Don't underestimate the things that I will do
Il était là, affrontant le regard des deux gosses. Il était plus massif que les cousins. La petite, serrée dans les bras de son frère le regardait avec défiance. Jeux de main, jeux vilains. Il essayait de s'excuser, de faire comprendre aux Avery comment tout cela était arrivé. Mais il était trop tard, on ne jouait pas avec leur égo. La petite, frappée sur l'épaule affichait sa blessure comme pour lui prouver que rien ne pouvait changer. Tu n'avais aucune peine pour la petite créature. Elle avait pourtant ton âge, jouait toujours avec vous quand les autres sangs-purs n'étaient pas là. Par affection vous la libériez souvent du travail qu'elle avait à faire. Malgré tous les rires échangés, tous les sourires partagés, le gamin restait une pauvre vermine qui n'avait aucune valeur à vos yeux. Tu t'approchais de lui, un premier coup de poing. Une menace. Tu te retournais. Mais il ripostait par les mots. Tu n'avais pas le droit de faire ça. La violence ne résolvait pas tout. Tu haussais un sourcil. Depuis ton entrée à Poudlard tu te montrais davantage hautain. Tu ne voulais plus être cet enfant qui grimpait aux arbres, tu voulais être l'homme qui secouait les arbres. Ton cousin s'approcha de lui pour lui mettre un autre poing. « Répète ce que tu viens de dire ? » Il était plus grand que toi, il avait aussi plus de force. Tu observais ton compagnon avec un sourire. Tu savais la partie gagnée. Mais alors que tu tendais la main à Adara pour partir du jardin, le sang-de-bourbe vint frapper Carwyn. En plein ventre. Il ne t'en fallut pas longtemps pour tomber sur le tas, les mains encerclant avec son cou. Ton cousin vint maîtriser son corps, trop agité, trop peureux. Cette histoire allait beaucoup plus loin que prévu. Mais il fallait bien prouver un jour ou l'autre la puissance des Avery. Le visage dur, la bouche semi-ouverte, tu achevas l'enfant sans aucune pitié. Tu n'avais que douze ans. Vous n'étiez que des âmes innocentes dévastées par la violence.
Ton cousin prit ta main, t'aidant à te relever. La famille. Sans que vous ne vous en étiez aperçu, le reste arriva. Les aînés semblèrent prendre les choses en main. Ciaran vint lever le corps d'un coup de baguette, Arcadia prendre la plus petite des Avery, la protéger de ses bras devenus fermes. On pouvait voir, de l'autre côté du corps de la blonde, votre cousin, la paria. Regard noir. Vous marchiez ensemble vers un coin du jardin. Ambiance solennelle, tout se faisait mécaniquement, comme si un plan avait été préalablement prévu. Aucune émotion. Pas même la fierté de voir cette famille solidaire. Pas même la honte d'avoir abattu un être sans raison valable. Tes yeux se faufilaient sur le trou qui grossissait, la terre qui s'écrasait sur son corps. Il n'était déjà plus rien. Déjà oublié de la bouche de ses propres parents.

There's a fire starting in my heart
Reaching a fever pitch
And it's bringing me out the dark
Appuyé contre le mur tu observais le corps inerte de la matriarche. Le ventre noué, les yeux mouillés tu n'arrivais à calmer ta colère. Elle était déjà partie. Il n'y avait plus rien à faire pour la maintenir à vos côtés. Elle était juste.. ailleurs. Le poings serré, il manquait certains Avery. Tu allais davantage les détester après ça. Elle avait été aimante avec toi. Petit dernier qu'elle chatoyait. Elle t'aimait. Tu l'aimais encore plus. Cette femme, cette rose qui te coupait le cœur dès que tu étais loin d'elle. Tu avais longtemps dormi dans ses bras, rêvé de sa couche jusqu'à ce que le rêve se brise en deux. Ce n'était pas pour rien que tu tâchais à mainte reprise tes draps, symbole de la peur, de l'éloignement de sa mère. Elle savait ton attachement. Elle en jouait parfois. Essayant de te rappeler qu'elle était celle de ton père, qu'elle ne sera jamais tienne. Tu t'étais éloigné d'elle avec les années, rejetant cette attirance qui te rongeait de l'intérieur. Tu regrettais à ce moment-là de t'être tenu loin d'elle, de t'être séparé de la seule qui t'aimait sincèrement. Tu ne voulais plus de ses caresses dans tes cheveux, de ses étreintes avant de dormir. Ta première fois avec cette pauvre sang-pur avait marqué cette coupure. Tu t'en voulais d'avoir eu un tel comportement. Tu aurais dû être là, pour elle. Elle semblait te regarder, les yeux toujours ouverts, avec ce même sourire espiègle. Elle connaissait ce secret que tu cachais en toi. Elle lisait en toi comme un livre ouvert. Tu frappais la table en face de toi. Impuissant. Tu te détestais. Tu partis soudainement de la pièce comme l'avait fait plus tôt le reste des Avery. Son absence n'était qu'un bien que tu n'osais avouer. La sorcière était partie.

Tu respirais profondément masquant la douce nostalgie des vacances. Elle était partie. Ton corps avait explosé une dernière fois, la même nuit, comme une dernière alliance. Tu l'avais imaginé, plus passionnée que jamais, dans des scènes plus étranges les unes que les autres. Une autre respiration, plus dure cette fois-ci. Des cris te ramenèrent à la réalité. Des singes qui vous suivaient. Pauvres créatures. « Oh la petite fillette » ils faisaient des signes que tu apercevais dans les rêves avec ta mère. Elle t'avait crée pour ressusciter en toi cette garce. Tu te retournais alors que tes compagnons continuaient à avancer. Vous étiez habitués, chacun, à subir les affrontements des pauvres lions rouges et or. Tu voyais déjà le Black dans les parages. Respiration plus douloureuse. Tes poins se fermaient automatiquement. Le groupe le remarquait, ricanait de ta réaction toujours aussi infantile. Tu ne supportais plus leurs attaques. D'autres réflexions. Orion restait à l'écart, jugeant l'affrontement inutile. Vous aviez mieux à faire. Mais tu aimais voir leur visage défiguré. Tu aimais les revoir dans les douleurs, la tempe marquée par ton poing. Ça n'allait pas les repousser. Au contraire, ils semblaient aimer que tu déverses ta haine sur haine. Pauvres lâches qui ne trouvaient que le martyr pour se défendre. A mesure qu'ils parlaient, à mesure qu'Orion te chuchotait de rester à l'écart, tu avançais, le regard plongé dans le ventre du meneur. Une remarque. Un poing. Il t'en fallait peu. Trop peu. Un rien te faisait réagir. Petit sorcier qui ne respectait en rien les mœurs. Tu ne faisais pas honneur à ta famille disait les autres. Pourtant, tu les aimais, tu saignerais pour eux.

Isolés dans une pièce vous vous tourniez autour. Le serment avait été fait il y a de ça quelques jours. Tu ressentais ce lien, tel un tatouage qui grattait depuis. Tu savais que c'était dans ta tête. Le temps que tu t'habitues aux conséquences qu'un tel serment engendrait. Vous vous promettiez loyauté. Vous vous saviez fous, dangereux. Ou est-ce que cette alliance allait mener ? Encore trop jeune pour t'inquiéter tu l'observais, un rictus aux lèvres. « Puisqu'on est liés à la mort, on pourrait profiter un peu non ? » tu lui lançais, l'arrière pensée flottant au dessus de vous. Elle comprenait très bien. En jouait ou ripostait parfois. Auriane glissa sa main sur sa cuisse, faible mouvement que tu observais de tes yeux ébahis. Loin de toi, la connexion était pourtant flagrante. Si tu pensais voir tomber son bas, tu n'y vis qu'une longue baguette en sortir. Il fit des mouvements circulaires, imitant un sortilège que tu ne connaissais que trop bien. « Tu veux parler de ça ? » ses yeux étaient aussi provocateurs que les tiens. Vous n'étiez que des enfants, sans innocence pour autant. Elle s'approchait de toi, la baguette caressait ton cou. Ta main se dirigea vers l'arrière de ton pantalon mais trop lent elle te bloqua de ses bras. Tous deux membres du club de duel vous n'aviez aucune pitié pour l'autre. Vos affrontements n'avaient aucune limite et faisaient généralement frémir les autres. Le professeur vous arrêtant bien avant que vous ne l'auriez voulu. Moment de gloire qu'elle se prenait, moment de faiblesse. Tu retournais la cadence, la main dans ses cheveux. La bouche plus près encore « je ne parlais pas de ça ». Elle s'échappa de ton étreinte, le rire battant. « N'oublie pas que j'ai ta vie. Je décide. » Un autre rire de sa part. Tu étais bien trop sérieux pour une situation qui n'avait pas à l'être. « Tout comme moi. » coup de baguette et te voilà à terre. Votre complicité ne vous rendait pas plus soumis à l'autre, seulement plus faibles.

Now I'm gonna make your head burn
Think of me in the depths of your despair
Les pas rapides, le visage fermé tu fonçais vers la cuisine. Là où tu pourrais la retrouver. Elle ne pouvait qu'être là-bas, à rincer la vaisselle dans laquelle elle ne mangeait même pas. Son corps affermi par les coups, simplement recouvert d'un chiffon. Elle ne mit pas longtemps pour savoir qui arrivait derrière son dos, avec autant de fureur, de rapidité. « Que s'est-il passé ? » elle connaissait tous tes plans, pouvait détruire ton empire par un simple coup de trahison. Mais elle ne le fera pas. Elle était bien trop reconnaissante. Elle écoutait tes stratégies, te conseillant. Ne devais-tu pas toi non plus être reconnaissant ? La serdaigle t'avait tellement aidé à faire les bons choix, bien plus que n'importe quel membre de la famille. Ella était bien plus qu'un elfe de maison, elle était ton alliée, sans même que tu t'en rendes compte ou plutôt que tu ne l'avoues. Tu déchiras le tissu qui lui servait d'habit. Elle se soumettait. Docilité qui te donnait des frissons intenses. Tu aimais ce caractère dur qu'elle pouvait avoir lorsqu'elle te trouvait idiot. Mais tu aimais encore plus l'avoir à tes pieds, suppliant encore un dernier coup de rein. Tes poings se balançaient sur tous les meubles qui l'entouraient, mais pas elle, pas aujourd'hui. Sa tête vint se caler dans ton cou, dernier souffle, elle avait encore du mal à s'habituer à ton rythme intensif. Tu ne lui en voulais pas. Tu t'éloignais faisant des pas dans la cuisine, remettant ton bas en place. Elle restait nue, devant tes yeux émerveillés par un tel corps de femme. Qui maîtrisait qui au final ? Sale gamin soumis aux courbes féminines, de toutes ces vélanes. Tu n'avais rien d'un homme qui se maîtrisait. Tu avais encore beaucoup à apprendre. « Mon rôle a été remis en cause. » encore une fois. La plupart des membres du ministère te jugeait incapable d'endosser un tel emploi. Mais tu étais là, tentant de t'affirmer. Ton comportement ne faisait que les réconforter dans leur idée. Tu n'étais pas fait pour ça. Pas maintenant. Elle s'approchait de toi, son bassin se secouant de gauche à droite. « Continues à être intransigeant » commençait-elle à te dire, la voix douce mais pourtant si ferme. « Montre leur qu'ils n'auront jamais ta place. » Tu l'observais. Elle te poussait dans ta folie la plus sombre. Te poussait à tuer, à torturer pour quelques gallions, quelques soumissions éternelles de moins que rien. Elle t'emmenait là où tu n'avais pas besoin. Terrain dangereux que tu ne comprenais pas. Mais elle si. La bouche ouverte, tu l'écoutais. Elle profita de ce moment pour t'embrasser, cette même fougue qui durait, qui te laissait béant. Elle allait dormir avec toi ce soir.

Bravo, tu viens d'être validé(e) sur TPOTA! L'équipe administrative te souhaite félicitation et se réjouit que tu ais rejoint les rangs du forum! Premièrement, un petit mot sur ta fiche : il est prenant ton bonhomme, étrange, un peu fou, j'ai dévoré ta fiche et j'adore, bref je valide avec plaisir. (et jack convient tellement bien ). Et à présent que tu es validé(e), tu peux dés maintenant faire tes scénarios. Nous t'invitons également à venir te recenser dans les différents registres disponibles dans cette catégorie, mais aussi à créer ta fiche de liens ici, ainsi que ton journal de bord par là. N'oublie pas également que la partie flood et jeux est le meilleur moyen de s'intégrer sur le forum. Si tu as des questions, la boite mp du staff est à ta disposition! En te souhaitant bon jeu!