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 we set fire to the rain. (gaustin)

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Golyat Yaxley
we follow the regime

Golyat Yaxley
Pseudo : florian.
Crédits : avatar (c) laughinearlydied.
Messages : 51
Date d'inscription : 15/05/2016
Age : vingt-quatre ans.
Statut du sang : aussi pur qu'un diamant brut.
Emploi : chargé des relations publiques au cabinet du ministre avery.
Baguette : bois de noyer (ingéniosité, dangerosité), écaille de sirène (vanité, ambition, narcissisme), vingt-neuf centimètres (force de caractère), relativement rigide. magie flamboyante, spectaculaire, gestes vifs et de grande ampleur. particulièrement adaptée pour l'offensive.
Ancienne maison : serpentard.



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MessageSujet: we set fire to the rain. (gaustin)   we set fire to the rain. (gaustin) EmptyJeu 19 Mai - 1:08





❝we set fire to the rain.


Une pluie torrentielle s’abattait sur Londres, des éclairs pourfendant les nuages noirs qui avaient envahi le ciel. L’orage grondait férocement et le vent se faisait violent, soufflant sur les plaines à des centaines de kilomètres heure. Golyat était dehors, dans cette nuit noire, l’eau s’insinuant dans ses vêtements, les collant contre sa peau. Il grelottait mais il ne s’arrêtait pas de marcher. Même s’il ne l’entendait pas avec ce vent et cet orage, il savait que Faustin était à ses basques. Il accéléra le pas, se mettant presque à courir. Sa vie devenait de plus en plus chaotique ces derniers temps. Il sentait qu’il perdait peu à peu le contrôle. Le poids du mariage avec cette satanée Lestrange, que son père lui avait collé dans les pattes depuis son plus jeune âge, se faisait de plus en plus présent. Quitte à devoir se coltiner une moule qui s’accroche comme à son rocher, il aurait préféré que le patriarche ait eu les couilles de choisir un meilleur parti. Les Lestrange étaient un problème. Ils avaient toujours été un problème. Pour tout le monde. Golyat aimait avoir la main mise sur le cours de son existence, et cette impression que tout foutait le camp le mettait hors de lui. Il avait réussi en quelques mois à se hisser dans les plus hautes sphères du Ministère. Ça n’était pas un mariage qui allait venir tout gâcher. Sans parler de Faustin… Une autre paire de manches, celui-là.

Pourquoi ? Qu’est-ce qui lui avait pris de poser les yeux sur lui ? Leur relation avait toujours été houleuse, mais si passionnelle. Ce qui ne devait être qu’une partie de jambes en l’air du temps de Poudlard s’était révélée être quelque chose de beaucoup plus intense. C’était une autre chose que Golyat avait vu glisser de ses mains, comme un savon mouillé. Il avait beau essayé de tout contrôler, Faustin s’arrangeait toujours pour tout faire voler en éclats, d’une manière ou d’une autre. Pour autant, ses attentions, sa protection, sa tendresse quand il n’était pas d’une humeur de chien… Tout ça était devenu presque vital. Un peu contre son gré, en fait.

Putain Golyat ! ATTENDS ! Faustin se rapprochait dangereusement alors que Yaxley avait l’impression d’employer toute l’énergie de son corps dans cette course qui s’était transformée en sprint effréné. Il tourna furtivement la tête à gauche et se décida à traverser la rue sans prévenir. Une voiture klaxonna férocement et pila juste devant lui, mais il ne s’était pas arrêté. Il tourna à l’angle d’une nouvelle rue, s’engouffrant dans cette allée étroite et particulièrement sombre. Comment c’était possible que ce soit encore plus sombre que la nuit ? Il déboula aux abords d’un parc de la ville. Rassemblant ses dernières forces, il escalada le muret et sauta sur l’herbe trempée. Il voulut reprendre sa course mais Faustin l’avait imité, sautant du mur pour s’écraser contre lui. Golyat fut projeté violemment en avant, s’étalant de tout son long. Il avait les habits trempés et tâchés de vert et de marron. La boue maculait ses bras. Il roula sur le dos en tentant de se relever mais son éraste le plaqua au sol, monté à califourchon sur lui. Il tenait fermement ses poignets. Qu’est-ce qui t’a pris bordel ? La plaie que Golyat lui avait faite une dizaine de minutes plus tôt en lui collant une droite était particulièrement visible et rouge. Du sang avait même coulé. Leurs regards se croisèrent et il était impossible pour Yaxley de décrire ce qu’il voyait. Il avait l’impression d’altérer la réalité. Leurs respirations étaient saccadées, mais Faustin semblait davantage énervé qu’essoufflé. Golyat voyait ses narines trembler à mesure qu’il inspirait et expirait violemment. La tempête ne faisait que s’accentuer et le jeune homme était si fatigué qu’il était forcé de plisser les yeux pour 1) distinguer son loup, 2) se protéger des gouttes d’eau qui s’abattaient sur son visage. Le serpent renversa la situation en faisant violemment basculer Faustin sur le dos. Il se retenait de lui en coller une deuxième. Et une troisième. Ça le démangeait. Mais il se résigna à se relever dans un geste de dégoût, reculant sans quitter Faustin des yeux. Voilà ce que j’deviens par ta faute. J’me reconnais même pas. T’as pas le droit d’me faire ça ! hurlait-il à l’encontre de celui qui finirait par causer sa perte. Il détacha finalement le regard, s’essuyant le visage d’un revers de manche, passant une main dans ses cheveux trempés pour les plaquer en arrière. C’est comme ça, Faustin. Je vais la marier. Tu vas la marier. On a pas le choix. Alors arrête de me faire tes scènes ! T’attends quoi ? Hein ? T’aimerais qu’on se fasse lyncher pour ce que nous sommes ? Il faisait frénétiquement les cent pas, visiblement très agité, pointant de temps à autre son index sur sa moitié avec véhémence. Mais sa voix était poignante d’assurance. Sa langue claquait sur son palais comme une vipère. Il déversait son venin. Par instinct de protection, vraisemblablement. Tu crois que ton père s’y prendrait comment ? Une de ses brutes me balancera quelques sortilèges impardonnables jusqu’à ce que j’en crève ? Ou alors on me kidnappera en pleine nuit pour aller me pendre à un arbre ? Ou ce sera carrément toi qui me plantera un couteau dans le dos ? Tout ça n’était finalement que la triste vérité : une peur indescriptible, un mal qui le rongeait de l’intérieur. La peur de perdre sa stature, la peur de décevoir, la peur de voir sa famille se faire étriper, la peur de mourir… De mourir et de ne plus voir les yeux de son loup se poser sur lui.

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