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 The deeper that the knife goes in, the more you win - Aglaé

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Marius Rosier
we pledge allegiance

Marius Rosier
Pseudo : summer child, co
Crédits : angel dust
Messages : 76
Date d'inscription : 19/05/2016
Age : 23 ans, il est le cadet de cette famille déchue aux rêves de grandeur, des rêves qui l'habillent comme un trop grand costume.
Statut du sang : pur, quoi d'autre ? Marius et son élitisme n'a de respect que pour les sangs purs. Pour pouvoir attirer son attention, il faut se démarquer par l'intelligence de son esprit.
Emploi : psychomage en formation à Ste Mangouste, il étudie les effets de l'autorité magique sur les individus. Il se passionne donc pour tout ce qui permet de contrôler un individu et de lui faire faire ce dont on a envie.
Baguette : noyer, cœur en plume d'hippogriffe, 27 centimètres, très souple. Banale comme ça, mais sa composition en dit beaucoup plus sur lui que sa propre bouche.
Ancienne maison : il a tout pour être un serpent : vif, un peu sournois, et pourtant... pourtant Marius est un Chapeauflou. En effet, le Choixpeau a mis très longtemps à déterminer s'il devait aller à Serpentard ou à Serdaigle. Voulant éviter son frère aîné déjà chez les verts et argents, il a préféré rejoindre les aigles et se retrouver sans sa fratrie pour la première fois de sa vie. Libre.



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MessageSujet: The deeper that the knife goes in, the more you win - Aglaé   The deeper that the knife goes in, the more you win - Aglaé EmptyMar 31 Mai - 10:32



The deeper that the knife goes in, the more you win

ft. Agla Greengrass

Il est là tel une ombre dans la pièce. Assis sur une chaise, Marius Rosier regarde son patient et cherche comment l’atteindre. C’est difficile, car l’homme a l’air d’être totalement hermétique au monde extérieur et ne communique que très peu. Qui plus est, Marius n’a aucun don de légilimencie et ne peut pas fouiller sa mémoire. Cela fait un mois que l’inconnu est ici et qu’il n’a dit mot, un mois qu’il se contente de se faire nourrir et soigné, un mois qu’il donne l’impression d’être un corps sans vie. Le chef a mis Marius sur ce cas presque comme un défi : le Rosier qu’il est ne peut pas se laisser abattre et fera tout ce qui est en son pouvoir pour découvrir ce qui s’est passé et pourquoi ils ont hérité d’une telle épave. Tout le monde ici est au courant de l’ambition du sang-pur et de sa volonté à être meilleur qu’eux, sans l’avantage de la légilimencie que certains possèdent.

Cette fois, il lui a apporté des livres à propos de l’Afrique. Il essaie de débloquer quelque chose avec ce qu’il aimait, mais rien. Les seuls informations qu’ils possèdent sont que cet homme a été retrouvé dans un coin perdu du vieux continent dans cet état, et qu’il est sorcier puisqu’il possédait alors une baguette. Aucun papier. Il est tout simplement inconnu, et il refuse de montrer qu’à l’intérieur de ce corps réside toujours une vie.  Pourquoi ? C’est ce que cherche à savoir Marius, pour le soigner. Chercher à comprendre ce qui lui est arrivé pour comprendre ses réactions.

Il se lève, le salue comme à son habitude et se retire de la chambre. Ce n’est que lorsqu’il s’est éloigné de quelques pas qu’il s’autorise un soupir. Ses mains passent dans sa chevelure d’ébène, tandis qu’il s’appuie dos à un mur. Il faut qu’il trouve, absolument. Et il ne voit qu’une seule solution, qu’il repousse depuis déjà une semaine, à la fois par orgueil et par peur…

Il reprend sa marche en la voulant plus dynamique et volontaire, se dirige vers le secteur qu’il évite consciencieusement depuis quelques mois. Se donner de la prestance pour éviter de montrer ce qui lui ronge les entrailles, c’est une technique qu’il utilise sans arrêt et qui, il l’espère, fera ses preuves encore une fois. Il traverse les couloirs, attire quelques regards mais ne regarde personne. Comme s’il été entouré d’une bulle, personne ne le touche malgré l’étroitesse de certains passages. Il est un Rosier et il le fait bien sentir.

Arrivé devant le laboratoire du Département des pathologies de sortilèges, il prend le temps de frapper, par politesse, puis pousse la porte après n’avoir reçu aucune réponse dans les trois secondes qui venaient. Son cœur fait un soubresaut, qu’il cache sous le masque froid de son visage, lorsqu’il s’aperçoit que la seule personne qui est dans la pièce est justement celle qu’il voulait éviter à tous prix. Il n’en montre rien, Marius, habitué qu’il est à ne rien laisser voir de ses émotions.

« Bonjour. J’aurais besoin de savoir si votre équipe s’est chargée du patient de la 133, comme je l’avais souhaité. » Il aurait pu ajouter qu’il avait besoin de ces résultats, mais l’avouer serait admettre qu’il est en position de faiblesse. Il ancre ses yeux dans ceux, toujours aussi magnifiques, d’Aglaé Greengrass et fait tout ce qu’il peut pour ne pas s’y noyer.

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Aglaé Greengrass
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Aglaé Greengrass
Pseudo : VOYOU. Mais si vous préférez, vous pouvez m'appeler Elodie, ou tout simplement Elo.
Crédits : avatar@Surdosa | Signature @endlesslove | Citation : Grey's anatomy
Messages : 71
Date d'inscription : 13/05/2016
Age : vingt deux grains de sables tombés dans le sablier du temps.
Statut du sang : Une pureté exacerbé qui sublime les nuances écarlates de ton sang.
Emploi : médicomage controversée, tu te perds dans des théories bien peu conventionnelle en matière de pathologie sorcière.
Ancienne maison : Serdaigle, une logique dévastatrice et une curisoité aiguisée, elle se perd sur les chemins d'une connaissance sans limite.



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MessageSujet: Re: The deeper that the knife goes in, the more you win - Aglaé   The deeper that the knife goes in, the more you win - Aglaé EmptyJeu 2 Juin - 23:56

THE DEEPER THAT THE KNIFE GOES IN, THE MORE YOU WIN
Marius & Aglaé
Un soupire s'extirpe de tes lèvres alors que ton chef de service s'éloigne sans te donner l'occasion d'argumenter, de faire valoir tes idées, de les légitimer aux yeux de ces conservateurs. Un juron inaudible passe le seuil de tes lèvres alors que tu serres les dossiers contre ta poitrine. Tu ravales les mots que tu voudrais bien lui balancer, mais que la bienséance t'interdit de prononcer. Tu te sens impuissante, incapable de les aider comme tu le souhaiterais, parce que tu n'as pas encore fait tes preuves, parce qu'il ne te juge pas encore suffisamment digne de confiance. Parce qu'il ne comprenne pas ta façon de procédé, il te juge excentrique et inconsciente. Autant dire que ça le fout plutôt mal pour une descendante d'une grande famille. Tu n'es qu'un nom, affiché sur un badge, un nom qui se doit de rentrer dans les rangs. Tu es constamment partagée entre le paraître imposée par ta famille et la passion insufflé par tes recherches. Tu reviens sur tes pas pour te terrer dans le laboratoire. Tu balances les dossiers sur ton bureau avant de t'y adosser. Ta tête bascule en arrière alors que le voile de chaire vient recouvrir tes orbes azurées. Tu inspires profondément, laissant l'air emplir tes poumons. Tu essayes de maintenir ce calme apparent, tu ravales la rage et la colère qui t'assiège. Tu n'as jamais été très douée pour le jeu des apparences, tu te laisses emportés par tes états d'âme sans jamais réfléchir au conséquence... Et Merlin seul sait à quel point cela porte préjudice au nom des Greengrass... Tu te fais violence pour ne pas laisser les sentiments déborder, pour ne pas dégueuler ces vérités qui te brûlent les lèvres.


Le bruit d'un poing qui se heurte contre la porte t'extirpe de tes songes. Tes mains se crispent sur tes tempes, rabattant les mèches rousses vers l'arrière de ton crane. Tu as à peine ouvert les yeux que la porte ne s'ouvre. La silhouette du Rosier apparaît. Un nouveau coup de massue. Tu ouvres la bouche et la referme aussitôt. Ton cœur cogne douloureusement contre ta poitrine, te rappelant à quel point il compte pour toi, malgré tout ce que tu peux faire. Bonjour. J’aurais besoin de savoir si votre équipe s’est chargée du patient de la 133, comme je l’avais souhaité. Un patient. Evidemment. Pourquoi en aurait-il été autrement? Voilà longtemps que vous ne partagiez plus la même complicité qu'auparavant. Tu ne savais pas comment les choses s'étaient détérioré pour ne laisser qu'une courtoisie froide et détestable... Non, tu n'avais jamais compris. Un jour il s'était emparé de tes lèvres pour s'insinuer jusqu'à ton cœur, le lendemain il n'était plus qu'un souvenir, une absence insupportable. L'avoir constamment à proximité était une douleur qui ne nécessitait pas le de le confronter. Son choix de t'extraire de son existance était plutôt clair. Une impulsion de ta main contre le bureau et tu te redresses pour lui tourner le dos. Tu t'emparais de l'un des dossiers dont tu t'étais débarassée quelques secondes auparavant. L'un des dossiers pour lequel tu te battais. Tu pinçais les lèvres puis le lui tendais, non sans laisser échapper un sourire. Tu n'avais nullement besoin de le consulter, tu ne le connaissais que trop bien... Tout comme le traitement choisi. Il s'en tienne à la procédure habituelle. Et sa présence n'arrangeait rien à l'agacement qui transparaissait dans ta voix. Tu peinais à soutenir ce regard... Un regard qui ne rendait que cette proximité que bien trop douloureuse. Une présence froide, presque hostile... Alors que tu ne désirais que de chérir à nouveau sa peau, goûter à ses lèvres. Tu détestais ce qu'il éveillait en toi. Cette foutue vulnérabilité, cette incapacité à te détacher de lui et de ce qu'il avait représenté. Tu le détestais de t'avoir fait cela, de t'avoir laisser t'attacher pour te rejeter. Tu le détestais pour l'emprise qu'il continuait à avoir sur toi, pour le bout de miroir que tu gardais contre ton cœur sans que nul n'en ai jamais rien su... Surtout pas lui. Le morceau de miroir semblait à présent te brûler la peau, comme pour te trahir et l’avertir de sa présence. Tu te laissais finalement retomber contre le bureau, sans parvenir à te détacher de ce foutu regard. Tu auras peut-être plus de chance que moi...Enfin, vous aurez peut-être plsu de chance que moi. Tu appuyais sur cette distance flagrante, peut-être pour lui rappeler que ça n'avait pas toujours été ainsi.
electric bird.

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Marius Rosier
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Marius Rosier
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Date d'inscription : 19/05/2016
Age : 23 ans, il est le cadet de cette famille déchue aux rêves de grandeur, des rêves qui l'habillent comme un trop grand costume.
Statut du sang : pur, quoi d'autre ? Marius et son élitisme n'a de respect que pour les sangs purs. Pour pouvoir attirer son attention, il faut se démarquer par l'intelligence de son esprit.
Emploi : psychomage en formation à Ste Mangouste, il étudie les effets de l'autorité magique sur les individus. Il se passionne donc pour tout ce qui permet de contrôler un individu et de lui faire faire ce dont on a envie.
Baguette : noyer, cœur en plume d'hippogriffe, 27 centimètres, très souple. Banale comme ça, mais sa composition en dit beaucoup plus sur lui que sa propre bouche.
Ancienne maison : il a tout pour être un serpent : vif, un peu sournois, et pourtant... pourtant Marius est un Chapeauflou. En effet, le Choixpeau a mis très longtemps à déterminer s'il devait aller à Serpentard ou à Serdaigle. Voulant éviter son frère aîné déjà chez les verts et argents, il a préféré rejoindre les aigles et se retrouver sans sa fratrie pour la première fois de sa vie. Libre.



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MessageSujet: Re: The deeper that the knife goes in, the more you win - Aglaé   The deeper that the knife goes in, the more you win - Aglaé EmptyDim 5 Juin - 15:04



The deeper that the knife goes in, the more you win

ft. Agla Greengrass

Elle a l’air surprise de le voir ici, presque déçue lorsqu’il ne vient que pour un patient. Il la connaît tellement bien qu’il sait encore lire en elle sans aucun souci. Elle est différente de lui, complètement. Alors que le Rosier ne fait jamais de vague et jamais ne se fait remarquer, la Greengrass a un mal fou à s’adapter au moule fait pour elle avant même sa naissance. Tout le monde ne peut pas venir au monde avec la capacité de se fondre dans la masse et paraître le plus inoffensif possible. Longtemps, Marius a voulu l’armer elle aussi, à devenir impassible et ne rien laisser à ses ennemis qu’ils pourraient récupérer et jouer contre elle. Mais il a abandonné en voyant que le chantier était trop énorme, et risquait d’altérer la personnalité qu’il aimait. Alors, il lui a menti. Pour elle, pour eux, pour leur famille. Il la suit de regard alors qu’elle attrape un dossier qu’elle lui tend, ne répond pas à son sourire alors qu’elle lui répond « Il s'en tienne à la procédure habituelle. », fait mine de ne pas percevoir l’agacement dans sa voix. Il est doué à ce jeu-là, Marius. Même si une grimace de lassitude veut se peindre sur ses traits, accompagné d’un soupir fatigué, il ne laisse rien voir. La procédure habituelle, elle le pompe royalement, et c’est peu dire. Dans combien de temps est-ce qu’il pourrait avancer, au juste ? Il parcourt les feuillets, les lit en diagonale, habitué au jargon médical qui y est déployé. Pas grand-chose de neuf, déplore-t-il intérieurement. Il sait déjà presque toutes les informations qui s’étalent sous ses yeux. « Tu auras peut-être plus de chance que moi...Enfin, vous aurez peut-être plus de chance que moi. » Il tique, un simple mouvement de ses lèvres, bref. Ça lui fait mal, cette petite pique. Ça lui rappelle qu’il est la cause de tout cela. « Plus de chance de… ? De se faire entendre sur un dossier ? » Il rattrape sa seconde de faiblesse en dressant aussitôt des barrières, comme il l’a toujours fait. Dur, froid, insaisissable. Distant et hautain. Se montrant comme les siens, cette lignée de Rosiers qui n’a jamais rien perdu de son ambition au cours des siècles. Affichant un visage qu’il n’a jamais eu devant elle, un visage de rose regardant de haut l’herbe verte sous son pied. « Peut-être que je saurais le défendre avec plus de conviction que vous, sans doute. » Ses yeux bleus retournent aux feuillets, refusant de voir la douleur qui ne va pas tarder à se répandre dans les prunelles encore, et malgré tout, aimées. C’est un peu lâche, mais il n’a jamais prétendu ne pas l’être. Et puis soudain, une information retient son attention. Il fronce les sourcils et relit la phrase plusieurs fois. « Trouvé en Tanzanie… » Il a trouvé quelque chose, enfin, un lien s’est fait dans sa mémoire et il relit avec plus d’attention la description des lieux effectuée par les sauveteurs. « C’est là que réside une des plus vieilles tribus de sorciers africains, si mes souvenirs sont bons. » Il lisait, énormément, et avait la mémoire d’un vieil ancêtre, sans ses dysfonctionnements. Très utile pour l’encyclopédie humaine qu’il était. « Très peu de personnes savent vraiment les situer, parce qu’ils cachent leurs campements avec perfection, et sont toujours en mouvement. » Il oublie un peu où il est et redevient le gamin avide de connaissances et doué en énigmes, le petit Serdaigle réfléchissant devant le loquet de sa salle commune. Il pose le dossier sur le bureau, relit tout avec une attention redoublée et recommence à marmonner, comme s’il était seul. « S’il était là-bas… Peut-être qu’il était avec eux où qu’il les cherchait… Ce qui veut dire que notre patient avait un métier le reliant à eux, peut-être une mission, ou peut-être voulait-il partager leurs secrets pour concevoir de nouveaux sorts, ça se fait souvent ça… » Marius passe plusieurs feuillets pour en arriver à l’examen de la baguette… et le découvrir incomplet. Cette fois il ne tient plus, frustré, il lâche un soupir agacé. Il se retourne vers la rouquine. « Vos chefs sont conscients qu’ils travaillent avec d’autres départements, qui ont besoin de leurs travail pour continuer le leur ? Je ne peux pas m’occuper correctement de ce patient si je n’ai pas les informations nécessaires ! »

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