≈ Au sein du foyer des Flint, tranquillité, contrôle, équilibre sont ses maîtres-mots. Il est la force tranquille de sa fratrie; l’incarnation du calme et de la réflexion. Bien plus posé que ses frangines, il a souvent été imperméable à toutes les envolées incendiaires entre ses sœurs. Il a toujours regardé le tumulte familial en se mettant en retrait, préférant analyser la situation de loin et aviser ses prochains mouvements. Les neuf sacrées le caractérisent souvent comme la pierre angulaire des enfants Flint, celui sans qui le désordre règnerait en maître. Il amène la quiétude et la sérénité que ses sœurs n’ont définitivement pas dans leurs gênes et semble être l’atout flegmatique et impassible de la maison. ≈ Digne héritier de la maison voué à succéder à son père, il a toujours été façonné depuis sa naissance à être le fils parfait et irréprochable. Hesione n’a jamais hésité à employer les moyens les plus rudes et sournois pour être certaine de le garder dans ce qu’elle estime être son droit chemin. Atlas étant moins préoccupé par la prestance censée être parfaite de son fils malgré sa position de père respecté, c’est toujours la marâtre aux crocs et griffes acérés qui s’est chargée non pas sans envie de l’éducation menée à la baguette du seul mâle de la portée. Si les Flint veulent un jour s’élever dans les neuf sacrées, cela passe sans aucun doute par la formation à la dure de ce petit oisillon destiné à un jour prendre les rennes de la famille. ≈ Ambition, contenance, sens de l’intelligence, subtilité et clairvoyance. Malgré qu’il ait vécu une enfance cloisonnée et peu souhaitable comme tous les enfants Flint, le miracle réside dans le fait qu’il ne se soit pas fait broyer ses rêves dans le processus de fabrication du patriarche idéal initié par sa chère mère. Il a su garder son indépendance de la pensée, ses rêveries, ses intérêts, ses ambitions et ses idéaux. Il a su préserver son identité propre tout en répondant aux exigences de sa maternelle comme si, finalement, il était parvenu à la mener par le bout du nez en lui laissant miroiter qu’il était devenu le jeune homme robotisé qu’elle souhaitait qu’il soit alors qu’in fine, c’était bien lui qui tirait les cordes et tournait la situation dans son propre intérêt. Car en effet, même si les prétentions de son ainée ne lui seyaient guère, son ambition personnelle était tout de même de faire prospérer son nom dans les années à venir, convaincu que les Flint avaient eu et avaient toujours un rôle grandiose à jouer dans les neuf sacrées. Apprenti au ministère de la justice magique après de brillantes études à Poudlard durant lesquelles il a été premier de classe en sortilèges, il vise l’échelon le plus haut et s’est promis de gravir l’échelle doucement mais sûrement. Il ne faudrait pas croire que son impassibilité affiche que le petiot n’a pas de la suite dans les idées. Il joue ses pions au fur et à mesure sans ruer dans les brancards, à la différence de ses sœurs. ≈ Comme un échappatoire à cette enfance minutieusement orchestrée, il a développé une complicité et une connivence très étroites avec un camarade lors de ses études à Poudlard. S’étant rencontrés dès leur première année dans l’établissement, ils ont rapidement développé une amitié sans pareille, fusionnelle. Toujours fourrés ensemble pour réaliser les 400 coups sous l’œil vif de leurs professeurs qui les connaissaient pour être un duo farceur, ils ont entretenu un lien qui n’a eu cesse que de se renforcer. Devenus inséparables, les deux jeunes hommes se sont surpris l’un l’autre à ressentir plus que de l’amitié; excitation, adrénaline et envie sont rapidement apparues. Comme un refuge à cette pression familiale, il est tombé dans les bras de son ami pendant deux longues années à Poudlard. Paradoxe absolu lorsque l’on sait que son ami avait un destin complètement opposé du sien de par leur sang et que la compagnie de ce dernier pouvait attirer les foudres de la parentèle Flint. Aujourd’hui, ils se sont perdus de vue et ne s’aperçoivent que lors des réunions entre les Yaxley et les Flint, son ancien amant travaillant pour le compte des Yaxley. ≈ Processus long et douloureux que d’accepter ses attirances sentimentales pour un jeune homme. Au sein de la société des sangs purs, il était primordial de taire cet élément et cette particularité. Ils n’ont jamais été que de bons amis et ça semblait déjà être beaucoup trop pour le modèle familial espéré. Nombreuses ont été les remarques incessantes et venimeuses à l’encontre de son ami dans le but qu’il s’en défasse, vermine qu’il était. Il est toujours resté muet sur son orientation sentimentale, bien conscient que cela entacherait fortement son ascension sociale dans les neuf sacrées et compromettrait nombreuses de ses ambitions. ≈ Cette vérité criante reléguée au fin fond de sa poitrine lui a cependant causé de nombreux torts. Adolescent en passe de devenir adulte, il s’est presque perdu dans les méandres de son esprit et de son subconscient. Son psychisme étant victime d’une négation de lui-même, les crises d’angoisse commencèrent à fleurir à répétition, symptôme de son esprit tourmenté puisque défendu de pouvoir être libéré. Ces angoisses et crises de panique n’ont rendu le fils prodige que plus sensible et fragile qu’il ne l’était déjà auparavant. Paradoxalement, apprendre à se connaître et à calmer ses crises l’a aussi amené à être plus fort que jamais. ≈ Grand accro au sport et à l’adrénaline, il s’est découvert un besoin vital de se dépenser dès ses premières années à Poudlard où il était un poursuiveur émérite de l’équipe Serdaigle. Le Quidditch étant devenu une passion, il est aujourd’hui poursuiveur dans un club professionnel de la ligue de Quidditch, les Falmouth Falcons. Sa famille a toujours vu d’un très mauvais œil cet attachement à ce sport ridicule principalement aux yeux d’Hesione mais ils se sont finalement ravisés dans leur quête d’abandon de ce sport lorsqu’ils ont remarqué qu’il s’illustrait admirablement bien dans cette discipline et qu’il remportait de nombreux prix, ce qui pouvait amener une image de marque à la maisonnée Flint.