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 we used to have it all (renly/phébé)

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Renly Lestrange
we pledge allegiance

Renly Lestrange
Pseudo : malfoy, émilie.
Crédits : av@(balaclava) sign@(tumblr)
Messages : 126
Date d'inscription : 13/05/2016
Age : il a désormais franchi le cap des vingt-six années de vie. un âge auquel il aurait du, raisonnablement, acquérir de la sagesse. or, il n'en est absolument rien. renly continue à se vautrer dans la luxure et la violence.
Statut du sang : pur, toujours pur. renly appartient à l'une des neuf sacrées et le flot rouge qui coule sous sa peau doit rester pur et, peu importe si pour cela, il doit s'unir à une femme qu'il déteste.
Ancienne maison : serpentard, comme tout les autres lestrange. après tout, comment pourrait-il en être autrement ? sorcier au sang pur, roublard et mesquin, renly était tout désigné pour porter le vert et l'argent de la maison du serpent.



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MessageSujet: we used to have it all (renly/phébé)   we used to have it all (renly/phébé) EmptyJeu 19 Mai - 17:56


~~~
these violent delights have violent ends
and in their triumph die, like fire and powder,
which, as they kiss, consume

© tumblrshakespeare.


Tu avais à peine mis un pied au cœur de la demeure Black, que tu aperçus sa silhouette. Ton cœur se serra. Mais plus de plaisir. Non, cette émotion avait été définitivement rayée de ta vie, remplacée par la peine et la rancœur. Vous étiez devenus des étrangers, séparés par ce malheureux destin et ces luttes perpétuelles de pouvoirs. Tu soupiras, tentant d'enfermer tes émotions dans un recoin de ton âme. Tu essayais, désespérément, de ne plus penser à tout cela depuis des semaines. Malicia, Phébé, Carwyn. C'était trop pour toi. Tu n'aspirais plus qu'au calme après la tempête. Tu te sentais lasse et fatigué, lorsque tu ne noyais pas ton malheur dans l'alcool, c'était dans le sang. Tu ne t'étais jamais battu autant que ces deux dernières semaines. Ta lèvre inférieure ainsi que ta pommette droite en étaient d'ailleurs témoins. Tu ne voyais plus personne, n'ouvrant la bouche que pour grogner. Tu étais en train de retourner à l'aspect animal. Et ce qui te sortait aujourd'hui de ta tanière, c'était l'ordre de Phinéas de venir le rejoindre. Il avait des choses à te dire, à te confier. Et, si tu n'avais plus envie de rien, tu savais pourtant que tu te devais d'obéir. Après tout, tu étais dévoué aux Black et tu allais épouser sa fille. Ce n'était clairement pas le moment de jouer l'insolent ou la tête brûlée. Après avoir remis ta cape à la domestique de la famille, tu te dirigeas naturellement vers le bureau de Phinéas, t'attardant pour saluer les Black que tu croisais, comme la politesse t'exigeait. Malicia t'adressa un petit sourire triste avant de poursuivre son chemin. Votre mariage ne réjouissait décidément aucun des deux partis. Et si tu éprouvais une certaine affection pour la belle brune, tu ne t'imaginais pourtant pas passer le reste de tes jours à ses côtés. Elle possédait de nombreuses qualités, c'était indéniable. Mais elle n'était pas elle. Et pourtant, tu n'avais pas ton mot à dire. Tu avais beau appartenir à l'une des neuf sacrées, tu n'étais qu'un enfant. Un pion politique qui devait obéir sans poser de questions ou émettre des commentaires. Ces mariages arrangés étaient monnaies courantes et personne n'avait jamais trouvé le courage de s'en plaindre. Et tu n'allais certainement pas être le premier. Non, tu préférais te morfondre et te nourrir de chagrin. Selon la légende, cela finirait par te rendre plus fort. Tu l'espérais. Tu l'espérais vraiment. « Monsieur Black vous recevra dans quelques minutes. » Tu ne pris même pas la peine de répondre. Les impurs ne méritaient pas que tu gaspilles ta salive pour eux. Si tu n'éprouvais pas une haine profonde et insatiable pour eux, tu avais cependant éduqué dans l'idée d'une supériorité sans bornes. Ainsi, tu te comportais comme la personne froide et dénuée de cœur que l'on attendait que tu sois. Tu étais un caméléon, te comportant différemment selon les situations. Tu pouvais paraître charmant ou bien diabolique. Sanguinaire ou tendre. Et, à force, tu oubliais qui tu étais réellement. Tu avais l'impression de pouvoir te trouver lorsque tu étais avec Phébé ou Carwyn. Mais tu ne pouvais plus compter sur eux, désormais. Tu t'interdisais d'ailleurs, la plupart du temps, de songer à eux. C'était stupide et égoïste au possible, mais tu t'en fichais. Tu faisais ce qu'il fallait afin de te préserver. Ne pas sombrer aux ténèbres. La patience n'était pas ton fort et tu ne cessais de jeter des coups d'oeil à ta montre. Tu n'aimais plus te trouver dans cette maison, au sein de laquelle tu avais de si nombreux souvenirs avec elle. C'était dans ces couloirs que tu avais développé de si grands sentiments à son égard. Dans ce salon que tu l'avais contemplé sans vergognes. Dans cette alcôve qu'elle avait caressé ton visage pour la première fois. Tu fermas les yeux, serras les dents. Stop, tu devais arrêter ça. Malheureusement, le destin avait décidé de te jouer un nouveau mauvais tour. Phébé Black pénétra dans l'antichambre, aussi belle qu'à l'accoutumée. Ses cheveux noirs comme la nuit mettaient en valeur sa peau translucide. Tu connaissais ce visage par cœur, tu l'avais si souvent dévoré. Ses lèvres carmins étaient une invitation au péché, tout comme son décolleté. Une véritable déesse à tes yeux. Elle avait le don, par sa simple présence, d'affoler à la fois ton cœur et ton corps. Mais désormais tu devais t'habituer à l'idée que jamais elle ne t'appartiendrait. Que jamais tu ne pourrais poser ta main sur elle. Elle appartenait à une autre. A celui qui était, autrefois, ton meilleur ami. « Carwyn va-t-il se joindre à nous ? Plus on est de fous, plus on rit. » C'était ridicule de t'en prendre à elle, cela te faisait d'ailleurs un mal de chien. Mais tu avais tellement de peine, en toi, que cela se transformait en amertume. Phébé n'était aucunement fautive mais tu avais tout de même pris tes distances. C'était devenu trop difficile de la regarder. Trop douloureux.
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Phébé Black
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Phébé Black
Pseudo : blue bird.
Crédits : castiells. (avatar). - tumblr (sign).
Messages : 66
Date d'inscription : 13/05/2016
Age : vingt-quatre années.
Statut du sang : pureté d'une neige qui devient glace, flamme dorée qui ondule, elle appartient à ceux qui s'inscrivent dans étoiles de noblesses, lignée des anciens. son ascendance est pure.
Emploi : des allées et venues,un équilibre qui s'anime selon le rythme de la loi. elle travaille en tant que tireuse d'élite de baguette, au niveau du département de la justice magique.
Baguette : Taillée dans du bois de cèdre, elle contient en sein un ventricule de dragon et mesure près de vingt-neuf centimètres et demi. Particulièrement fine et droite, la baguette magique de la jeune brune possède des prédispositions pour les sortilèges offensifs.
Ancienne maison : métal d'argent sous le rayons des nuances d'un bleu mystèrieux, la soricère était autrefois élève sous les couleurs de la maison de rowena serdaigle.



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MessageSujet: Re: we used to have it all (renly/phébé)   we used to have it all (renly/phébé) EmptyVen 20 Mai - 19:05


these violent delights have violent ends
and in their triumph die, like fire and powder,
which, as they kiss, consume.
(shakespeare)
Le cerf lutte dans la grâce de sa fuite. Une vitesse harmonieuse de pas qui fait corps avec la terre. Une rapidité qui épouse les mouvements de la terre. Le chasseur ingénieux encercle sa proie au loin, au rythme d'un esprit stratège et patient. La traque est longue mais guère rieuse, aucun sentiment ne s'émancipe si ce n'est peut être celui de l'impassibilité. Visage aussi lisse qu'un esquisse vierge dépourvue de couleur, les gestes sont les mêmes, le travail reste le travail. On ne peut défaire l'ordre établi, des lois qui gravitent autour de l'être pour le formater et dominer des ambitions trop prononcées, trop grandes tant elles lui échappent. Ta proie, ce soir ne t'a nullement filer en trop les doigts. Un brin trop pressé dans sa course, son angoisse le submerge tellement qu'il en occulte l'essentiel de son objectif. Fuir pour rester en vie, rester en vie pour éviter le pire. Cela n'était pas au programme, ni aujourd'hui ni jamais. Le sorcier était une cible que le bureau de la brigade avait en ligne de mire depuis plusieurs mois. Des ombres sur ses agissements, des rumeurs devenues certitudes aujourd'hui. Un rire presque ironique vient légèrement incurvés la commissure de tes lèvres. Tu sors ta baguette avant de prononcer l'incantation, le corps tombant lourdement sur le sol humide de la forêt. La pluie de la nuit ne s'est pas encore évaporée et les nuages grisonnants et épais aspire à une prochaine bruine. Les cordes se resserrent autour des chevilles de ta cible, un énième sort et cette dernière s'évanouit. Dans la minute qui suit, l'équipe qui était en contact avec toi prend en charge le restant de l'opération. La suite n'est plus de ton ressort à présent. Le silence nocturne de la nature écossaise reprend ses droits, le hululement d'une hulotte venant troubler cette quiétude que tu apprécies tant. Tantôt sauvage tantôt régit par les lois naturelles. Le clapotis des gouttes de la pluie viennent accompagner le rythme sonore des bruits des rapaces jusqu'à ce que le hurlement expressif ne s'élève au dessus de tous les autres. Le loup s'exprime de son cri de mâle dominant, une impression de déjà vue qui tend à te rappeler la détresse colérique de celui qui marche dans tes pas, ombre de ton ombre. La fracture est nette, la souffrance pensante, tu as pu le constater dans ses yeux. L'éloignement fait réagir la semence d'une racine, source de sentiments que tu enfouis sous des couches de glaces. Seulement, ces dernières continuent de fondre. Le cercle était ainsi, on ne défit pas les règles des anciens, on les suit pour assurer ce les aînés tentent désespérément de perpétuer. Il serait toujours le cavalier obscur, celui qui en dépit de tes avertissements et remarques s'entêtent à te protéger. Tu sais mieux que quiconque – et ce en dépit de la distance – qu'il le ferait toujours. Esprit de feu, philosophie obstinée. La pluie s’abat avec rage sur cette région, certaines de tes mèches sont presque trempées. Tu rabats le capuchon de ta cape sur tes cheveux avant de transplaner en direction du manoir, domaine de ton enfance. Lorsque tu pénètres dans l'enceinte du couloir, le silence règne tandis que les échos des étages inférieurs s'activent à la tâche. Ta tante ayant certainement donner les directives de la prochaine réception. Un véritable enfer qu'était ces rassemblements mondains, de parfaits opéras à la fois opiniâtre et surfait le tout agrémenté par une symphonie d'hypocrisie pure. Les complots s'éveillent et font presque tourner les têtes à défaut de les faire tomber. Tu les évites autant que possible bien que les apparences y supposent de magnifiques battements d'ailes de ta part. L'un des serviteurs de ta mère s'avance à ta rencontre pour te débarrasser de ta cape, une serviette en éponge dans son autre main. Annie était peut être une sang-mêlée mais son dévouement et son savoir-faire avait toujours été reconnue. Tu lèves la main pour décliner son geste avant de te diriger vers la grande bibliothèque non loin des appartements de ton père. Les yeux rêveurs, tu t'accoutumes toujours autant à apprécier l'ouvrage de la longue fresque qui orne le mur. Fresque histoire dont les couleurs profondes te rappellent aux bons souvenirs des mythes grecques. « Carwyn va-t-il se joindre à nous ? Plus on est de fous, plus on rit. ». Un timbre de voix qui s'enrichit d'une ironie à souhait qui pleure la rancune et une fierté blessée par des choix qui lui échappe. Une voix qui a su te charmer au fur et à mesure des années, une essence même dont le son à si souvent accompagné des pas. Et pourtant aujourd'hui, il t’apparaît comme un étranger. Les flammes de ses démons intérieurs jouent dans son attitude, la posture de ses muscles mais demeurent omniprésentes dans le reflet de ses pupilles. Tu en es persuadée, Renly oscille à nouveau entre folie et sang. Il n’y a que de cette manière qu'il extériorise sa raison et sa déraison et ce sans jamais trouver le juste équilibre. L'équilibre il ne le trouvait que dans le soin de ta présence, d'une façon que tu n'as jamais véritablement compris. « Je ne te répondrai même pas. Après tout, toi et moi sommes des étrangers, on évite de se croiser n'est-ce pas ? ». Lui dis-tu tout en te retournant légèrement pour le toiser avec attention. Tu peux sentir sa colère, elle est aussi palpable que l'odeur de la pluie dans tes cheveux. Tu te souviens encore de votre dernière conversation. Le sorcier n'avait pas supporté que tu émettes le moindre éloignement. Il ne le supportait pas tout simplement parce qu'il n'avait aucune maîtrise sur les événements et sur toi. Prendre de la distance de ton plein gré lui paraissait plus douloureux, le blessé davantage. « Ne compte pas sur moi pour suivre ton jeu, Renly. ». La nuit avait été longue, mais plus encore elle était loin d'être fini après l'avoir rencontré sur un endroit qui autrefois avait été ton terrain de jeu.
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Renly Lestrange
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Renly Lestrange
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Age : il a désormais franchi le cap des vingt-six années de vie. un âge auquel il aurait du, raisonnablement, acquérir de la sagesse. or, il n'en est absolument rien. renly continue à se vautrer dans la luxure et la violence.
Statut du sang : pur, toujours pur. renly appartient à l'une des neuf sacrées et le flot rouge qui coule sous sa peau doit rester pur et, peu importe si pour cela, il doit s'unir à une femme qu'il déteste.
Ancienne maison : serpentard, comme tout les autres lestrange. après tout, comment pourrait-il en être autrement ? sorcier au sang pur, roublard et mesquin, renly était tout désigné pour porter le vert et l'argent de la maison du serpent.



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MessageSujet: Re: we used to have it all (renly/phébé)   we used to have it all (renly/phébé) EmptyDim 22 Mai - 17:33


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Depuis l'annonce de ton union avec Malicia et, pire encore, de celle de Phébé et Carwyn, tu avais préféré prendre tes distances. Tu avais joué la carte de la froideur, repoussant ton meilleur ami et la Maîtresse de ton cœur. Tu étais voué à retourner à l'état sauvage, tu le sentais. Tu ne voulais plus appartenir au monde cruel qu'était celui des sorciers et encore plus celui des purs. Tu voulais vivre de liberté et ne plus rien ressentir. Plus de déception, de chagrin. Ni de bonheur. Il était trop difficile de réapprendre à vivre sans ce dernier. Ton regard glissait discrètement sur cette silhouette que tu avais appris à connaître par cœur, meurtrissant ainsi encore un peu plus ton pauvre cœur. « Je ne te répondrai même pas. Après tout, toi et moi sommes des étrangers, on évite de se croiser n'est-ce pas ? » Dame de glace et d'indifférence, tu avais appris à voir au-delà de ce visage d'apparat. Tu étais probablement celui qui la connaissais le plus. Depuis des années, tu t'étais fais son chevalier de l'ombre, son loyal chien. Tu la protégeais, la servais. Tombais amoureux d'elle par la même occasion. Un amour chaste mais pourtant dévorant. Rapidement, il n'y avait plus eu qu'elle, dans tes pensées. Tu aurais donné ta vie, pour elle, sans une once d'hésitation. Et tu savais qu'il en était toujours ainsi, les sentiments n'étaient jamais balayés par la peine. Seulement, c'était difficile. Si difficile, d'assimiler le fait que jamais elle ne serait à toi. Jamais tu ne pourrais couvrir sa peau laiteuse de baiser, la serrer dans tes bras ou la voir porter tes enfants. C'était pour cela que tu avais pris tes distances, que tu agissais comme le dernier des idiots. Car tu voulais oublier tout ces rêves ridicules que tu avais pu avoir. Le simple fait de la dévorer ainsi des yeux était un crime que tu commettais dans la maison de Phinéas Black, ton protecteur. « Ne compte pas sur moi pour suivre ton jeu, Renly. » Tu secouas la tête, cette tête pleine de chagrin et de pensées douloureuses. La dernière issue qu'il te restait était de partir. Partir pour un autre continent, où personne ne te connaîtrait. Tu pourrais ainsi recommencer à zéro. Tu ne serais plus un Lestrange, ni un pion politique. Peut-être même que Phébé accepterait de se joindre à toi ? Non, ne pas penser à elle. Mais c'était difficile. Telle un poison insidieux, elle se faufilait dans tes pensées sans que tu ais eu le temps de comprendre ce qui se passait. Et puis, elle disait ne pas vouloir jouer ce jeu mais, depuis l'annonce de ses fiançailles avec Carwyn Avery, tu la trouvais changée. Plus heureuse, comme si enfin elle allait être avec un sorcier qui la méritait. Un sorcier solaire et charismatique lorsque tu n'étais que cynisme et ténèbres. Il était tout ce que tu n'étais pas et il ne pouvait que plaire aux femmes. Heureusement que tu avais été trop craintif pour lui révéler ton bonheur à l'idée qu'elle devienne un jour tienne. Elle se serait probablement moqué de ta pauvre personne. Elle était si belle, si forte. Tu n'étais rien qu'un chien. « Il me semble préférable que tu ne sois pas vue en compagnie d'un chien quand tu vas épouser le Roi de Coeur de ces dames. » Amertume et rancoeur. Pourtant, tu aurais pu être content pour Carwyn. Il était ton frère, celui que tu avais choisi comme meilleur ami. Il avait essayé de rentrer en contact avec toi, à de multiples reprises. Mais tu n'étais pas prêt. La colère bouillonnait encore trop puissamment en toi. « Je ne joue aucun jeu, Phébé. Enfin si, le jeu de pouvoirs au sein duquel je ne suis qu'un pion, mais je suppose que tu connais ça également. » Une pensée te traversa alors fugacement l'esprit. Une pensée dévastatrice, qui rendit ton sourire crispé et tes yeux brillants de larmes. Et si Phébé avait voulu épouser Carwyn. Si elle avait compris que Phinéas voulait t'accorder sa main. Pouvait-elle te détester à ce point ? Toutes ces dernières années, tu avais pourtant pensé sentir une connexion entre vous. Peut-être t'étais tu trompé. Tes poings se contractèrent et tu dus user de toute ta force de caractère pour ne pas enfoncer ton poing dans le mur en face de toi. D'ordinaire, tu te reposais toujours sur Phébé pour arriver à calmer tes crises de violence. Mais désormais qu'elle n'était plus là, tu sentais que tu commençais à perdre le contrôle.
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Phébé Black
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Phébé Black
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Age : vingt-quatre années.
Statut du sang : pureté d'une neige qui devient glace, flamme dorée qui ondule, elle appartient à ceux qui s'inscrivent dans étoiles de noblesses, lignée des anciens. son ascendance est pure.
Emploi : des allées et venues,un équilibre qui s'anime selon le rythme de la loi. elle travaille en tant que tireuse d'élite de baguette, au niveau du département de la justice magique.
Baguette : Taillée dans du bois de cèdre, elle contient en sein un ventricule de dragon et mesure près de vingt-neuf centimètres et demi. Particulièrement fine et droite, la baguette magique de la jeune brune possède des prédispositions pour les sortilèges offensifs.
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MessageSujet: Re: we used to have it all (renly/phébé)   we used to have it all (renly/phébé) EmptyMar 24 Mai - 16:42


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(shakespeare)
Les nuances offrent de nombreuses divergences, dans les couleurs, dans les thèmes, dans les expressions. Les apparences pourraient suivre ce mouvement de vague, des vagues sur lesquelles on tente de lire l'impossible alors que tout est si prévisible. Les facettes de sa personnalité c'était toujours résumé à une seule : celle de l'impassibilité. Etre qui déambule dans un couloir avec la grâce d'un chasseur arrogant et sauvage, sans aucun regret ni remord. C'est ainsi qu'il évoluait le jour. En revanche, une fois la nuit tombée, une fois les rideaux baissés, une fois à l'abri des regards, son visage s'adoucit et ses tourments le pénètrent. Renly était cette œuvre de nuances, des nuances qui se fragmentent en mille morceaux et qui ricochent un peu partout. Auprès de toi, au creux d'une attention que tu ne saurais déterminé tant elle est complexe, il parvient à les réunir sans trop se perdre. La vision de sa personne est pleinement erronée pour ne pas dire péjorative dans son ensemble. Une habitude avec laquelle il s'amuse depuis l'enfance. Il se murmure être le cabot d'un être supérieur. Il se dit être valet de pique d'un reine de glace. Il n'en est rien. Rien du tout. Pourtant, depuis la toute première fois où vos chemins ce sont croisés, il s'est incliné en signe de respect avant de te promettre qu'il assurerait toujours tes pas. Ce qui se voit et ce qui ne se voit pas, je le verrai pour toi. Tu avais décliné sa promesse, elle était inutile et futile mais elle a tout de même toute son importance et son sens aujourd'hui. « Il me semble préférable que tu ne sois pas vue en compagnie d'un chien quand tu vas épouser le Roi de Coeur de ces dames. ». L'acidité de son intonation est lourde de signification et son arrogance parle davantage pour lui. Des paroles acerbes qui ne sont que les échos d'un ire contrarié et vaincu. Qu'est-ce qu'un cœur après tout ? Un muscle qui bat dans une poitrine, anime un corps. Ce n'est qu'un vocabulaire d'anatomie, de simples termes. Son comportement enfantin est bien loin du personnage pour lequel ta conscience s'anime. Il n'est lui même, il se perd. « Chien ... ». Ta voix est calme mais suffisamment absent pour souligner ton détachement. Il agissait comme un enfant gâté qui ne pouvait obtenir ce qu'il voulait, ce qu'il désirait le plus. Cette pensée s'agite et tourbillonne dans ton esprit. Serais-ce la jalousie qui le pousse à ce comportement puéril ? A cette distance qu'il délimite de manière explicite ? Tu secoues la tête tout en rassemblant tes cheveux humides de pluie en un chignon ample. « La jalousie est une partenaire dont tu devrais te passer, Lestrange. Elle te fait plus que défaut. Quand à ce qui est préférable pour moi, je saurais m'en charger. ». Ta voix est une impersonnalité désarmante surtout à son égard. La complicité qui pouvait naître dans ta  voix semble s'être envolé comme on peut suspendre le temps. Les mariages arrangés étaient une coutume vivante depuis des générations, la tienne ne pourrait déroger à cette règle. Tu avais été élevé pour cela mais également prête à effectuer ton devoir. Honneur à ta famille. Toujours pur, et ce quoi qu'il advienne. Ton père comptait sur toi pour servir la cause, séduire une famille qui autrefois nourrissait de nombreux différents avec la tienne. L'histoire est un héritage peu valeureux quelques fois.  « Je ne joue aucun jeu, Phébé. Enfin si, le jeu de pouvoirs au sein duquel je ne suis qu'un pion, mais je suppose que tu connais ça également. ». Ses dents se serrent, ses poings se ferment. La colère le conditionne encore. Tu secoues la tête non sans laisser l'ombre d'un rire fugace mais ironique éclairer le coin de tes lèvres. L'observation t'es habituelle, douce révélation de l'esprit humaine et de ses intentions perverties. Tu lis entre les lignes sans jamais ne rien divulguer de ce que tu peux apprendre. Tu entrevois les profondeurs au travers des fenêtres de l'âme qu'est un regard. Tu as une mesure d'avance sur lui. Tout cela parce qu'il t'a permis de capter l'horizon qu'il peint. Ses iris se dilatent et dansent avec des sentiments qui accentuent les événements qu'il ne peut dominer. « Oh si, tu joues. Tu t'y complais pour mieux te détruire de l'intérieur. Tu t'éloignes. Tu t'éloignes de tes plus proches amis, de ceux à qui tu as donné ta confiance de plein gré. ». Autrefois dans le noir, tu étais ses yeux. Dans l'obscurité il marche dans tes pas pour occulter la présence d'une deuxième personne. Deux personnes mais une dépend de l'ombre de l'autre. Il n'a plus personne vers qui se tourner, plus de pilier qu'il pense perdre. Des destins liés qui pourtant ne feront que se croiser de loin alors que vous étiez si près. La brillance de son regard accélère les battements de ton cœur. Cela te touche même si tout cela t'es inconnu. Ressentir les émotions n'est pas permis. Ni noires, ni blanches mais pourtant si traîtresses. Tu poses ta main sur son poing afin de mieux attirer son attention, le forcer à s'arracher à ses pensées. « Arrête. Je ne sais pas ce qui te passe par la tête mais tu fais erreur. ». Murmure de glace au touché électrique. Vous vous observez sur le même champ de vision, même ligne directive. Des chemins qui s'accompagnent. Le temps s'impose dans le couloir désert et silence, le temps semble s'arrêter juste l'espace d'un instant. Puis tu recules et enlève ta main avant de reprendre ta marche là où tu l'avais interrompu. Autrefois dans le noir, tu étais ses yeux.
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Renly Lestrange
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Age : il a désormais franchi le cap des vingt-six années de vie. un âge auquel il aurait du, raisonnablement, acquérir de la sagesse. or, il n'en est absolument rien. renly continue à se vautrer dans la luxure et la violence.
Statut du sang : pur, toujours pur. renly appartient à l'une des neuf sacrées et le flot rouge qui coule sous sa peau doit rester pur et, peu importe si pour cela, il doit s'unir à une femme qu'il déteste.
Ancienne maison : serpentard, comme tout les autres lestrange. après tout, comment pourrait-il en être autrement ? sorcier au sang pur, roublard et mesquin, renly était tout désigné pour porter le vert et l'argent de la maison du serpent.



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MessageSujet: Re: we used to have it all (renly/phébé)   we used to have it all (renly/phébé) EmptyJeu 26 Mai - 15:33


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which, as they kiss, consume

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« Chien … » Tu la regardes, un pieu invisible fiché dans le cœur. C'était ainsi que tu t'étais toujours considéré mais l'entendre de la bouche de Phébé était douloureux. Affreusement douloureux. Tu avais été là, dans l'ombre de la sorcière depuis le commencement. Chevalier invisible, bouclier dans le noir. Tu l'avais protégé jour et nuit, veillé à son bonheur. Plus qu'un simple protecteur, tu t'étais fais l'artisan de son sourire. Tu la voulais rayonnante et apaisée, peu importait le prix ou ce que tu devais faire. Si elle te voulait chien, alors tu l'étais. Elle pouvait te rudoyer, te repousser, tu finissais toujours par revenir. Par sens du devoir. Pour les liens du cœur. Elle était ton ancrage, cette personne qui rendait ta vie un peu moins sombre. Tu étais devenu dépendant de la jeune sorcière. Son sourire pansait les plaies de ton cœur, ses regards apaisaient la fureur en toi. « La jalousie est une partenaire dont tu devrais te passer, Lestrange. Elle te fait plus que défaut. Quand à ce qui est préférable pour moi, je saurais m'en charger. » Un sourire mauvais étira les coins de tes lèvres. Même si tu l'avais voulu, tu n'aurais pas pu te débarrasser de cette jalousie. Elle était là, vile amie, nichée dans ton âme. Jamais elle ne te laissait en paix, te torturant jour et nuit. Elle s'insinuait dans tes pensées et encore plus profondément dans tes cauchemars. Sa voix était détachée, comme si elle s'adressait à un vulgaire étranger. Mais tu connaissais Phébé. Tu la connaissais mieux que quiconque. Malgré les murailles établies autour de son cœur, tu savais que la sorcière possédait un cœur. Un bon cœur. Elle s'était ouverte à toi, petit à petit. Et entrevoir la vérité de son âme t'avait irrémédiablement fait tombé amoureux d'elle. « Oh si, tu joues. Tu t'y complais pour mieux te détruire de l'intérieur. Tu t'éloignes. Tu t'éloignes de tes plus proches amis, de ceux à qui tu as donné ta confiance de plein gré. » Sa peau contre la tienne, ce contact t'électrise. Tu relèves la tête, plantes tes prunelles dans les siennes. Tu rêves de pouvoir la tenir dans tes bras, d'écraser ta bouche contre ses lèvres carmins. Mais tout cela est impossible. Alors qu'une fois de plus, Phébé réussit à dompter la bête qui sommeille perpétuellement en toi, tu te rends compte à quel point tu es vulnérable. La Maîtresse de ton Coeur, Souveraine de ton Âme. « Arrête. Je ne sais pas ce qui te passe par la tête mais tu fais erreur. » Et bien trop vite, elle s'éloigne de nouveau. Elle reprend sa posture impassible. Et ta peau, quant à elle, est encore électrisée par le toucher de Phébé. Tu sais que tu ne rêveras que de ça, cette nuit. De ces moments bien trop courts, de tout ces sourires fugaces et ces étincelles au fond des yeux. « Comment ne pas se détruire, quand on a plus rien ? » Ta voix est à peine perceptible, un simple souffle. Mais tu as si mal, au fond. Si mal qu'il t'est impossible de crier. Pourtant tu le voudrais, afin de pouvoir expulser tout ce chagrin de ton âme. « Et si je m'éloigne, c'est car je n'ai pas d'autres choix. Je ne peux pas, Phébé. Je ne peux pas regarder mon meilleur ami m'abandonner pour faire la cour à … Je ne peux pas. Autant partir de suite, je n'ai jamais été le bienvenue. Rien qu'un chien, tu te souviens. » Carwyn et Phébé étaient tellement mieux que toi. Il était normal que les gens parfaits se trouvent réunis par le destin. Quant à toi, une vie solitaire et morose t'attendait, tu le savais. Plus de Reine, plus de Cavalier. Rien que toi, simple pion. « Je ne fais pas erreur, Phébé. Je sais ce qui va se passer, ce qui va advenir. Carwyn va te prendre dans ses bras et tu souriras jusqu'à en avoir mal aux joues. Vous serez heureux, tout les deux. Et il n'y a pas de place dans ce joli tableau pour moi. » C'était aussi pour cela, que tu voulais partir. Tu faisais tellement tâche, à côté d'eux deux. Et puis, la voir elle avec lui, c'était tout simplement au-dessus de tes forces. Tu voyais l'incompréhension dans ses yeux. Tes paroles ne prenaient pas leur plein sens, pour elle, car elle ne réalisait pas l'ampleur de tes sentiments pour elle. « Même après toutes ces années, tu n'as pas compris, n'est-ce pas ? »
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Phébé Black
we pledge allegiance

Phébé Black
Pseudo : blue bird.
Crédits : castiells. (avatar). - tumblr (sign).
Messages : 66
Date d'inscription : 13/05/2016
Age : vingt-quatre années.
Statut du sang : pureté d'une neige qui devient glace, flamme dorée qui ondule, elle appartient à ceux qui s'inscrivent dans étoiles de noblesses, lignée des anciens. son ascendance est pure.
Emploi : des allées et venues,un équilibre qui s'anime selon le rythme de la loi. elle travaille en tant que tireuse d'élite de baguette, au niveau du département de la justice magique.
Baguette : Taillée dans du bois de cèdre, elle contient en sein un ventricule de dragon et mesure près de vingt-neuf centimètres et demi. Particulièrement fine et droite, la baguette magique de la jeune brune possède des prédispositions pour les sortilèges offensifs.
Ancienne maison : métal d'argent sous le rayons des nuances d'un bleu mystèrieux, la soricère était autrefois élève sous les couleurs de la maison de rowena serdaigle.



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MessageSujet: Re: we used to have it all (renly/phébé)   we used to have it all (renly/phébé) EmptyVen 27 Mai - 16:29


these violent delights have violent ends
and in their triumph die, like fire and powder,
which, as they kiss, consume.
(shakespeare)
S'il est là, c'est pour une bonne raison. Sur demande expressive de ton père afin d’œuvrer à un projet dont personne n'aura la connaissance. Astucieux maître de la noirceur, l'homme qui t'avait élevé avait conscience du don de chacun et des ses atouts. Un trait de caractère qu'il semble également d'avoir donné. Une mesure d'avance, c'est ce que tu as toujours eu. Il a pris l'enfant Lestrange sous sa coupe, le formant à devenir l'homme qu'il est aujourd'hui, s'assurer que rien ne viendrait perturber ses objectifs. Il y était parvenu avec un certain succès. Brillant, très brillant mais le sorcier semblait avoir semée quelques erreurs le long de son erreur. Se serait-il détourné pour une cause qui t'est inconnue ? « Comment ne pas se détruire, quand on a plus rien ? ». Léger murmure qui se meurt mais tu l'as bien entendue en dépit de son débit si bas. Une interrogation aux allures de simplicité déroutante mais suffisante pour faire virevolter les souvenirs du passé. Encore vivace, la question du brun est visiblement semblable à celle qu'il t'avait posé la toute première fois que vous vous étiez rencontrés. Petit bonhomme d'à peine huit ans au regard intrigué par la curiosité. Pourquoi parler de famille quand personne ne fait attention à nous ?  Deux années de moins que lui mais ton regard sur le monde était déjà retranché sur des lignes d'une maturité bien trop évidente. Tu avais froncé les sourcils, ce qu'il te disait ne te concernait pas. Pourtant c'était pertinent de répondre à sa demande, comme un défi auquel tu ne pouvais dire non. La famille était le centre même de ton éducation. L'honneur d'une fidélité à laquelle il ne faut jamais tourné le dos. Tu avais haussé les épaules avant de lui faire partager ton avis. A toi de choisir. A toi de choisir les personnes qui doivent faire attention à toi. Avait-il suivi ton conseil plongé dans l'abstrait ?Il suffisait de jeter une brève œillade sur l'ensemble de ses relations. Son cercle était aussi restreint que les dix doigts de ses deux mains. Son meilleur ami était cette preuve vivante qu'il avoir choisi de donner sa confiance à un autre être que lui, que l'amitié était une famille bien plus luxueuse et prometteuse que celle que l'on nous offre à la naissance. Ce que la vie ne t'offre pas, prend leur pas différents moyens. « Tu dis n'importe quoi … tu ne te souviens pas de ce que je t'ai dis la première fois ? ». S'en souvient-il seulement ? Tu te retournes, les bras croisés sur ta poitrine non sans l'observer avec davantage d'attention. Une gêne qui ne semble pas réellement t'interdire grand chose. Ses yeux brillent, son visage tiré par la fatigue et une colère qu'il laisse glisser vers les rivages de la mélancolie, de l'abandon. Tiraillé entre secret et vérité, tu sais qu'il n'est pas prêt à tout te dire lui qui s'éloigne de votre entente si lointaine et acquise depuis de nombreuses années. Où était donc passé les instants privilégiés d'autrefois ? Ils ont disparus mais vont-ils seulement renaître comme un phœnix peut renaître de ses propres cendres ? Les tiennes sont figées dans la glace d'un temps sibérien, la présence du cavalier le réchauffant de ses rayons. Qu'ils soient noires ou qu'ils soient gris. « Et si je m'éloigne, c'est car je n'ai pas d'autres choix. Je ne peux pas, Phébé. Je ne peux pas regarder mon meilleur ami m'abandonner pour faire la cour à … Je ne peux pas. Autant partir de suite, je n'ai jamais été le bienvenue. Rien qu'un chien, tu te souviens. ». Une réplique qui traduit la vision qu'il a de sa personne. Une perception de son image imbibés de gouaches sombres qui brouille la réalité. La neige n'est pas symbole de pureté, elle brûle par la froideur de son touché. Elle prend la vie par le moment qui se suspend, elle meurtri par les gerçures qui piétine la peau. Tu ni douce ni précieuse, tu n'es que le calme avant la tempête. Les gens se méprennent pas le trouble astucieux des apparences. « Tu fais des choix faciles pourtant. La fuite ce n'est pas toi, ne pas finir tes phrases encore moins. Tu ternis une image qui n'est pas la tienne. Soit le chien de mon père si cela te chante, mais que crois tu être pour toi ? Ou bien pour moi ... ». Qu'il ait conscience de lui avec si peu de considération te blesse mais l'expression de ton visage peine à se dessiner. C'est ainsi, tu l'as toujours été cette statue qui ne démontre rien, qui parle juste avec son regard. Laisser aller les émotions c'est troubler la raison. « Je ne fais pas erreur, Phébé. Je sais ce qui va se passer, ce qui va advenir. Carwyn va te prendre dans ses bras et tu souriras jusqu'à en avoir mal aux joues. Vous serez heureux, tout les deux. Et il n'y a pas de place dans ce joli tableau pour moi. ». Voix éraillée par la rancœur, évidente d'une jalousie qui trouve enfin des réponses. Les causes deviennent des effets, mais tu peines à entendre ce qu'il veut véritable dire. Une description qui ne te ressemble pas. Sourire, heureux, joli … Des mots qui n'ont pas de sens, n'en auront jamais parce qu'ils inexistant dans ta vie. Les rires, les premiers battements de cœur qui papillonnent, les secrets, la légèreté … Tu les as découvert avec lui. Étranges pensées, un rien se mélange. « Même après toutes ces années, tu n'as pas compris, n'est-ce pas ? ». Nouveau froncement de sourcils. Le fil de la conversation t'échappe, elle te devance. Renly, lui semble avoir tout deviné. Il sait. Tu secoues la tête comme pour te redonner une certaine contenance avant de reporter ton regard sur lui. « Qu'est-ce que je ne pourrais pas comprendre d'après toi ?! ». Les émotions Phébé, juste les émotions. Tu ne les connais pas, tu les ignores depuis trop longtemps.
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