bureau s’ouvrit sans qu’il ait besoin de formuler son sortilège, attrapant son ample cape de sorcier avant de sortir. La porte se referma derrière lui, les verrous s’enclenchant automatiquement, scellant magiquement l’entrée de ses quartiers professionnels. Il posa sa cape sur ses épaules, releva sa capuche sur son chef, et entreprit son ascension. Son imposante cape de jais virevolta au rythme de ses pas assurés dans le dédale de couloirs qui menaient jusqu’au département de la justice magique. Lorsqu’il fut arrivé à destination, il frappa trois légers coups bien distinctifs sur une porte sombre. Cette dernière s’ouvrit doucement, dévoilant l’intérieur du bureau de Jules Rosier. Il pénétra dans ces lieux à la lumière tamisée, refermant la porte derrière lui avec la plus grande discrétion avant de faire tomber sa capuche sur ses épaules et de retirer sa cape qu’il accrocha au porte-manteau. Là, assis à son bureau, Jules releva le chef, peu surpris de voir son «ami». Les trois coups à la porte étaient bel et bien distinctifs. Golyat était vêtu d’un pull à col roulé noir et d’un pantalon de costume anthracite. Il s’approcha lentement, laissant ses doigts courir sur les recoins des meubles avant de s’arrêter et de prendre place dans un des fauteuils. Il posa ses bras sur les accoudoirs et croisa les jambes, toisant son interlocuteur. « Je ne te dérange pas, j’espère ? » demanda-t-il, un sourire étirant ses lèvres rosées qui n’attendaient qu’une seule chose.
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Jules Rosier
we pledge allegiance

Jules Rosier
Pseudo : bigbadwolf, lise.
Crédits : BALACLAVA / gif profil : manon l'canon.
Messages : 867
Date d'inscription : 23/03/2016
Autre comptes : not yet.
Age : 25 ans.
Statut du sang : Pur, et il ne peut en être autrement.
Emploi : Jeune juge au magenmagot, il a été nommé à cette place grâce au ministre lui-même... Ami de la famille Rosier depuis des générations.
Baguette : bois de cerisier, trente-deux centimetres et 34 millimètres. En son coeur se trouve un crin de licorne.
Ancienne maison : Serpentard, mais Jules est un choipeauflou : le choipeau a longuement hésité avant de l'envoyer chez les verts et argent.



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MessageSujet: Re: armor yourself in it, and it will never be used against you. (jolyat)   armor yourself in it, and it will never be used against you. (jolyat) EmptyLun 23 Mai - 12:18

armor yourself in it,
and it will never be used against you

ft/golyat yaxley

Rentrer au manoir voulait également dire rentrer auprès de cette famille qui ne le voyait désormais que comme un homme à marier. Et à marier très vite. Quelques jours auparavant, Clément Rosier, son père, l’avait convoqué dans son bureau avant le diner de famille. La discussion n’avait pas été longue, car malgré les faibles protestations que Jules avait tenté d’avancer, Clément n’avait rien voulu entendre. « Tu te marieras d’ici quelques jours. Tout a été organisé, tu as vingt-cinq ans, j’en ai soixante, je veux connaître tes héritiers. » Et la conversation avait été coupée là, nette, par les coups frappés à la porte par un valet. Le patriarche l’avait fait entré, et le valet les avait informés que le dîner serait servi d’ici à quelques minutes. Le temps de passer dans ses appartements se laver les mains, Jules était descendu juste à temps pour que le dîner soit servit dans son assiette, et pour que Clément fasse l’annonce au reste de sa famille. Avait alors plané sur le repas une ambiance morose, Margot ne disait rien, Alix non plus et Jules voyait dans les coups de couteaux rageurs qu’elle donnait au contenu de son assiette que la nouvelle ne l’enchantait guère. Marius, lui, était le seul à garder parfaitement contenance. Probablement satisfait du sort de son ainé, il faisait la conversation avec Auriane, qui jetait de temps à autres des regards à Jules, inquiète qu’elle semblait, la gamine. Jules, lui, était le reflet de son paternel, de ses cousins, de son frère. Il portait le masque de la bienséance, était Rosier avant d’être Jules.

Alors non, Jules ne voulait pas rentrer au manoir. Pas tout de suite. Après la dernière audience, qui avait été assez longue, le jeune juge remonta à son bureau, et retira sa robe de juge, qu’il laissa pendre contre le mur. En dessous, il portait son costume habituel. La robe, il la reprendrait ce soir pour qu’un domestique la nettoie avant ses prochaines audiences. Audiences qui auraient lieu quelques heures plus tard, le soir du lendemain. Jules ouvrit le dossier de l’affaire, une fois installé à son bureau, et s’y plongea. Il y passa plus d’une heure, sans le réaliser. Le prince aimait réellement son travail, il aimait être l’un des décideurs de la justice magique, même si il n’était pas encore arrivé au rang de haut juge, il ne doutait pas y arriver un jour, si la couronne s’obstinait à lui échapper. Alors qu’il était plongé dans son dossier, et qu’il prenait des notes sur un morceau de parchemin, on toqua trois fois à la porte. Jules leva les yeux, trois coups, c’était la marque d’un sorcier qu’il connaissait depuis des années : Golyat Yaxley. Il attrapa sa baguette, et fit s’ouvrir la porte. Il regarda le blond entrer dans la pièce, mais reporta rapidement son attention au dossier. Il devait terminer, il était presque au bout. « Je ne te dérange pas, j’espère ? » fit Golyat, alors que, du coin de l’œil, Jules l’avait vu s’asseoir sur un des fauteuils de son bureau. Il leva son index et son majeur, signe qu’il allait répondre dans quelques secondes, et gratta quelques mots sur son parchemin, avant de finalement refermer le dossier. Alors Jules rangea sa plume, et son encrier, et s’adossa contre le dossier de sa chaise. « Qu’est-ce que tu fais encore ici si tard ? » Implicitement, la réponse était là : non, tu ne me déranges pas. Quand le jeune héritier posait les yeux sur Golyat, dans l’intimité de leurs rencontres, il se réveillait quelque chose au fond de ses pupilles. Une étincelles, l’excitation lié à l’interdit et au secret. Une drogue à laquelle il était devenu accro, depuis la première fois qu’il s’était lié à quelqu’un d’autre que celle qui lui avait été assignée à la naissance. Ne connaître qu’une femme pour toute une vie, quelle tristesse… Et plus encore de ne connaître que des femmes pour toute une vie. Jules était curieux, se laissait porter par ses envies, même si il avait longtemps appris à les enfermer dans un coin. C’était pour ça qu’il avait coupé court à leur relation, à Poudlard. Au moment où le brun s’était rendu compte que ses pensées envers le blonds n’étaient pas normales, il avait décidé de ne plus lui parler, de ne plus le voir. Puis plus tard, il avait appris qu’il pouvait faire ce qu’il voulait, du moment que personne ne l’apprenait. Et cette règle d’or, ils la connaissaient tous les deux. Deux enfants ambitieux, prêts à se protéger l’un l’autre pour la félicité d’un moment où ils n’étaient ni Rosier, ni Yaxley, mais deux hommes qui se laissaient aller aux envies et aux plaisirs apportés par les chaires de l’autre. « Tu as entendu la nouvelle ? Je vais me marier. » Et ça ne devait rien changer, pas selon lui.
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